Protection des Marocains en Espagne : Le Maroc renforce le suivi diplomatique    Le Maroc est-il en train de redéfinir les règles de la coopération pragmatique ?    Intempéries à Sao Paulo : un blackout coûte 18,5 millions de dollars aux hôtels et restaurants    Dermatose nodulaire: 113 foyers enregistrés en France    Mode. Le caftan marocain à l'honneur en Azerbaïdjan    Taux directeur de BAM : 73% des investisseurs financiers s'attendent à un statu quo    Maroc-BERD: 2025, une année record avec environ 1 milliard de dollars    Royal Air Maroc lance 10 nouvelles liaisons directes vers l'Europe, l'Afrique et l'Amérique    Lancement de « Blassty », première application de mobilité multimodale au Maroc    Cours des devises de ce lundi 15 décembre 2025    Reconnaissance faciale, police montée, coordination continentale : Les moyens du Maroc pour sécuriser la CAN    NARSA, statut des infirmiers, salaire minimum légal…. au menu du prochain Conseil de gouvernement    CAN Maroc: Voici le programme du groupe A    Une enquête ouverte suite aux inondations de Safi    Alerte météo: Chutes de neige et fortes averses de lundi à mercredi    Douanes : près de 91,82 MMDH de recettes à fin novembre (TGR)    À Niamey, l'Initiative Royale redessine les équilibres logistiques et stratégiques du Sahel    Youssef Amrani : «Le Maroc gagne la confiance par l'action »    CAN-2025 : Les Lions de l'Atlas, une génération talentueuse en quête d'un rêve en or    Gabriel Hicham Guedira : « Avec cet effectif, le Maroc peut rêver du titre de la CAN »    CA FIFA / Demi-finale Maroc vs Emirats : un duel indécis et intense cet après-midi    Liga : le Barça s'accroche, le Real à l'affût    Premier League / J16 : tête de classement sous haute tension    Rabat renforce ses liens parlementaires avec le Malawi    Santé financière de l'ANP : un équilibre global masquant des fragilités structurelles    Prévisions météorologiques pour lundi 15 décembre 2025    Températures prévues pour mardi 16 décembre 2025    Casablanca : le hooliganisme refait surface dans les quartiers, 14 individus interpellés    Marsa Maroc : un accord de paix sociale scellé avec les syndicats jusqu'en 2030    CAN 2025 : Hakimi et Amrabat rétablis, les Lions de l'Atlas sous haute confidentialité    Inondations de Safi : le bilan monte à 21 morts    Intempéries : Suspension des cours ce lundi dans quatre provinces    Tragedy in Tinghir : Flash floods claim four lives in Fzou valley    Karim El Aynaoui : « Le multilatéralisme est en difficulté, mais le dialogue reste essentiel »    Rabat : Driss Chraibi élu nouveau président de la FRMB    France : l'arrestation de Mehdi Ghezzar, une intox algérienne ?    France : Did Moroccan officials attend the independence declaration ceremony of Kabilya ?    Agadir Film Festival : La Mer Au Loin wins big with three awards    Attentat antisémite de Sydney. Le monde condamne    Un coup fatal porté au régime algérien : proclamation de l'indépendance de la République de Kabylie depuis Paris    Trois Américains tués en Syrie: Trump promet des représailles    Kordofan/Soudan: 6 Casques bleus tués et huit autres blessés dans des attaques de drones    MAGAZINE - Jaylann : fée et gestes    Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco : 67 nouvelles inscriptions    Lahcen Saadi : « L'identité amazighe est chère à tous les Marocains »    Trois prix pour «La mer au loin» au 21e Festival international cinéma et migrations    Après l'inscription du caftan, nouveau succès du Maroc à l'UNESCO    Le Royaume consolide sa diplomatie culturelle à l'international    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Constitution de la coalition gouvernementale: Du blocage à la crise politique
Publié dans L'opinion le 22 - 11 - 2016

Six semaines après sa reconduction par SM le Roi au poste de Chef de gouvernement conformément aux dispositions de l'article 47 de la Constitution, Abdelilah Benkirane n'est toujours pas parvenu à former une coalition gouvernementale.
Ses tractations avec les partis représentés au Parlement, à l'exception du Parti Authenticité et Modernité (PAM), ennemi juré et déclaré, semblent faire dans le sur-place pour des raisons de "positionnement" depuis que Aziz Akhannouch, ministre technocrate sortant de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, a été porté, au lendemain des législatives du 7 octobre, à la tête du Rassemblement National des Indépendants (RNI).
Depuis, les négociations semblent bloquées et tournent au bras de fer entre Akhannouch et le chef de gouvernement désigné. Le RNI aurait en effet demandé plusieurs ministères clés et une place au sein de la future coalition pour son allié, le parti de l'Union Constitutionnelle (UC), en plus de l'écartement du Parti de l'Istiqlal ! C'est surtout cette dernière condition qui est à l'origine du blocage, M. Benkirane tenant fermement à son alliance avec l'Istiqlal et avec le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) membre de la précédente coalition.
Avec le trio PJD-Istiqlal-PPS, il manque encore au Chef de gouvernement une vingtaine de sièges pour atteindre une majorité. En théorie, il peut se tourner vers le Mouvement Populaire (MP) et l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), mais sans succès. Le MP a depuis le début lié son sort à celui du RNI, à l'instar de l'UC, rattrapé dans le tard par l'USFP.
Dans ses calculs politiciens, M. Akhannouch s'octroie donc la position de faiseur incontournable de majorité, ce qui n'est visiblement pas du goût de Benkirane et de son parti.
A mesure que les tensions montaient et que le blocage était évident, les deux adversaires ont réglé leur compte par presse interposée, avec son lot de messages et indiscrétions savamment distillés.
Jusqu'à la diffusion officielle par le PJD, le 14 novembre, d'une vidéo de M. Benkirane déplorant, devant les cadres de son parti, "tentative de putsch", "blocage" et complot "contre la volonté du peuple". "Je n'accepterai pas que quiconque humilie la volonté des citoyens en négociant comme si c'était lui le chef du gouvernement", a mis en garde le Chef de gouvernement désigné.
Ces déclarations ont suscité une avalanche de commentaires. Certains y ont vu une fermeté nécessaire, d'autres y ont décelé "un aveu d'échec" ou une manœuvre pour "préparer l'opinion publique à une crise sans issue". Quoi qu'il en soit, si les positions demeurent tranchées, le blocage finira par céder la place à une véritable crise politique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.