Le mardi 29 juillet 2025, la Cour d'appel de Rabat a rendu son verdict dans l'affaire de Boubker El Ouankhari, membre influent du Secrétariat général du Cercle politique d'Al Adl Wal Ihsane et secrétaire national de sa branche jeunesse. Le tribunal a confirmé la sentence initiale : une peine de 10 mois de prison avec sursis, une amende de 5 000 dirhams, ainsi que 25 000 dirhams de dommages et intérêts. Boubker El Ouankhari avait été interpellé le 21 février 2024 devant l'ambassade d'Arabie Saoudite à Rabat, alors qu'il tentait de comprendre pourquoi son visa pour la Omra lui avait été refusé. Après son arrestation, il a été emmené au poste de police de Souissi. Le parquet a décidé de le poursuivre pour «insulte à un fonctionnaire public», en état de liberté. Dans un communiqué, la Jeunesse d'Al Adl Wal Ihsane a dénoncé cette décision judiciaire comme «injuste», soulignant que le tribunal n'a pas pris en compte l'absence de preuves, les contradictions dans les témoignages, et le manque d'éléments matériels ou moraux pour étayer l'accusation. Ils estiment que les poursuites contre El Ouankhari relèvent d'une vendetta politique, en raison de ses positions claires et de son engagement dans la défense des droits du peuple marocain, son soutien actif à la cause palestinienne, et son opposition ferme à la normalisation.