Les trois Bureaux politiques composant la Fédération de Gauche Démocratique (PSU-PADS-CNI ) invitent leurs militants, à garantir les conditions nécessaires à la réussite de leur fusion, dans un communiqué rendu public après la réunion qu'ils ont tenu dimanche 9 juillet à Casablanca. Les membres des Bureaux se sont penchés sur la situation politique, économique, sociale et culturelle du pays, ainsi que sur la position de la gauche et ses perspectives de travail pour améliorer cette situation. La FGD s'inquiète également de la régression perçue au niveau des droits et libertés, et l'élargissement des différences entre les citoyens. Ces observations faites, la fusion des 3 partis devient une nécessité en vue de lutter ensemble, dans le cadre d'un plan social démocratique commun. Ainsi, après une 1ère unification en 2007, regroupant le Parti socialiste unifié, le Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste et le Congrès national Ittihadi, sous le nom de l'Alliance de la gauche démocratique, et sa mutation en la Fédération de la Gauche Démocratique en janvier 2014, l'heure est pour un bloc plus soudé que jamais. En effet, selon le député de la FGD Mustapha Chennaoui contacté par Panorapost, l'idée de fusion en un seul parti a germé depuis bien longtemps, mais l'atmosphère générale ne servait pas son application. Aujourd'hui par contre, les 3 partis sont prêts à s'accorder sur une vision commune, afin de servir au mieux les plans de la gauche pour un Maroc démocratique. La fusion du PSU, du PADS et du CNI est prévue pour être scellée, au moins une année avant le scrutin législatif de 2021, selon M. Chennaoui. La FGD compte tenir plusieurs rencontres dans l'intention de finaliser sa décision.
