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OCDE : L'économie mondiale prise au piège d'une croissance molle: Les politiques budgétaires appelées à la rescousse
Publié dans L'opinion le 10 - 06 - 2016

L'économie mondiale est prise au piège d'une croissance molle qui nécessitera de recourir de manière plus large et mieux coordonnée aux politiques budgétaires, monétaires et structurelles pour qu'il soit possible de s'orienter vers une trajectoire de croissance plus vigoureuse et de veiller à ce que les promesses faites aux générations actuelles et futures puissent être honorées : tel est le constat dressé par l'OCDE dans la dernière édition de ses Perspectives économiques globales, publiée le 1er juin 2016..
« La croissance est atone dans les économies avancées et a ralenti dans nombre d'économies émergentes qui ont joué le rôle de locomotives mondiales depuis la crise » a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE M. Angel Gurría lors du lancement des Perspectives économiques à l'occasion de la Réunion annuelle du Conseil de l'OCDE au niveau des Ministres et du Forum de l'OCDE, qui se tiennent le 1er juin à Paris. « Le ralentissement de la hausse de la productivité et le creusement des inégalités ajoutent aux défis en cours. Les décideurs publics doivent de toute urgence prendre des mesures globales pour qu'il soit possible, avec certitude, de sortir de cette dynamique de croissance décevante et d'imprimer à nos économies un élan qui leur permettra de préserver les niveaux de vie de tous » a poursuivi M. Gurría.
Huit ans après la crise financière, la reprise demeure faible et continue à décevoir. Le PIB mondial devrait s'établir à 3 % en 2016, identique par rapport à l'exercice précédent, et connaître une amélioration modeste seulement en 2017. De même, la croissance des échanges mondiaux demeure très faible. La croissance s'est essoufflée dans de nombreuses économies de marché émergentes dont certaines, en particulier les pays producteurs de produits de base, ont connu une forte récession. Le redressement dans les économies avancées demeure modeste, la croissance étant freinée par la lente progression
des salaires et un investissement en demi-teinte. La faiblesse des prix des produits de base et les politiques monétaires accommodantes menées continuent de soutenir de nombreuses économies, même si elles s'accompagnent d'épisodes de durcissement et de volatilité des conditions financières, notamment en début d'année. Tout cela débouche sur des taux de croissance nettement plus faibles qu'on ne l'anticipait voilà quelques années,
et nettement inférieurs à la norme d'avant la crise. En outre, une telle période prolongée de croissance lente a dégradé le potentiel à long terme des économies du côté de l'offre, en raison des effets stigm tisants du chômage de longue durée, des pertes d'investissement et de l'impact négatif de la faible croissance des échanges sur la productivité.
Des risques d'instabilité financière persistent également. La dette du secteur privé pèse lourd sur les économies de marché émergentes, qui demeurent vulnérables aux sorties de capitaux et à une croissance plus faible que prévu. Les risques tiennent également aux difficultés de certains pays à décider de réponses efficaces aux enjeux politiques qui se posent. En Europe, ces enjeux concernent l'afflux de réfugiés et l'impopularité des mesures d'austérité dans de nombreux pays. Le référendum britannique sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne a d'ores et déjà soulevé des incertitudes et une sortie aurait pour effet de déprimer considérablement la croissance en Europe et ailleurs. En Chine, le risque d'un brusque repli à court terme de la croissance a quelque peu diminué sous l'effet de la politique de relance, mais les choix faits vont probablement ralentir le processus de rééquilibrage et exacerber les risques financiers, ajoutant aux difficultés à plus long terme.
Pour rompre avec ce faible taux de croissance économique mondiale, il est nécessaire d'adopter des politiques nationales globales incorporant une hiérarchisation des priorités budgétaires, conjuguées à une relance ambitieuse des politiques structurelles et à des politiques monétaires accommodantes. Il est clair que les résultats obtenus en s'en remettant exclusivement à la politique monétaire ne sont pas satisfaisants en termes de croissance et d'inflation. Un nouvel assouplissement monétaire pourrait se révéler maintenant moins efficace que par le passé, voire contreproductif dans certaines circonstances. De nombreux pays disposent d'une marge de manoeuvre budgétaire pour renforcer l'activité grâce à l'investissement public et suivre en cela l'exemple de la Chine et du Canada, notamment parce que la faiblesse des taux d'intérêt à long terme leur a donné effectivement plus de latitude budgétaire, du moins temporairement. La quasi-totalité des pays ont la possibilité de réaffecter la dépense publique à des postes budgétaires davantage porteurs de croissance. Une action collective dans plusieurs économies pour accroître les investissements publics dans des projets soigneusement sélectionnés, à fort impact sur la croissance, permettrait de stimuler la demande sans compromettre la viabilité budgétaire.


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