La cour d'appel de Casablanca, statuant en deuxième ressort, a confirmé lundi 20 octobre les peines prononcées le 21 mai par le tribunal de première instance dans le dossier dit Hicham Jerando. Ce jugement, dont la teneur a été rendue publique à Aïn Sebaâ, précise la situation des accusés, certains étant en liberté, d'autres toujours détenus à la prison d'Oukacha. Selon le texte judiciaire, Jamila Jerando, âgée de cinquante-cinq ans et sœur de Hicham Jerando, a été condamnée à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 20 000 dirhams. Elle demeure en liberté. La cour a également confirmé l'acquittement d'Aziz Abdelhadi, quarante-deux ans, directeur d'entreprise, relaxé le 16 juillet après avoir été condamné en première instance à deux ans de prison ferme et à une amende de 20 000 dirhams. Cette décision met un terme définitif à la procédure le concernant. Peines confirmées pour les détenus d'Oukacha En ce qui concerne les prévenus en détention, le jugement confirme des peines plus lourdes. Le document judiciaire indique qu'Ahmed Ettahiri, âgé de cinquante-sept ans, employé et époux de Jamila Jerando, a été condamné à deux ans de prison ferme assortis d'une amende de 40 000 dirhams. Leur fils, Abderrahim Ettahiri, âgé de vingt-deux ans, a écopé de trois ans de prison ferme et d'une amende de 40 000 dirhams. La cour a par ailleurs confirmé une peine de trois ans de prison ferme et une amende de 20 000 dirhams contre Abdellah Marzaq, trente-deux ans, et Ayachi Hedad, quarante ans. Enfin, le jugement mentionne une peine d'un an de prison ferme et une amende de 40 000 dirhams contre Mourad Jamhour, quarante-huit ans. Confirmation en appel et maintien des décisions antérieures Le jugement de la cour d'appel, selon les termes mêmes de la décision, confirme en toutes ses dispositions les peines prononcées par le tribunal de première instance le 21 mai. Cette annonce met un terme provisoire à la procédure judiciaire, sous réserve d'un éventuel pourvoi. Le texte précise encore que les accusés détenus demeurent incarcérés à la prison d'Oukacha où ils purgeront leur peine. L'arrêt, lu en audience publique, clôt un dossier suivi depuis plusieurs mois et où les débats avaient porté sur les circonstances exactes des faits reprochés aux membres de la famille Jerando et à leurs coaccusés. La cour a souligné la régularité de la procédure et la validité des preuves produites en première instance. Le dispositif, rédigé dans la forme usuelle, confirme l'ensemble des condamnations et relaxes prononcées, tout en précisant que les amendes devront être acquittées dans les délais prévus par la loi.