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Ibiza : 84 ans de prison requis contre le Marocain qui a poignardé 11 personnes
Publié dans Yabiladi le 21 - 01 - 2013

La petite île d'Ibiza à l'athmosphère rythmée par la musique des boîtes de nuit est actuellement troublée par le procès d'un homme : le Marocain Mohaled E.B. Il y a deux ans, il a poignardé 11 personnes, presque au hasard, dans les rues de Sant Antoni. Le procureur requiert 84 ans de prison
Pour le procureur, le souffle de folie meurtrière qui a saisi Mohamed E.B., le 23 février 2011, mérite 84 ans de prison, rapporte le journal de Majorque. Ce jour là, le Marocain de 45 ans, s'était saisi d'un petit couteau de cuisine et d'un maillet en bois avant de descendre dans les rues du centre ville de Sant Antoni, petite ville de l'île d'Ibiza, en Espagne. Il avait poignardé 11 personnes avant d'être arrêté par la garde civile. Son procès se tient, en ce début d'année, au tribunal provincial de Palma. Le jury se réunira les 24, 25, 29 et 30 janvier pour livrer son verdict final.
La réquisition de 84 ans de prison est due au nombre d'agressions et à la possibilité, en Espagne, de condamner à une peine qui soit la somme des peines encourues pour chaque acte criminel commis, indépendamment de l'âge de l'accusé. Pour le procureur, Mohamed E.B. doit purger 7,5 ans de prison pour chacune de ses 9 tentatives de meurtres, plus 15 ans pour être parvenu à tuer une dixième personne, et 2 ans de prison pour avoir agressé la onzième personne sans intention de la tuer.
Au bord du gouffre
Le 23 février 2011, le Marocain, qui vivait à Ibiza en situation régulière, depuis plusieurs années, a quitté l'hôtel dans lequel il vivait depuis quelques temps, un petit couteau de cuisine et un maillet en bois à la main. Pendant une demi-heure, peu après midi, le Marocain crée la panique dans les rues du centre ville. Il entre ensuite dans plusieurs commerces et parcourt les rues avoisinant, poignardant toutes les personnes qui se trouvaient sur son passage.
Parmi elles, un couple. Mohamed E.B. entre dans une supérette. Après avoir frappé, un homme de 48 ans, il se dirige vers une femme, qui n'est autre que son épouse, que Mohamed poignarde, à son tour, dans le dos. Il sera finalement arrêté par la garde civile hospitalisé ensuite, en même temps que ses victimes, car il s'est scarifié au moment de son arrestation. Tous se remettront lentement de leur blessure sauf un homme qui perd définitivement un œil et l'épouse dont le mari décède finalement, près d'un mois plus tard, le 30 mars, à l'hôpital.
Il connaissait ses victimes
Si le drame a des allures de crise de folie, la justice espagnole en a décidé autrement, car l'homme possédait déjà, au moment des faits, un casier judiciaire chargé et connaissait plusieurs de ses victimes. Mohamed E.B. avait été condamné pour trafic de drogue et violences familiales. Son passage à l'acte peut s'expliquer par sa situation économique et familiale. Son petit restaurant de kebbab ne fonctionnait plus. Il avait dû fermer et le vendre.
Une situation économique tellement difficile qu'il avait également été expulsé de sa maison. C'est pour cette raison qu'il vivait dans un petit hôtel, au moment des faits. Il était donc un habitué du quartier. S'il a frappé indistinctement toutes les personnes qui étaient à proximité, il connaissait au moins quatre de ses victimes : trois employés du super marché dans lequel il se rendait fréquemment et le propriétaire de l'auberge où il vivait.


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