Le Brésil a annoncé, lundi, la mise en place d'un visa électronique gratuit pour les étrangers accrédités à la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), qui se tiendra à Belém, dans l'Etat du Para, du 6 au 21 novembre prochain. Selon les règles publiées au Journal officiel, ce visa spécial permettra plusieurs entrées sur le territoire brésilien jusqu'à la fin de l'année, pour une durée maximale de 90 jours, sans possibilité de prolongation. Il s'adresse aux ressortissants des pays membres de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ainsi qu'aux apatrides, à condition qu'ils soient dûment accrédités pour l'événement. Les membres de la famille, accompagnants et mineurs de moins de 18 ans ne sont pas concernés. Une plateforme électronique a été mise à disposition par le ministère brésilien des Affaires étrangères pour le dépôt des demandes. Lire aussi : Brésil : des ONG soumettent à la COP30 un plan pour préserver l'Amazonie D'après les prévisions de la Fondation Getulio Vargas (FGV), plus de 40.000 participants sont attendus pendant la COP30, dont environ 7.000 issus des délégations officielles et des équipes des Nations Unies. Pour répondre à cet afflux, les compagnies aériennes augmenteront le nombre de vols, avec de nouvelles lignes et une fréquence accrue, notamment vers la région Nord. L'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC) prévoit ainsi près de 46.000 billets supplémentaires, portant à près de 250.000 le total des voyages domestiques au cours de la période, soit une hausse de 23 % par rapport à novembre dernier. Le trafic international connaîtra une augmentation encore plus marquée, estimée à 44 %. Le terminal portuaire d'Outeiro, à Belém, est également en cours de modernisation pour accueillir deux navires de croisière offrant 6.000 lits, qui serviront d'hôtels flottants pendant la conférence. Le nouveau quai, long de plus de 700 mètres, devrait être achevé à la mi-octobre, un mois avant l'ouverture officielle. À terme, les autorités locales espèrent que ce terminal deviendra une escale régulière pour le tourisme maritime après la COP30.