Invité sur la chaîne américaine Newsmax, M. Omar Hilale, ambassadeur permanent du Royaume du Maroc auprès de l'ONU, a laissé entendre qu'une visite de Donald Trump dans le Sahara marocain pourrait intervenir lors des prochains mois, renforçant l'importance du soutien américain dans la reconnaissance historique de la souveraineté du Maroc. Dans une interview accordée à la chaîne américaine Newsmax, diffusée le 8 novembre, M. Omar Hilale, a détaillé les enjeux et la portée de la résolution historique adoptée par le Conseil de sécurité concernant le Sahara marocain. Il a aussi évoqué les perspectives futures, incluant une possible visite de Donald Trump dans le Sahara marocain l'an prochain. « Nous espérons que le président Trump pourra venir au Sahara et que nous célébrerons la réconciliation avec nos voisins. Il s'agit de reconstruire l'intégration économique dans notre région, car le Maghreb a été la zone la plus affectée par ce conflit entre le Maroc et l'Algérie ». L'ambassadeur a affirmé lors de l'émission « Saturday Report », animée par Rita Cosby, que « la célébration de l'unité du Maroc découle d'une Décision Royale consécutive à l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution historique reconnaissant la souveraineté du Royaume sur son Sahara », soulignant la dimension symbolique et politique de ce vote international. Lire aussi : Sahara marocain : Quelle est la prochaine étape du dossier après la résolution 2797 ? L'engagement de Trump en faveur de la paix régionale Interrogé sur le rôle du président américain Donald Trump, M. Hilale a rappelé que « l'histoire se souviendra que c'est le président Trump qui a été le premier chef d'Etat de la grande nation américaine à reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara... Il est le premier leader au monde à croire qu'il existe une voie vers l'espoir, l'unité, la réconciliation et la reconstruction de notre région ». Il a précisé que le président américain a activement soutenu l'initiative marocaine, en poussant « le Conseil de sécurité hors de sa zone de confort » et en mettant fin au statu quo qui freinait la résolution du conflit artificiel. Selon M. Omar Hilale, Trump « souhaite la paix et la réconciliation entre les pays voisins, notamment le Maroc et l'Algérie, et offrir aux populations qui ont souffert pendant cinquante ans dans les camps de réfugiés la possibilité de retrouver leurs villages et leurs familles ». Il a souligné que cette approche s'inscrit dans une continuité historique : « Le Maroc a été la première nation à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis il y a plus de deux siècles, et aujourd'hui les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux reconnaissent la souveraineté du Maroc sur son Sahara et l'autonomie comme solution réaliste au conflit régional ». Dans le même esprit, le diplomate a insisté sur l'importance de la patience et de la vision stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, rappelant que « le Souverain a toujours agi selon le principe de ne pas avoir de vainqueur ni de vaincu, tout en défendant fermement l'intégrité territoriale du Maroc sur son Sahara ». M. Omar Hilale a insisté sur le caractère cumulatif et continu de cet aboutissement, rappelant qu'il représente « l'aboutissement du Trône, de Sa Majesté le Roi, du peuple et de la cause sacrée du Sahara. C'est également le résultat de cinquante années d'efforts diplomatiques, de patience et de travail, ainsi que d'initiatives économiques sur le terrain et à l'international ». Selon lui, cette reconnaissance confirme « le principe et l'acte d'allégeance de la population du Sahara à la Monarchie Royale, la Monarchie Alaouite, et aux Monarchies précédentes ». Le diplomate a invité la communauté internationale à constater les transformations économiques et sociales dans le Sahara marocain. « Vous devez venir à Laâyoune et Es-Semara, vous verrez l'essor économique. Peut-être à l'occasion de la journée de l'Unité ». Il a conclu en soulignant le lien historique et stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc, tout en saluant la coopération entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président Trump pour cette étape historique.