L'entrevue entre les deux chefs d'Etat a été décidée lors d'une conversation téléphonique. Sur le réseau Truth Social, le président américain a jugé que l'échange avait été « très productif ». Le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, doivent se rencontrer à Budapest dans les deux prochaines semaines, en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine, a fait savoir, jeudi 16 octobre, le locataire de la Maison-Blanche. A la recherche d'une nouvelle victoire diplomatique, quelques jours après avoir négocié un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le président américain mise sur sa proximité avec Vladimir Poutine afin de parvenir à un arrêt des hostilités. L'annonce a été faite à l'issue d'un échange téléphonique de deux heures et demie entre les deux dirigeants, jugé « très productif » par Donald Trump et « extrêmement franc » par M. Poutine, à la veille de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Maison-Blanche. Lire aussi : Trump conditionne son soutien à Milei aux résultats des législatives : « si vous perdez, nous ne serons pas généreux avec l'Argentine » Missiles Tomahawk Ce nouveau rendez-vous marque un regain de cordialité entre les deux présidents. Leur relation a traversé un coup de froid depuis leur sommet du 15 août à Anchorage, en Alaska, au terme duquel aucune avancée concrète sur la guerre en Ukraine n'a été obtenue. Un sommet qui a toutefois permis de rompre l'isolement dans lequel les pays occidentaux maintiennent Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. « Le président Poutine et moi-même avons convenu de nous réunir dans un endroit déjà convenu, à Budapest, en Hongrie, pour voir si nous pouvons mettre fin à cette guerre sans gloire entre la Russie et l'Ukraine », a déclaré le président américain. Ce vendredi 17 octobre, le président américain reçoit son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ce dernier espère que Washington lui fournira des missiles Tomahawk, malgré l'opposition ferme de Moscou. Ces missiles américains permettraient à l'Ukraine de frapper loin à l'intérieur du territoire russe. Moscou a averti à de nombreuses reprises qu'une livraison de ces armements à Kiev constituerait une « escalade » dangereuse.