Une luminosité exceptionnelle, des paysages variés, des tarifs compétitifs, autant d'atouts permettant à la ville de Ouarzazate de consacrer sa vocation cinématographique, en séduisant de plus en plus les professionnels du septième art à travers le monde mais aussi des touristes, estime "Jeune Afrique" dans sa dernière livraison. Sous le titre "Bienvenue à Ouallywood!", l'hebdomadaire souligne que les recettes issues des tournages étrangers sont "devenues des ressources essentielles non seulement pour la capitale du cinéma du Sud marocain, Ouallywood, comme l'a baptisée récemment le Financial Times, mais aussi pour le royaume dans son ensemble". A leur sommet, en 2008, elles ont atteint quelque 110 millions de dollars, avant de chuter en 2009, à cause de la crise économique. Mais au vu des projets annoncés, souligne la publication, le directeur général du Centre cinématographique marocain (CCM) et président de la Ouarzazate Film Commission (OFC), Noureddine Sail, attend "un retour au niveau de 2008 pour cette année 2011, ou plus sûrement pour 2012". Pour Jeune Afrique, l'industrie cinématographique devrait permettre d'attirer de nouveaux touristes au Maroc. D'ailleurs, les autorités marocaines entendent bien profiter de la synergie entre le tourisme et le cinéma, relève le magazine, qui met l'accent dans ce cadre sur l'impact des rencontres MovieMed, tenues du 19 au 22 janvier à Ouarzazate dans la perspective de favoriser les partenariats entre les pays méditerranéens dans les domaines du cinéma et du tourisme, en plus de la valorisation des espaces de tournage. Ces rencontres, estime la publication, sont une opportunité pour attirer des visiteurs avides de retrouver "en vrai" les décors de films célèbres dans les studios de Ouarzazate qui ont vu défiler tant de grands réalisateurs et de stars du cinéma mondial, à l'instar du célèbre réalisateur américain Ridley Scott, un habitué des lieux depuis le tournage de Gladiator, en 2000. Un musée de cinéma, contenant notamment des vestiges de tournages et de matériels cinématographiques de toutes les époques, a d'ailleurs été récemment ouvert au coeur de la ville pour retenir ces mêmes visiteurs, fait remarquer Jeune Afrique. "Ouarzazate, dont le nom signifie littéralement "sans bruit" en berbère, autrement-dit "silence, on tourne!", va donc continuer de prier sur sa vocation de cité internationale du cinéma", conclut la publication.