La FIFA est convaincue que la technologie semi-automatisée pour aider à accélérer les décisions de l'arbitre assistant vidéo pourrait être prête pour la Coupe du monde au Qatar plus tard cette année, a déclaré lundi le président de l'instance dirigeante du football mondial, Gianni Infantino. Les essais sur la technologie d'IA se poursuivront dans les mois à venir, mais Infantino a déclaré qu'il y avait des progrès significatifs. Nous l'avons testé à la Coupe du Monde des Clubs et il a l'air très bien. Nous sommes très satisfaits et nous prendrons une décision avant le tournoi », a déclaré Infantino lors d'une conférence de presse à Doha après la réunion du Conseil de l'Association internationale de football, qui réglemente les lois du jeu. Pierluigi Collina, président de la Commission des arbitres de la FIFA, a ajouté : « Je suis convaincu que cela peut aller de l'avant. » La VAR semi-automatisée, qui permettra de détecter le hors-jeu en quelques secondes, utilise la détection automatisée des balles et crée instantanément des modèles tridimensionnels de la position d'un joueur. Il a d'abord été introduit comme une modification des règles en raison de la pandémie de COVID-19, mais est maintenant devenu permanent, bien que son utilisation dans différentes compétitions reste à la discrétion de l'organisme organisateur des matchs. La Premier League, par exemple, avait autorisé cinq remplaçants lorsque l'idée a été lancée pour la première fois par la FIFA en mai 2020, mais est revenue à trois remplaçants pour leurs deux dernières saisons. Ils ont toutefois accepté que cinq remplaçants soient autorisés à partir de la saison prochaine. Il a également été décidé d'augmenter le nombre maximal de remplaçants sur le banc de 12 à 15 — à nouveau à la discrétion de l'organisme organisateur du concours. La FIFA a également discuté des attaques contre les arbitres et de la possibilité de porter des caméras corporelles qui auraient un effet dissuasif ainsi que la collecte de preuves. « Les arbitres bénéficieront de la protection possible, qui a malheureusement encore lieu dans de nombreuses régions du monde », a déclaré Infantino. « Nous avons des attaques contre eux de la part des joueurs, des officiels, des spectateurs et des parents et nous devons être très fermes à cet égard. » Il a également déclaré que d'autres essais sur la modification de la loi sur le hors-jeu et la prise de décisions moins marginales se poursuivraient dans les tournois juniors en Italie, aux Pays-Bas et en Suède. Il serait également à l'essai de trouver des moyens de mieux garder le temps. « Il n'est pas acceptable qu'un match de 90 minutes n'ait le ballon en jeu que pendant 47 à 48 minutes en moyenne. Nous devons examiner cela », a ajouté Infantino.
