Washington s'apprête à écrire les premières lignes du Mondial 2026. Ce vendredi, le tirage au sort dévoilera les groupes d'une compétition élargie à 48 équipes, où le Maroc et les autres prétendants découvriront leur feuille de route vers la gloire. Le compte à rebours est lancé. À six mois du coup d'envoi de la Coupe du Monde 2026, la planète football a les yeux rivés sur Washington. Ce vendredi, le prestigieux Kennedy Center sera le théâtre du tirage au sort de la phase de groupes, un moment crucial qui scellera le destin des 48 nations en lice pour le trophée le plus convoité. L'événement, qui se déroulera en présence de dignitaires et de légendes du sport, promet de donner le ton d'une compétition qui s'annonce déjà historique. Pour cette première édition à 48 équipes, co-organisée par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, les règles du jeu ont été pensées pour maximiser le spectacle. Les sélections ont été réparties en quatre chapeaux, véritables réservoirs de talents et d'ambitions, définis par le dernier classement de la FIFA. Dans le premier pot, les titans du ballon rond comme la France, l'Argentine, l'Espagne et l'Angleterre sont les têtes d'affiche, aux côtés des pays organisateurs. Une mesure de protection leur permet d'éviter les duels au sommet dès la phase initiale, à condition qu'ils dominent leurs poules respectives. Lire aussi : Mondial 2026 : le délai d'attente pour les rendez-vous de visa américain au Maroc réduit à 2 mois seulement L'un des principaux points d'intérêt sera le sort réservé aux équipes du chapeau 2, un groupe d'outsiders redoutables où figure le Maroc. Après leur épopée fantastique jusqu'en demi-finale au Qatar en 2022, les Lions de l'Atlas sont attendus au tournant et pourraient hériter d'un parcours semé d'embûches avec des adversaires potentiels comme la Croatie, la Colombie ou le Sénégal. La cérémonie suivra un rituel bien huilé, tirant au sort les équipes groupe par groupe, de A à L, pour établir la composition du premier tour. Au-delà des affiches, la FIFA dévoilera le lendemain le calendrier complet, précisant les stades et les heures des rencontres. Un véritable casse-tête logistique visant à concilier les impératifs de récupération des athlètes et la diffusion mondiale pour les milliards de téléspectateurs. Des garde-fous géographiques empêcheront, par exemple, que plusieurs équipes d'une même confédération (hors Europe) ne se retrouvent dans la même poule. Pour pimenter encore la compétition, une répartition stratégique des quatre meilleures nations mondiales empêche des chocs entre favoris comme Espagne-Argentine ou France-Angleterre avant une hypothétique finale. L'attente est à son comble, et chaque supporter retient son souffle, espérant un tirage clément pour son équipe de cœur dans sa quête pour succéder à l'Argentine sur le toit du monde.