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Dette publique: les pays en développement ont dépensé un montant record de 443,5 milliards de dollars en 2022
Publié dans Maroc Diplomatique le 13 - 12 - 2023

Les pays en développement ont dépensé un montant record de 443,5 milliards de dollars pour assurer le service de leur dette publique extérieure et des dettes garanties par l'Etat en 2022, selon la dernière édition du rapport sur la dette internationale établi par la Banque mondiale intitulé International Debt Report.
L'augmentation des coûts d'emprunt a détourné le peu de ressources disponibles au détriment de secteurs critiques qui en ont besoin, tels que la santé, l'éducation et l'environnement, souligne mercredi l'institution financière internationale, notant que les paiements au titre du service de la dette ont augmenté de 5% par rapport à l'année précédente pour l'ensemble des pays en développement.
En 2022, les 75 pays admis à emprunter auprès de l'Association internationale de développement (IDA), institution de la Banque mondiale qui soutient les pays les plus pauvres, ont payé un montant record de 88,9 milliards de dollars au titre des frais de service de la dette. Au cours de la dernière décennie, les paiements d'intérêts par ces pays ont quadruplé, atteignant un niveau record de 23,6 milliards de dollars en 2022. Selon le rapport, le coût global du service de la dette des 24 pays les plus pauvres devrait s'envoler en 2023 et 2024, avec une augmentation qui pourrait atteindre jusqu'à 39%.
« Des niveaux d'endettement record et des taux d'intérêt élevés ont précipité de nombreux pays vers la crise », explique Indermit Gill, économiste en chef et vice-président senior du Groupe de la Banque mondiale, ajoutant que « chaque trimestre où les taux d'intérêt restent élevés se traduit par une augmentation du nombre de pays en développement qui basculent dans le surendettement et se heurtent au choix difficile entre le service de leur dette publique et l'investissement dans la santé publique, l'éducation et les infrastructures ».
« Cette situation appelle une action rapide et coordonnée de la part des gouvernements débiteurs, des créanciers privés et publics et des institutions financières multilatérales, plus de transparence, de meilleurs outils pour assurer la viabilité de la dette et des modalités de restructuration plus rapides. Faute de quoi, ce sera une autre décennie perdue pour ces pays », a relevé Gill.
La flambée des taux d'intérêt a accentué les vulnérabilités liées à la dette dans tous les pays en développement. « Rien qu'au cours des trois dernières années, on a compté 18 défauts de paiement souverains dans dix pays en développement, soit plus que le nombre enregistré au cours des deux décennies précédentes », note le rapport. À l'heure actuelle, environ 60% des pays à faible revenu sont exposés à un risque élevé de surendettement ou sont déjà dans cette situation, selon la même source.
Le rapport constate que les paiements d'intérêts absorbent une part de plus en plus importante des exportations des pays à faible revenu. En outre, plus d'un tiers de leur dette extérieure est soumise à des taux d'intérêt variables qui pourraient augmenter soudainement.
L'appréciation du dollar américain ajoute aux difficultés de ces pays en rendant les remboursements encore plus onéreux. Dans de telles circonstances, toute nouvelle hausse des taux d'intérêt ou forte baisse des recettes d'exportation pourraient acculer ces pays, souligne le rapport.
Les frais de service de la dette ayant augmenté, ce sont les nouvelles solutions de financement possibles qui se sont amenuisées pour les pays en développement. En 2022, les nouveaux engagements de prêts extérieurs en faveur d'entités publiques et de prêts garantis par l'Etat dans ces pays ont chuté de 23%, ayant été ramenés à 371 milliards de dollars, soit leur plus bas niveau en dix ans. Les créanciers privés se sont largement abstenus de prêter aux pays en développement, ayant reçu 185 milliards de dollars de plus en remboursements de capital qu'ils n'en ont décaissé en prêts.
C'était la première fois depuis 2015 que les créanciers privés recevaient plus de fonds qu'ils n'en injectaient dans les pays en développement. Entre 2021 et 2022, les nouvelles obligations émises par l'ensemble des pays en développement sur les marchés internationaux ont chuté de plus de moitié et les émissions des pays à faible revenu ont chuté de plus de trois quarts.


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