Dans un communiqué, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d'investissement (BEI), la Banque de développement du Conseil de l'Europe (CEB), le Fonds monétaire international (FMI) et le Groupe de la Banque mondiale (GBM) ont indiqué qu'"en plus de la catastrophe humaine dévastatrice qui se déroule en Ukraine, la guerre perturbe les moyens de subsistance dans toute la région et au-delà". Les attaques "causent d'immenses souffrances, entraînent des déplacements massifs de population, menacent la paix et la sécurité internationales et mettent en péril les besoins sociaux et économiques fondamentaux des populations du monde entier", ajoutent-elles. Les répercussions seront considérables avec notamment une réduction de l'approvisionnement en énergie et en denrées alimentaires et une augmentation des prix et de la pauvreté "qui entraveront la reprise post-pandémique dans le monde entier". "L'ensemble de l'économie mondiale ressentira les effets de la crise sous la forme d'un ralentissement de la croissance, de perturbations des échanges et d'une inflation plus forte, ce qui nuira surtout aux plus pauvres et aux plus vulnérables", regrettent les institutions. Les pays, en particulier ceux qui sont voisins de l'Ukraine, subiront des perturbations dans le commerce, les chaînes d'approvisionnement et les transferts de fonds, ainsi qu'une augmentation des flux de réfugiés, note le communiqué, soulignant que l'incertitude accrue des investisseurs aura des répercussions sur le prix des actifs et pourrait même entraîner des sorties de capitaux des marchés émergents. Les institutions rappellent qu'elles ont réagi en apportant un soutien d'urgence à l'Ukraine et à ses voisins, tout en appelant à travailler ensemble pour coordonner les réponses sur le plan financier et politique afin de maximiser l'impact sur le terrain.
