Le chauffeur d'un véhicule de M'dina Bus a perdu le contrôle de son bus, jeudi 28 au petit matin, sur le boulevard Driss El Harti, dans le quartier Moulay Rachid, à Casablanca et son engin a fauché plusieurs personnes. Bilan : plusieurs blessés, dont certains grièvement. La société réagit… « Ce jeudi 28 décembre 2016, l'autobus desservant la ligne 97 a dévié de son chemin et a percuté l'extérieur d'un café du boulevard Driss El Harti, Quartier Sbata – Ben M'sik Sidi Othmane. Le bus venait de quitter le terminus Anassi et de démarrer son trajet avec à bord une dizaine de personnes en plus du chauffeur. Se trouvant sur une chaussée mouillée à cause de la pluie, le conducteur a tenté de freiner mais a glissé sur une flaque d'huile, perdant ainsi le contrôle du véhicule. Ce dernier est monté sur le trottoir et a percuté les bâches latérales du café Challoukh ainsi qu'un poteau d'éclairage public. Six blessés sont à déplorer, dont deux graves mais pas en état critique ; tous les passagers du bus ont été immédiatement pris en charge et transportés aux centres hospitaliers Ibnou Rochd et celui de Ben M'sik Sidi Othmane afin de recevoir les soins nécessaires. Les agents de la sûreté nationale et les équipes de M'dina Bus ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances détaillées de l'accident et suivent de très près l'état des victimes dont plusieurs ont déjà quitté l'hôpital en cette fin de matinée. D'après les premières données de la salle de contrôle et du suivi GPS du parc des autobus, il s'avère que le bus roulait à une vitesse ne dépassant pas les 50 km/h et que l'accident a été aggravé par des facteurs externes ». Et puisqu'une enquête interne sera menée par la societé Mdina Bus, il serait utile qu'elle se penche sur l'état mécanique de ses véhicules, et surtout, au-dessus de tout, sur la qualité de ses chauffeurs, qui roulent généralement aussi vite que mal, avec des bus souvent à l'état d'épave, ne tenant que par la poussière, bondés de passagers et slalomant entre les voitures, les motos, les piétons, omettant bien trop souvent de marquer les stops et les feu rouges… Dans son communiqué, la société indique que son véhicule ne roulait pas à plus de 50 km/h, ce qui est déjà une vitesse élevée sur le Boulevard el Harti.