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Gianni Infantino le 9ème président de la FIFA
Publié dans L'opinion le 07 - 03 - 2016

Le congrès électif de la FIFA, qui s'était tenu à Zurich vendredi 26 février 2016, n'a pas connu de surprise, puisque le Suisse Infantino a été élu après deux tours durant lesquels il a surclassé son principal rival, Cheikh Salmane. Si 4 mois auparavant Infantino n'était connu que grâce aux cérémonies de tirage au sort des compétitions européennes, mais personne ne l'imaginait endosser un jour le costume présidentiel de la FIFA. Les amateurs de foot savaient qu'il était un parfait exécutant, mais c'est la sortie de Michel Platini qui l'a mis sur les rails qui vont le mener à la succession de son compatriote Blatter. Mais qui est cet homme qui est devenu le 1er homme de la planète foot et quels sont ses projets ? Simple secrétaire général de l'UEFA il y a quelques mois encore, Gianni Infantino est devenu le plus puissant dirigeant du monde du sport. Vendredi, à Zurich, il a été désigné président de la FIFA et est devenu le neuvième patron de la fédération internationale. Au bout d'un scrutin assez étonnant dans son déroulé, il l'a emporté au deuxième tour en obtenant 115 voix contre 88 au Cheikh Salman, 4 au Prince Ali et aucune à Jérôme Champagne. Ce Suisse de 46 ans au crâne chauve et luisant était jusque-là l'invité obligé des tirages au sort des compétitions européennes. Il a eu raison d'invoquer «quelque chose qui s'appelle le destin» lors de son discours aux 207 fédérations autorisées à participer au vote.
Le magazine français « France Football », a qualifié Infantino de plan B, «car il est passé d'une solution de rechange à quelqu'un qui porte tous les espoirs de modernisation de renouveau d'une institution discréditée par de multiples affaires de corruption et affaiblie par des décennies d'arrangements entre amis».
S'il a été unanimement salué comme l'homme de cette nouvelle ère, son parcours et ses promesses de campagne ne sont pas sans rappeler celles… de Sepp Blatter. Les deux hommes sont originaires du Valais et de deux villages distants de dix kilomètres. Comme Blatter, c'est un homme d'appareil issu de l'administration, qui n'a jamais été élu à la présidence d'une fédération. Comme son compatriote, Infantino s'est engagé à ouvrir les cordons de la bourse pour convaincre les fédérations. Il leur a promis 5M$ sur quatre ans et s'est aussi engagé à verser 40M$ aux Confédérations. Si les deux hommes ont une trajectoire semblable, leurs méthodes diffèrent. Blatter avait un côté diabolique et manipulateur. Le nouveau président de la FIFA, sous des dehors avenants, est lui réputé autoritaire, omniprésent et ambitieux au point qu'une partie du personnel de l'UEFA ne serait pas fâchée de le voir déménager du côté de Zurich. Dès vendredi et après l'annonce de la victoire d'Infantino, les communiqués se sont multipliés pour le féliciter et l'arroser de qualificatifs. A titre d'exemples :
Michel D'Hooghe (Belgique, membre du Comité exécutif de la FIFA) : «Je suis heureux car je pense que (l'élection de Infantino) c'est la meilleure solution pour la FIFA. En général, nous avons eu une campagne qui s'est passée très correctement, très démocratiquement, avec un respect mutuel de tous les candidats, c'est ce que j'aime. Je pense que le mot respect mérite d'être employé dans le football, mais il a vraiment été à l'ordre du jour de cette campagne».
Victor Montagliani (président de la Fédération canadienne) : «Je pense que Gianni est le bon choix pour porter la FIFA dans une nouvelle ère, une ère moderne, c'est bon pour le football. Gianni parle cinq langues, c'est un homme du football, il sait gérer les affaires du football, c'est ça qui a fait la différence. Quand on parle de restaurer l'image de la FIFA, ce n'est pas seulement l'institution à Zurich, c'est l'ensemble des confédérations. Les choses vont changer, il y a une nouvelle génération de dirigeants qui est là. Aujourd'hui c'était la démocratie, il y avait quatre candidats. La démocratie et la transparence, c'est mieux pour tous».
Vitali Moutko (ministre russe des Sports, cité par l'agence officielle TASS - la Russie va accueillir le Mondial 2018) : «Je suis satisfait. Nous l'avons soutenu dès le début. J'espère que tout ce qu'il a prévu sera réalisé. Le football mondial a besoin d'un pragmatique et d'un homme d'expérience comme lui».
Vyacheslav Koloskov (ancien vice-président de la FIFA et président honoraire de l'Union russe de football, cité par TASS) : «Cette personne est plus indépendante, à mon avis, que tous les autres candidats. Il a un programme très clair (...). Je suis très content».
Carlo Tavecchio (président de la Fédération italienne, par communiqué) : «Je souhaite au nouveau président qu'il fasse du bon travail, afin qu'il puisse conduire la FIFA dans une nouvelle ère. Car nous devons retrouver de la crédibilité après une année d'humiliations et car le football n'est pas ce qui a été montré ces derniers mois. Le football mondial a besoin de continuer sur le chemin des réformes débuté aujourd'hui et l'Italie est disponible pour contribuer à ce processus de rénovation qui était espéré par tous. C'est une idée qui a gagné, un projet porté par des pays et des confédérations qui ont le football dans leur ADN».
Mais d'autres mises en garde se sont manifestées à l'instar de l'Association Européenne des Clubs (ECA) qui a renouvelé son opposition à l'extension de la Coupe du monde à quarante nations, un engagement d'Infantino au cours de ses multiples voyages dans les fédérations. La FIFPro, le syndicat international des joueurs, a exprimé son opposition à «des réformes qui récompensent les 209 associations membres et six confédérations en dépit de leur complicité dans la corruption et les scandales qui continuent de sévir dans le football». La FIFPro a appelé à «une gouvernance équilibrée et ouverte» à tous les acteurs du foot.
Infantino avait le week-end pour retrouver ses esprits après les émotions qui l'ont secoué vendredi, mais dès lundi un travail colossal l'attend pour faire sortir la FIFA de cette stratosphère de combines qui l'ont minée au cours des dernières décennies. Pourra-t-il réussir ou comme il l'a dit Garry Lineker, l'ancien international anglais, « il va retirer ce masque pour révéler un nouveau Sepp Blatter ? »


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