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France : Les prothésistes dentaires dénoncent la concurrence du Maroc
Publié dans Yabiladi le 12 - 10 - 2013

Les prothésistes français sont en colère. La concurrence des pays d'Asie et du Maghreb, dont le Maroc, fait couler le secteur au niveau local. Ils sont montés au créneau et dénoncent l'usage de matériaux nocifs pour la santé dans la fabrication des prothèses, notamment dans les laboratoires du royaume chérifien. Des accusations qui indignent les spécialistes marocains. Détails.
«La menace [du secteur de la prothèses dentaire, ndlr] la plus immédiate provient des prothèses low cost, qui inondent le marché. Ces prothèses fabriquées en Asie et au Maghreb n'offrent aucune garantie quant à la solidité et à l'innocuité des matériaux utilisés», dénonce Isabelle Dutel, meilleur ouvrier de France 1997 et fondatrice d'établissements de formation, rapporte Challenges.fr. En d'autres termes, elles sont dangereuses.
Usage de matériaux nocifs à la santé ?
Ils se disent poussés à tirer la sonnette d'alarme car, plusieurs laboratoires locaux «sous-traitent tout ou partie de la fabrication des prothèses qui leur sont commandées, indique la même source, soulignant qu'«un implant réalisé en France pour un coût de 150 euros, peut être produit au Maroc […] pour 25 à 50 euros».
Selon Mme Dutel, les personnes acceptant de porter des prothèses issues de ces industries mettent leur santé en danger. «Le support de la prothèse [fabriquée notamment au Maroc, ndlr] peut contenir un matériau toxique, le Béryllium, connu pour dérégler le système immunitaire des personnes allergiques ou devenues sensibles en raison d'un contact prolongé», affirme la prothésiste.
«La qualité de la prothèse au Maroc est la même que partout ailleurs dans le monde»
Des affirmations que les professionnels marocains jugent exagérés et loin de la réalité. «C'est aberrant !, s'indigne face à Yabiladi Docteur Amal Bennis. Ça fait 22 ans que je suis dans ce métier. C'est vrai qu'il peut y avoir des fois des petites choses à corriger, mais concernant la qualité, il n'y a rien à dire». D'après le docteur, les laboratoires marocains sont munis des meilleurs appareils et «c'est d'ailleurs pourquoi les grands laboratoires européens sous-traitent chez nous».
Le Docteur Hicham Benbrahim, un spécialiste en implantologie à Casablanca, est très surpris par ce que dénoncent les prothésistes français. «C'est la première fois que j'entends cela !», s'exclame-t-il. «La qualité de la prothèse au Maroc est la même que partout ailleurs dans le monde, notamment en France», ajoute le spécialiste. D'après lui, les produits utilisés par les professionnels marocains répondent parfaitement aux normes internationales. «Nous importons, entre autres, de la céramique Ivoclar et Vita, deux marques allemandes très connues dans le monde, la japonaise Noritake également, pour ne citer que cela», explique l'implantologue, soulignant que «90% des prothésistes ici [au Maroc, ndlr] travaillent avec de la céramique de qualité».
Concernant particulièrement le Béryllium dont parlent les prothésistes français, aucun des deux docteurs ne veut s'avancer à l'affirmatif. Pour cela, il faut un technicien, que nous avons tenté en vain de joindre. «Ce que je sais, c'est que nous importons des matériaux de très bonne qualité qui répondent aux standards internationaux».
«Il ne faut pas généraliser»
Fort de ses 17 années d'expérience dans la médecine dentaire et 13 ans dans l'implantologie, Dr Benbrahim reconnait qu'il y existe, au Maroc, une minorité de prothésistes qui importent des produits bas de gamme, «provenant de Chine». «Ce sont eux qui peuvent mettre en danger la santé des personnes. Mais, il ne faut pas généraliser», refuse-t-il.
Les cabinets du Dr Bennis et du Dr Benbrahim sont habitués aux patients Français, Belges et même Suisses et d'après le dernier, ceux-ci sont toujours satisfaits. «On ne peut pas poser n'importe quoi dans la bouche des patients», confie l'implantologue, soulignant que nombreux sont les Européens qui arrivent au Maroc avec des prothèses de mauvaise qualité posée dans leurs pays.
Selon les deux professionnels, le problème des prothésistes français est simple. Ils n'arrivent pas à suivre la concurrence maghrébine en générale et marocaine en particulier. Or, en se ravitaillant au Maroc, ces laboratoires cherchent à minimiser les coûts beaucoup trop élevés dans l'Hexagone. «Le gagne-pain des prothésistes français, c'est la prothèse dentaire et non les soins. Si un prothésiste ne fait pas de la prothèse, il ferme son cabinet», affirme avec certitude Dr Benbrahim.


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