Le président français entame une visite officielle de trois jours au Royaume-Uni, marquant une étape importante dans le rapprochement franco-britannique. Cette tournée intervient après une période de relations froides. En effet, le président français Emmanuel Macron a débuté ce mardi 8 juillet une visite d'Etat de trois jours au Royaume-Uni, une première depuis 2008. Selon les médias, cette visite intervient dans un contexte bilatéral largement apaisé, après plusieurs années de relations froides, notamment suite au Brexit et sous les gouvernements conservateurs précédents. L'arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an a largement contribué à ce réchauffement. Dès leur arrivée en fin de matinée sur la base militaire de Northolt, le président français et son épouse Brigitte ont été accueillis par le prince héritier William et son épouse Kate Middleton. Ensemble, ils se sont ensuite rendus au château de Windsor, à l'ouest de Londres, où le roi Charles III et la reine Camilla les reçurent officiellement. Ce rendez-vous royal marque un rapprochement symbolique fort, près de deux ans après la visite d'Etat du couple royal en France. Lire aussi : Etats-Unis – Afrique : Donald Trump reçoit cinq chefs d'Etat africains à Washington Par ailleurs, dans l'après-midi, Emmanuel Macron a bénéficié d'un honneur rare en prononçant un discours au Parlement de Westminster, devant les membres des deux chambres, la chambre des Lords et celle des Communes, réunies dans la Galerie Royale. Ce discours s'inscrit dans une volonté manifeste de renforcer les liens politiques et stratégiques entre les deux pays. Ce 9 juillet 2025, le président français rencontre le premier ministre Keir Starmer à Downing Street, avant de participer à un événement consacré à l'intelligence artificielle, ainsi qu'à un dîner dans la City de Londres. Une visite au British Museum est également prévue dans son agenda, illustrant l'importance des échanges culturels dans cette visite. Enfin, jeudi, Keir Starmer et Emmanuel Macron co-présideront une réunion des pays de la « Coalition des Volontaires » en visioconférence, une initiative lancée en mars pour garantir la sécurité de l'Ukraine et préparer un futur cessez-le-feu. Ce sommet commun témoigne de l'engagement des deux puissances militaires européennes, principales détentrices de l'arme nucléaire, face aux nouveaux défis sécuritaires. Cette coopération militaire se matérialise également par l'adaptation des accords de Lancaster House, signés en 2010 et considérés comme la colonne vertébrale des relations bilatérales en matière de défense.