À l'issue de plusieurs mois d'investigations, les autorités de Bouskoura ont porté un coup de filet en arrêtant un baron de la drogue très recherché, à la tête d'un réseau spécialisé dans le trafic de cocaïne, « poufa » et haschisch. Quatre complices ont également été interpellés lors de cette opération. Après plusieurs mois de traque, les éléments du centre judiciaire de la Gendarmerie Royale de Bouskoura ont mis fin à la cavale d'un baron de la drogue parmi les plus recherchés du Royaume. Selon les médias, ce criminel était impliqué dans une organisation spécialisée dans le trafic de cocaïne, de « poufa » (psychotrope puissant) et de haschisch, mais aussi dans des vols qualifiés. Plus de 14 mandats de recherche à l'échelle nationale étaient lancés contre lui. Ce malfaiteur expérimenté a longtemps échappé aux forces de l'ordre grâce à un plan d'évasion sophistiqué et des déplacements savamment orchestrés. Toutefois, ses méthodes ont été contrecarrées lors d'une opération d'envergure minutieusement planifiée par les autorités. Lire aussi : Tanger : mise en échec d'une tentative de trafic de plus de 4 tonnes de chira Sous la supervision du commandant de la compagnie de Bouskoura, Zakaria El Qasraoui, et du chef du centre judiciaire, Younes Akki, la traque s'est achevée par l'arrestation du baron en flagrant délit de trafic de stupéfiants, accompagné de quatre de ses plus proches complices. L'opération a bénéficié du suivi rapproché du colonel-major Abdelmajid El Malkouni, commandant régional de la Gendarmerie de Casablanca, et s'est déroulée en étroite coordination avec le parquet. Les perquisitions menées ont révélé la dangerosité du groupe. Deux véhicules utilisés dans les opérations de trafic contenaient d'importantes quantités de cocaïne, de « poufa » et de haschisch. Des armes blanches, des épées et des couteaux, ont également été saisies, prêtes à être utilisées en cas de confrontation avec des rivaux ou les forces de l'ordre. Une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet afin de démanteler l'ensemble du réseau, d'identifier ses ramifications, ses complices, ainsi que les structures ayant facilité la fuite prolongée du baron. Les enquêteurs cherchent aussi à déterminer si le groupe est lié à d'autres crimes violents, tels que des agressions ou des viols liés au trafic de stupéfiants. Les cinq suspects ont été placés en garde à vue et seront traduits en justice à l'issue de l'instruction en cours.