L'Association "Forum de l'Enfance" a dénoncé avec vigueur le renvoi par le polisario du fils de Mustapha Ould Sidi Mouloud de son école. Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, l'association souligne que l'expulsion de l'école du fils de Mustapha Ould Sidi Mouloud (12 ans), constitue une nouvelle violation des conventions internationales insistant sur le droit à l'éducation, notamment la convention internationale relative aux droits de l'enfant, la déclaration universelle des droits de l'Homme, le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et la convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951. L'Association appelle les Nations unies et la communauté internationale à agir d'urgence pour garantir aux enfants se trouvant dans les camps de Tindouf leur droit à l'éducation et à la liberté d'expression. Elle a exhorté également le secrétaire général de l'ONU et le directeur exécutif de l'UNICEF à entreprendre des actions urgentes pour faire pression sur le gouvernement algérien et le front polisario afin qu'ils permettent au fils de Mustapha Ould Sidi Mouloud de réintégrer son école "sans condition aucune", et pour éviter qu'il ne soit mêler à tout conflit politique. L'Association "Forum de l'Enfance" appelle également la communauté internationale à intervenir pour venir en aide aux enfants séquestrés dans les camps de Tindouf, soulignant que la violence qu'ils endurent n'est pas uniquement physique mais englobe également la privation de leur droit à l'éducation. Le Forum de l'enfance, qui condamne les exactions dont sont victimes les enfants Marocains sahraouis détenus dans les camps de Tindouf, note que ces actes constituent une violation grave des droits de l'Homme. L'association invite, en outre, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH) et la communauté internationale à ouvrir une enquête sur les violations commises dans les camps de Tindouf et à prendre les mesures nécessaires pour poursuivre en justice les responsables de ces exactions, conformément au droit international. Elle a souligné qu'il est temps pour la communauté internationale, particulièrement les instances internationales chargées de la défense des droits de l'Homme et des enfants, d'intervenir pour rompre le mur du silence imposé par le polisario dans les camps de Tindouf pour pouvoir poursuivre sa politique inhumaine à l'encontre des populations des camps.