Alors que la trêve reste fragile dans la bande de Gaza, les médiateurs tentent de maintenir la pression sur Israël et le Hamas. Le mouvement palestinien s'est dit déterminé à respecter l'accord. Dimanche 19 octobre, 45 palestiniens ont trouvé la mort dans des frappes israéliennes. L'émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al-Thani, dont le pays est un médiateur central dans la trêve actuelle à Gaza, a accusé Israël, ce mardi 21 octobre 2025, de continuer à violer le cessez-le-feu, à la suite d'une série de bombardements meurtriers dans le territoire palestinien. « Nous réaffirmons notre condamnation de toutes les violations et pratiques israéliennes en Palestine, en particulier la transformation de la bande de Gaza en une zone impropre à la vie humaine et la poursuite des violations du cessez-le-feu », a dénoncé le dirigeant qatari devant le Conseil législatif, à Doha. Le chef négociateur du Hamas, Khalil Al-Hayya, a pour sa part fait savoir que son mouvement était déterminé à respecter l'accord de cessez-le-feu et restait engagé dans l'accord de cessez-le-feu. « L'accord pour Gaza tiendra, car nous le voulons et que notre volonté de le respecter est forte », a-t-il ajouté. Lire aussi : Gaza: Singapour renforce son soutien à l'Autorité palestinienne « 153 tonnes de bombes » Quatre Palestiniens ont été tués et un a été grièvement blessé par des tirs israéliens, lundi 21 octobre, a annoncé Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile de la bande de Gaza. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré, lundi 20 octobre, lors d'un discours devant la Knesset, qu'Israël avait largué 153 tonnes de bombes sur la bande de Gaza, dimanche 19 octobre, après la mort de deux soldats dans une explosion attribuée par l'armée israélienne au Hamas. Le mouvement palestinien dément cette version. Les frappes israéliennes ont coûté la vie à au moins 45 Palestiniens, dimanche 19 octobre, selon la défense civile palestinienne. Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, seulement 986 camions humanitaire sont entrés à Gaza, regrette le bureau des médias du gouvernement de l'enclave palestinienne. « Seuls 986 camions d'aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, sur les 6 600 camions qui auraient dû entrer jusqu'à hier soir, lundi 20 octobre, selon les termes de l'accord de cessez-le-feu », a dénoncé, mardi 21 octobre, le bureau des médias palestinien.