Cours de cassation a confirmé, ce jeudi, la peine rendue en appel à l'encontre de l'ancien directeur de publication du quotidien Akhbar Al Yaoum, condamné à 15 de prison ferme pour «traite d'êtres humains», «abus de pouvoir et d'autorité à des fins d'exploitation sexuelle» et «menace contre deux individus à la fois». Cette peine est déjà alourdie, par rapport à celle prononcée en première instance et condamnant le journaliste à 12 ans. En substance, la Cour de cassation a confirmé l'irrecevabilité des requêtes déposées auprès de la juridiction pour une révision de la peine. En appel, le Parquet avait requis 20 ans de prison ferme. Pour leur part, les avocats de la partie civile compteraient également saisir l'instance, estimant que les indemnisations ne seraient pas «à la hauteur du préjudice subi». En plus de sa peine de prison, Bouachrine a été condamné en première instance, en 2018, à verser une amende de 200 000 dirhams. En appel, sa peine a été assortie d'une amende revue à la baisse, fixée à 100 000 dirhams.