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2ème edition du Festival rural de la poesie amazigh à Dayet Aoua: Lecture de poèmes et danse Ahidouss
Publié dans L'opinion le 21 - 05 - 2016

Dans le cadre de ses activités culturelles et artistiques au titre de la saison 2015-2016, L'Association « IF DAY » pour le développement de la commune rurale de Dayt Aoua relevant du Pachalik d'Ifrane dans la Province d'Ifrane organise la 2ème édition de son Féstival Rural de la Poésie Amazigh le week-end du 21 – 22 mai 2016 aux bords du lac Dayt Aoua.
Au programme de cette deuxième édition du festival de la poésie amazigh de la localité de Dayt Aoua, pas moins de
14 groupes de poétes – Imadiazene - seront appelé à donner lecture à leurs meilleures créativités poétiques devant un grand public amateur de l'art amazigh en général et de la poésie amazigh millénaire en particulier.
Aussi, ces lectures poétiques amazigh seront entrecoupées par la présentation de tableaux de l'art de Ahidouss, qui est une danse traditionnelle pratiquée par les tribus berbères du Moyen Atlas et du haut-Atlas, dans laquelle hommes et femmes, coude à coude, forment des rondes souples et ondulantes, accompagnées de chants (en berbère izli,izlan) rythmés par le bendir.
L'ahidous est connu pour être le divertissement préféré des berbères du Maroc central et leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.
Les danseurs se mettent en cercle, en demi-cercle, ou sur deux rangs se faisant face, hommes seuls, femmes seules, ou, hommes et femmes alternés, étroitement serrés, épaule contre épaule, ils forment bloc. La danse est rythmée au tambourin et par des battements de mains. Les mouvements sont collectifs ; c'est un piétinement, un tremblement qui se propage, entrecoupé d'ondulations larges, coups de vent sur les blés. Par leur aisance et leur ensemble, ils témoignent d'un sens du rythme remarquable. Toutefois, tous faisant presque toujours le même geste en même temps, c'est surtout un ensemble de juxtaposition que l'ahidous présente. En ce sens, il est très caractéristique de la mentalité des berbères. L'ahwach dansé par les Chleuhs de l'Atlas occidental est fort différent.
De même, cette deuxième édition du Festival de la Poésie Amazigh de DaytAoua, sera marqué par l'organisation d'une conférence scientifique autour de la poésie et la résistance amazigh dans le Moyen Atlas, d'une matinée de contes amazigh pour les enfants de Douar Ait Arfa et par des la présentation de tableau de fantasia.
A noter enfin que la poésie dans la tradition orale amazighe est souvent accompagnée d'un instrument musical qui lui assure un rythme harmonieux et se répartie en deux types: Une poésie chantée par une troupe de danseur qui assurent le rythme de la chanson par l'utilisation des instruments traditionnels tels les tambourins, en plus des gestes corporels et des applaudissements harmonieux. Dans certaines régions comme Ihahanles paroles poétiques sont exclues de cette danse. Il s'agit là de la danse de « Ahwach » ou « ahidus » selon les régions.
Un autre type de poésie chantée est menée par d'autres poètes-chanteurs investissant des instruments musicaux traditionnels comme « rribab » et « lutar », soit moderne par rapport à la chanson comme le banjou ou la batterie, ceux-ci portent le nom de « rways » ou « tirubba »(groupes musicaux).
Quant aux thèmes traités dans la poésie ? Ils sont vérités dans la mesure où ils expriment les différentes préoccupations de la communauté. Ainsi, les thèmes dominants sont : l'amour, le mariage, les vices de la société, l'ici-bas et l'au-delà.
Dans son ouvrage intitulé « isaffenghbanin »(rivières profondes)consacré à la poésie du moyen Atlas, Michaél Peyron a mis l'accent sur les sujets communs à cette poésie tels : les noces , avertissements , la passion , la folie , l'inconstance , la rupture , la solitude ,etc.
Si le discours poétique repose généralement sur un langage suggestif comme il a été avancé la poésie amazighe elle aussi fait appel à l'intelligence de l'auditeur dans l'opération interprétative du poème. En effet, un « pacte poétique »s'établit implicitement entre le poète et son public. Ce contrat se fonde autour d'un concept propre à la littérature amazighe en général à savoir « lmeAna ».


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