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Le Maroc, une politique économique saine et une visibilité claire pour les investisseurs (think-tank)
Publié dans MAP le 09 - 12 - 2010

Le prestigieux think-tank international, The Oxford Business Group (OBG), a salué la politique économique saine adoptée par le Maroc, estimant que cette politique offre une visibilité claire pour les investisseurs et les partenaires étrangers du Royaume.
Par Abdelghani Aouifia

"Le Maroc a pu réaliser une croissance économique soutenue à la faveur des ambitieuses réformes initiées durant les dix dernières années", a indiqué dans un entretien à la MAP, M. Robert Tashima, directeur éditorial d'OBG chargé de l'Afrique.
+Résilience remarquable face à la crise internationale.
"L'économie marocaine, qui devra croître d'environ 4 pc cette année, a fait preuve d'une résilience remarquable face à la crise économique et financière internationale en grande partie en raison des solides fondements économiques et financiers dont jouit le pays", a dit M. Tashima.
En dépit d'une légère baisse des exportations en particulier vers les marchés traditionnels d'Europe, qui souffrent sous le fardeau de la crise, le Maroc a réussi à compenser cette baisse grâce aux bons résultats réalisés par le secteur agricole.
L'avantage compétitif clair du Maroc dans le domaine de l'off-shoring et l'on-shoring a également aidé à absorber les chocs exogènes et à atténuer l'impact de la volatilité des marchés internationaux, a dit l'expert.
Dans le même ordre d'idées, le responsable d'OBG a noté que le Maroc "ne cesse de renforcer son attractivité pour les investisseurs", comme en témoigne l'implantation au Maroc d'importantes compagnies internationales, tel Renault.
D'autres compagnies délocalisent leurs activités au Maroc dans le but de bénéficier de l'environnement favorable dans le Royaume, qui a franchi d'importants pas par rapport aux pays de la région, notamment au niveau du renforcement des infrastructures.
Parmi les autres avantages dont bénéficie le Maroc, il a cité un système de transport qui se modernise, une main d'œuvre qualifiée et un système financier avancée.
+Stabilité politique et rigueur du cadre régulateur.
Le responsable a, par ailleurs, mis en exergue la stabilité politique du Maroc et la rigueur de son cadre régulateur et juridique, en tant que facteurs supplémentaires qui renforcent la cote du Royaume auprès des investisseurs.
"Le gouvernement du Maroc a fait un très bon travail, en renforçant les cadres législatif et institutionnel", a dit M. Tashima, soulignant la pertinence des plans de développement mis en œuvre par le Maroc. Les réglages opérés sur ces plans ont eu comme effet de donner plus de visibilité aux investisseurs internationaux au sujet de la direction future du pays, a-t-il dit.
+Un secteur financier sophistiqué.
Et le responsable de relever que la finance se présente comme l'un des secteurs où le Maroc dispose d'un avantage compétitif avéré. "Le secteur financier marocain est l'un des plus développés en Afrique", a-t-il dit, relevant que "peu de pays en Afrique peuvent concurrencer le secteur financier marocain, qui est bien placé pour une meilleure intégration au sein du système financier international".
Le secteur bancaire marocain a réalisé d'importants résultats par rapport aux pays de la région, une situation renforcée par l'agressivité des investisseurs institutionnels marocains, a-t-il dit, notant la présence de plus en plus remarquée des opérateurs financiers marocains en Afrique de l'ouest.
Des pays comme la Tunisie et l'Egypte disposent, certes, de secteurs financiers importants, mais le Maroc se présente comme le pays le mieux placé pour servir de lien financier entre l'Europe et l'Afrique, a relevé ce grand expert des questions économiques africaines.
Avec un centre financier sophistiqué, un cadre régulateur solide et rigoureux et un système bancaire performant offrant un large accès aux financements, le Maroc offre plus d'attractivité
La diversité est un autre point fort de l'économie marocaine, a renchéri l'expert, notant que si l'agriculture continue de jouer un rôle important, le choix judicieux des autorités marocaines de diversifier l'économie a eu le mérite de mettre le pays à l'abri des fluctuations dont souffrent des pays qui dépendent d'un secteur particulier comme le pétrole.
