DR ‹ › Manchester United a exprimé sa vive frustration envers la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) après le refus de cette dernière de libérer l'international marocain Noussair Mazraoui pour le match de Premier League contre Bournemouth, qui s'est soldé par un nul 4-4 lundi dernier, soit à peine six jours avant le début de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) pour le Maroc. Mazraoui, convoqué pour rejoindre la sélection marocaine pour le tournoi organisé au Royaume, n'a pas pu participer au match malgré une décision de la FIFA datant du 3 décembre, qui permettait aux clubs de conserver leurs joueurs jusqu'au 15 décembre, au lieu de les libérer 14 jours avant le début de la compétition. Selon BBC Sport, Manchester United a porté l'affaire devant la FIFA. Cependant, l'instance mondiale n'a pas contraint le Maroc à libérer Mazraoui, réitérant son appel aux fédérations et aux clubs à résoudre ces différends par des discussions bilatérales menées «de bonne foi». Bien qu'il se soit entraîné avec United tout au long de la semaine et ait maintenu un comportement professionnel, Mazraoui a finalement rejoint le camp marocain. Cette décision a suscité une grande frustration à Old Trafford, des sources du club affirmant que United se sentait lésé, notamment par rapport à l'attitude plus conciliante de pays comme le Cameroun et la Côte d'Ivoire, qui ont accepté de retarder la libération de Bryan Mbeumo et Amad Diallo respectivement. À l'approche de la Coupe d'Afrique des Nations au Maroc, la décision de la FIFA de limiter la disponibilité des joueurs à seulement sept jours a une nouvelle fois ravivé les tensions à travers le continent, perturbant les préparatifs des clubs et relançant le débat sur les règles de libération internationale.