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« FALI NTA », et si le Maroc avait une fête nationale du baiser
Publié dans Yabiladi le 10 - 02 - 2013

Nous ne disposons pas d'études exactes relatives au baiser, ses effets, conséquences et surtout à l'engouement qu'il suscite auprès d'une large audience nationale, mais aussi à l'envergure internationale.
Sigmund Freud fait partie des précurseurs qui se sont penchés sur ce phénomène humain afin de dévoiler l'énigme du baiser et le charme d'un cœur en faiblesse. D'après ses observations, accidentelles au début et empiriques par la suite, le baiser est dû au souvenir de l'homme réduit à l'état nutritionnel du nourrisson, tétant le sein de sa mère. Il a appelé cette étape : «stade oral», tout en ajoutant 2 autres étapes qui seraient décisives sur le plan du développement affectif de l'homme : «le stade anal» et le «stade génital».
Le baiser est bel et bien le fils légitime de l'amour qu'on pourrait qualifier de «lampe». C'est la raison pour laquelle elle ne pourrait dire à une personne malheureuse, phobiotique et incapable de s'acquitter de sa dette de haine: «Ecoutez, je ne veux pas éclairer votre chemin !» Dans ce cas là, il ne s'agirait plus d'une lampe, car l'amour est comme la lampe : Tous les deux ne croient qu'à «l'absolu», à «l'impératif», à un «impératif catégorique kantien». Comme l'art, il n'y a pas «d'art propre» et «d'art malpropre». L'art tout court. Dans toute son universalité. Nous n'avons pas oublié le terme «art dégénéré» (Entartete Kunst) des nazis, destiné à vilipender «l'art moderne» et tout ce qui se rapporte à la modernité, au progrès et à la prospérité. Au lieu de préconiser le droit de la raison, quelques uns de nos compatriotes préfèrent se donner une cure de rajeunissement et d'infantilisme à outrance, tout en puisant dans le droit de l'humeur et du maboulisme (mahboul).
Toutefois, l'amour n'est pas compliqué, c'est comme la conduite d'un petit taxi. Pourtant, le conducteur, le voyageur représente un danger. Nous sommes tenus aujourd'hui, surtout en tant de crise, de faire preuve d'amour, de civilité, de bienveillance et de délicatesse ; c'est pour cela qu'il est absolument nécessaire de célébrer le «jour de l'amour» le 14 février à 14.14 heures qui deviendra par la suite «fête nationale», tout en ayant comme devise: «FALI NTA», terme dérivé de «Valentin». Et il faudrait descendre dans les rues et boulevards du Royaume afin de célébrer ce «jour de l'amour».
Notre tourisme ne connaîtra pas une relance ni un essor considérable, si la politique sectorielle de cette industrie qui assure de l'emploi à plus de 450 000 marocaines et marocains, n'est pas innovante, courageuse et solidaire. Il faut que les politiques nationales de ce secteur ne sombrent pas dans les «slogans insipides, délavés et pharaoniques» : «vision 2020», «vision 2040» et pourquoi pas «vision Caviar et Champagne pour tout le monde». Les déboires et déconvenues de la station de Saïdia ont bien donné de la tablature aux ambitions des professionnels ; et ils ont bien démasqué les carences et beaux mirages qu'on avait miroités aux décideurs locaux.
Beaucoup de pays ont su tirer profit du «Valentin Day», comme les pays asiatiques par exemple, afin d'attirer le plus grand nombre possible de touristes et ainsi commercialiser leurs produits locaux et leur destination. Et nous, qu'est-ce qu'on fait ? WA LA ZEFTA ! On sillonne le globe, sans boussole ni véhicule, tout en produisant des ragots embrouillés et mystérieux qui ont su survivre à toute sorte de réhabilitation et décomposition.
Pourquoi ne pas descendre dans les rues et boulevards le 14 février à 14.14 heures et s'étreindre comme on le fait des millions de fois chaque jour au Royaume? Cet exploit sera enregistré dans le «Guiness Book des Records» ; il faut s'imaginer 35 millions de personnes qui s'étreignent en même temps. L'accolade fait bel et bien partie de notre vie quotidienne, tradition et mœurs ; uniquement la synchronisation sera de mise. UN CHALLENGE !


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