Une proposition de loi suggère d'inscrire le groupe sanguin sur la carte nationale d'identité électronique. Cette mesure vise à renforcer la réactivité des secours en cas d'urgence et à promouvoir la culture du don de sang, faisant de la CNIE un véritable outil de santé publique et de solidarité. Une initiative parlementaire propose d'enrichir la carte nationale d'identité électronique (CNIE) en y ajoutant une information vitale : le groupe sanguin. Cette réforme, à visée sanitaire et citoyenne, entend transformer un simple document administratif en un outil utile en situation d'urgence. Concrètement, le texte prévoit la modification des articles 4 et 5 de la loi n°04.20 encadrant la CNIE, afin d'y inclure, de manière obligatoire, le groupe sanguin du titulaire. L'objectif est de permettre aux équipes médicales d'accéder rapidement à cette donnée en cas d'accident ou d'intervention urgente, limitant ainsi les risques d'erreurs transfusionnelles et accélérant les soins. Dans un pays où les besoins en sang sont grandissants, notamment pour les groupes les plus rares, cette mesure vient répondre à un véritable enjeu de santé publique. Lire aussi : Le dirham s'apprécie de 3,6% vis-à-vis du dollar américain entre mars et avril 2025 (BAM) Au-delà de l'aspect pratique, cette proposition vise également à instaurer une culture du don de sang plus ancrée dans le quotidien. Inscrire cette information sur un document utilisé par des millions de Marocains serait un moyen symbolique mais fort de rappeler l'importance de ce geste de solidarité nationale. L'Agence marocaine du sang, partenaire essentiel dans ce domaine, serait associée à l'évaluation de l'impact de cette nouvelle mesure. Le texte prévoit l'inscription du groupe sanguin sur les deux faces de la CNIE, aux côtés des données biométriques classiques, et que cette mise à jour entre en vigueur immédiatement après publication au Bulletin officiel. Cette proposition s'inscrit dans un mouvement plus large de modernisation de la carte d'identité marocaine. D'autres idées avaient déjà été portées par le passé pour renforcer la dimension civique et sociale de ce document, comme l'ajout de la langue amazighe ou la mention de la situation familiale, afin de simplifier certaines démarches administratives. En intégrant une donnée aussi cruciale que le groupe sanguin, la CNIE ne serait plus seulement un outil d'identification, mais aussi un maillon de la chaîne de secours au service de la solidarité.