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Publié dans Maroc Diplomatique le 24 - 05 - 2015

Il aura fallu que l'Union européenne, soupçonneuse et sourcilleuse sur l'usage fait aux aides accordées depuis quatre décennies au polisario, procède à ce qu'on appelle leur audit, pour que le voile se lève ! Il aura fallu, également, attendre une première fois 2007 pour que l'alerte fût donnée par l'OLAF (Office européen de lutte anti-fraude), le gouvernement algérien s'engageant alors à y mettre de l'ordre et à sanctionner le Croissant Rouge algérien, de mèche avec certains cercles mafieux.
Un rapport commandé en 2003 par le « département humanitaire et de la protection civile de la Commission européenne » devait déjà attirer l'attention des responsables européens sur des pratiques illicites et des détournements organisés depuis ...2000 ! C'est peu dire que le scandale, ébruité aujourd'hui, n'avait pas rencontré les bonnes grâces d'une Europe et de certains pays pour le dénoncer. Non plus d'échos dans la presse, tout inclinée à s'aveugler obstinément par la propagande algérienne. Or, depuis que le Maroc a récupéré ses territoires du sud en vertu d'une âpre négociation menée au rythme marathonien en novembre 1975 avec l'Espagne, il n'a cessé d'en appeler à l'ONU et à la communauté internationale pour réclamer le retour de ses ressortissants parqués à Tindouf !
Il s'est opposé constamment à une fin de non-recevoir quand ce n'est pas au cynisme. Présentés comme des « réfugiés », « vendus » aux télévisions occidentales et, les tentes et accessoires aidant, instrumentalisés à outrance. L'Union européenne accorde depuis quarante ans pas moins de 10 Millions d'Euros par an aux « sahraouis » séquestrés dans les camps transformés en prison à ciel ouvert. Pendant toutes ces longues années, le monde a été floué, trompé alors que le Maroc n'a cessé de dénoncer l'imposture d'une session l'autre du Conseil de sécurité ou de l'Assemblée générale des Nations unies. Il aura fallu donc qu'un Cabinet de Bruxelles, Lallemand et Legros introduise une procédure, avec insistance, pour que le sujet de détournement – tabou et étouffé – rebondisse au grand bonheur de la communauté européenne et que la vérité éclate, éclaboussant tout un lobby bénéficiaire, suivant une ahurissante traçabilité des fonds détournés ! Un processus digne des méthodes mafieuses, des produits qui étaient immédiatement « transvasés » dès leur arrivée à Tindouf et revendus au nord du Mali, à Bechar et à Lahfera, sur la ligne de démarcation entre la Mauritanie et l'Algérie, dans ce « no man's land » où tout se passe et rien ne se voit. Entre le port d'Oran et ce point du désert, l'aide de l'Union européenne est triée et, selon le rapport de la Commission européenne, « tronquée »...En pointant les malfaisances et les irrégularités auxquelles se sont livrés impunément des années durant les trafiquants, dont des membres avérés du Croissant Rouge algérien.
Il convient de souligner que c'est la découverte patente et vérifiée de ces détournements, dénoncés en vain depuis 15 ans maintenant, qui a poussé l'Union européenne à prendre les devants, à exiger des mesures adéquates et à réclamer un recensement des bénéficiaires dans les camps de Tindouf, et donc d'authentifier les populations sahraouies. Mais aussi d'introduire une requête aux Nations unies qui mette fin à cette escroquerie dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle a fourvoyé l'opinion mondiale sur un prétendu « peuple sahraoui opprimé par le pouvoir monarchique marocain », comme ne cesse de nous le faire avaler une certaine APS (Agence de Presse algérienne), voix de son maître et colporteuse de contre-vérités...
La vérité a éclaté ! La vérité vaincra, « Pravda vitézi », disait le président tchèque Thomas Masaryk dans une adresse à son peuple, quand les expansionnistes nazis s'étaient lancés au morcellement de son pays et à son intégrité territoriale en 1939...Une décision, ou plutôt une recommandation du Conseil de sécurité de l'ONU, exigeant le recensement des populations parquées à Tindouf – au nombre de 155 000 – peut-elle être dévoyée par l'Algérie ?
