En plus de son air pollué, ses embouteillages, sa démographie galopante, la cherté de la vie, voilà que les effondrements de maisons s'ajoutent au bilan déjà sombre de la capitale économique du Royaume. La récente tragédie au quartier ‘'Bourgogne'', qui a fait 23 morts, vient donc de connaître une malheureuse répétition, cette fois-ci à Sbata (Bd Al Harti, plus connu sous le nom de Chariî Achjar), un quartier populaire par excellence. Ça fait mal au cœur que des citoyens innocents perdent leurs vies sous les décombres pour des raisons que l'enquête qui a été diligentée doit éclaircir. Un immeuble apparemment ‘'tranquille'', avec des gens qui suivent le match du WAC en Arabie Saoudite à la terrasse du café situé au rez-de-chaussée et boom ! Comme dans une zone de guerre, tout s'effondra d'un coup et ce fut le sauve - qui-peut. L'opération de sauvetage a, par ailleurs, connu quelques difficultés. La Toile raffole de ce genre de scoops et les commentaires sont allés bon train suite à cette tragédie et les couacs qui ont suivi. Pour rester dans le registre du bilan officiel, il est question de deux personnes décédées et 22 autres blessées. Un vendredi « noir » que ce 5 août 2016 pour Casablanca, capitale économique, ville « intelligente », qui ne comptabilise en fait et jusqu'à présent, surtout et malheureusement, que les ‘'entorses ‘' à la réglementation en matière de construction et ses conséquences logiques, les effondrements, les décombres et les victimes. Et ça, c'est vraiment très regrettable.