La Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion a souligné, mardi, que les cas de grève de la faim sont traités "conformément à la loi". Dans une mise au point, la délégation générale a précisé que dans ces cas, elle procède à l'audition du détenu, tente de le convaincre à renoncer à sa décision et de trouver les solutions à ses doléances "lorsqu'elles sont raisonnables et justifiées". La délégation a ajouté qu'elle avise également, dans ce cas, les autorités judiciaires et la famille du détenu en soumettant ce dernier au contrôle médical, relevant que certains journaux évoquent des cas de grève de la faim annoncés par certains détenus "avec exagération et tapage". "A travers ce traitement, fait remarquer la même source, ces journaux incitent plutôt à la grève de la faim au lieu d'informer l'opinion publique de la réalité". La grève de la faim, quel que soient le motif invoqué, s'inscrit dans le cadre de l'expression d'une doléance et ne peut être traitée d'une manière "exagérée" pour dépasser ce qui est prévu par la loi dans le traitement des doléances des détenus, selon la Délégation.