Combien de fois, en effet, n'avons-nous appelé à ce que l'ONU et les puissances qui la composent, dont notamment les 5 membres permanents – Etats-Unis, Chine, Russie, France et Angleterre – appliquent la règle de droit qui fonde la Charte de l'organisation mondiale et démystifient ainsi la supercherie du gouvernement algérien ! C'est peu dire que l'indifférence de la majorité des Etats, la surenchère de certains pays africains qui ont fait allégeance à Alger contre de l'argent sonnant et trébuchant, l'ignorance des tenants et aboutissants du dossier du Sahara, une certaine impassibilité ont effectivement laissé libre cours à Alger, cautionnant à leur corps défendant la politique du mensonge et de la délétère impassibilité.
Peut-on, en effet, croire qu'un changement sera désormais opéré pour incliner à plus de raison un gouvernement algérien confondu dans son erreur, attelé avec mauvaise foi au parachèvement légitime de l'intégrité territoriale du Maroc, heurtant le sentiment du peuple marocain, violant les principes de bon voisinage, faisant enfin feu de tout bois pour exporter ses problèmes internes et fourvoyer son propre peuple ?
Jusqu'à il y a quelques semaines, et soyons sûrs qu'il ne s'arrêtera point, le gouvernement algérien s'est fait fort de créer un prétendu problème de violation des droits de l'Homme au Sahara ! En 2014, il s'en est fallu de peu pour qu'une résolution, inspirée par Alger, soutenue par des ONG à sa solde – dont celle de Kerry Kennedy – ne fût votée pour condamner de nouveau le Maroc et, ce faisant, enraciner la contre-vérité selon laquelle ce dernier violait les droits de l'Homme dans ce territoire. La ficelle, si grosse, si elle a failli passer en avril 2013, avec la complicité de Susan Rice, représentante des Etats-Unis au Conseil de sécurité, a buté en 2014 sur l'irréductible opposition du Maroc.
Le Roi Mohammed VI est monté au créneau et, s'entretenant directement avec Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, a exprimé la volonté du Maroc de dénoncer toute manœuvre dilatoire de ce genre consistant à présenter notre pays comme un fief des violations quelconques, alors que l'Algérie elle-même ne respecte aucun droit humain, ni nul principe y afférent.
Le Maroc ne peut pas ne pas se réjouir que la Résolution 2218 de l'ONU ait balayé d'un trait la question des prétendues violations des droits de l'Homme au Sahara par le Maroc et, par là-même, remis la MINURSO à sa place ! Pas d'élargissement de la mission de celle-ci aux droits de l'Homme, ou plutôt à leur encadrement et leur application au Sahara comme l'Algérie en a fait son fantasme logomachique ! Peut-être faudrait-il rappeler que la création de la MINURSO en 1991, avait pour objectif assigné d'assurer l'application ni plus , ni moins d'un cessez-le-feu et au-delà des conditions de réussite du référendum prévu...sur la base d'un recensement global et impartial de tous et authentiques sahraouis...C'est-à-dire pour la très grande majorité d'entre eux, issus des territoires du sud, de ceux séquestrés à Tindouf dont une grande partie a pris la fuite vers le Maroc et, notamment, de tous ceux qui ont , dans les années quarante et cinquante, quitté le territoire sous colonisation espagnole, s'étaient ensuite installés dans le nord, qui à Agadir, à Marrakech, à Casablanca, qui à Tanger, Meknès, Sidi Kacem, etc....
Pour ne parler de ces derniers, bon nombre fuyaient la tutelle espagnole mais demeurent irréductiblement attachés à leur origine et se réclament fièrement marocains. C'est dire que toute perspective de référendum, dont la propagande algérienne faisait son cheval de bataille, est consubstantiellement liée à un recensement général préalable. Le pays de Bouteflika est malade et ses dirigeants, âpres au gain, n'en ont cure ! La Résolution 2218 vient de les priver d'un arsenal de guerre, utilisé avec perversion contre le Maroc. Pour autant, on serait mal venus de tirer sur l'ambulance.


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