"Cette diversité est d'autant plus importante dans la mesure où elle permet de renforcer les opportunités d'investissement au Maroc", a-t-il dit, citant les grands projets lancés dans les domaines des ports, des aéroports, des énergies renouvelables ou des nouvelles technologies.
"Le Maroc a d'énormes potentialités à travers les secteurs", a-t-il dit, soulignant l'importance des plans de développement mis en œuvre par le Maroc, dont le Plan Maroc Vert, la Vision 2020 pour le développement du tourisme et le Plan Emergence.
"Il s'agit des cadres appropriés qui identifient les objectifs de développement dans le cadre d'une vision claire qui ne peut que renforcer la cote du pays sur la scène économique régionale et internationale", a-t-il indiqué, en rendant hommage au gouvernement marocain pour la coordination qu'il assure au niveau de la mise en œuvre de ces plans ambitieux.
+Une conscience des défis d'avenir.
Toutes ces réalisations ne doivent pas occulter les défis que le Maroc affronte, a dit M. Tashima, soulignant la volonté des responsables marocains de les relever.
Il a cité, dans ce sens, les efforts ambitieux consentis par le Maroc pour le développement des énergies renouvelables pour mitiger la dépendance vis-à-vis des importations des produits pétroliers.
Le Maroc a également réalisé des résultats probants pour résorber le chômage qui a baissé grâce au renforcement des investissements étrangers directs et les vastes projets de développement lancés dans plusieurs régions du pays.
Au niveau social, le responsable a relevé la pertinence de la politique de développement humain adoptée par le gouvernement, citant le programme villes sans bidonvilles et l'ambitieuse Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), qui a permis de combattre toutes les formes d'exclusion sociale et d'améliorer les conditions de vie des populations.
"Le Maroc dispose d'une vision claire des objectifs qu'il veut réaliser non seulement dans le domaine économique mais également au volet social et humain", a-t-il dit, soulignant également la politique de décentralisation et de régionalisation qui s'inscrit dans ce cadre pour un développement plus équilibré bénéficiant à toutes les régions du pays.
+L'ouverture sur l'étranger.
Le renforcement de la base économique du pays a été accompagné d'une stratégie d'ouverture sur le reste du monde à travers la consolidation des relations de partenariat avec plusieurs acteurs internationaux, dont l'Union européenne, les Etats-Unis, la Turquie et les pays arabes, a encore indiqué M. Tashima.
Tout en poursuivant les efforts de renforcement du partenariat avec ces régions, le Maroc tirera d'importants dividendes en consolidant également les relations de coopération avec les pays d'Afrique de l'ouest qui ont un grand potentiel de croissance, a-t-il estimé.
"Le Maroc est bien placé pour capitaliser sur le potentiel de cette région", a-t-il dit, notant la présence de compagnies marocaines dans cette partie du continent africain.
S'agissant de l'avenir, le responsable a souligné que tous les indicateurs montrent que le Maroc devra continuer à récolter les fruits de ses politiques de développement dans les années qui viennent.
Une reprise dans les marchés européens devra se répercuter à coup sûr d'une manière positive sur les exportations marocaines, ce qui confortera davantage la position du Maroc.
+OBG, une référence pour les décideurs politiques et économiques.
OBG est un groupe de réflexion international qui publie des analyses périodiques et des rapports annuels sur les principaux marchés émergents. Ses analyses des développements macroéconomique et sectoriel servent d'outil d'éclairage pour les décideurs politiques et économiques.
Selon les responsables du groupe, le rapport OBG sur le Maroc, dont la version 2010 sortira dans les jours qui viennent, est tiré à plus de 60.000 exemplaires, ce qui montre l'intérêt que suscite le Maroc dans les milieux des investisseurs.


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