L'Italie est secouée par un nouveau scandale : Berlusconi aurait eu une relation avec une adolescente marocaine. Le procureur adjoint de Milan (nord-est) a entendu la Marocaine dans le cadre d'une enquête ayant débouché sur la prostitution et la drogue à Milan. La jeune fille a déclaré avoir rencontré Silvio Berlusconi, quand elle était mineure, et visité à plusieurs reprises la villa San Martino, résidence du «Cavaliere» à Arcore près de Milan. Alors que le chef du gouvernement italien et son fils aîné Piersilvio ne sont pas complètement blanchis dans une affaire de fraude fiscale, Silvio Berlusconi fait encore parler de lui. Même s'il se veut anti-Berlusconi, le journal italien Il Fatto Quotidiano a révélé l'affaire le mardi, avec réserves. Et pour cause ? Selon la même source, les dépositions de la Marocaine surnommée «Ruby R.», sont pleines de zones d'ombres. Les enquêteurs sont jusqu'à présent restés prudents, et ce pour plusieurs raisons. Non seulement Ruby R., qui aurait 17 ans maintenant (18 ans selon d'autres sources) aurait un passé tumultueux. Elle aurait quitté le domicile familial en Sicile, à l'âge de 16 pour rejoindre la capitale européenne de la mode, Milan. Mais aussi et surtout, face au comportement du Cavaliere, il n'est pas à l'abri d'un chantage. Ruby R. n'est peut-être pas crédible à leurs yeux, mais ses confidences ont permis de découvrir certaines vérités. Berlusconi au cœur d'un nouveau scandale de jeu érotique ? Depuis mardi, de nombreux journaux ont évoqué les présumées frasques de Silvio Berlusconi, comme l'a rapporté Il Fatto Quotidiano. Ruby R. a révélé à l'Italie entière, les nouveaux jeux érotiques de Berlusconi, intitulé «bunga bunga». Une pratique enseignée au fondateur de «Forza Italia» par un certain Mouammar Kadhafi, selon l'hebdomadaire français, Le Point. D'après cette même source, Ruby R. a été arrêtée le 27 mai dernier pour une accusation de vol. La jeune fille aurait été libérée à la suite d'un coup de fil de Berlusconi : «il faut relâcher la jeune fille, c'est une parente de Hosni Moubarak». Toutefois, l'enquête qui s'est poursuivie, a amené la Marocaine à faire d'autres confidences plus ou moins graves. Convoquée deux mois plus tard par un juge, elle a déclaré avoir été en contact avec Berlusconi à Arcore par l'intermédiaire de Lele Mora, un agent de stars télévisées proche du Cavaliere et d'Emilio Fede, un présentateur du journal télévisé sur une chaîne de télévision de Berlusconi. «J'étais la seule femme à ne pas être nue» au domicile du Cavaliere, a précisé la jeune femme au juge. Si elle a également confié n'avoir pas eu de relation sexuelle avec le président du Conseil, elle a néanmoins reçu de lui, la somme de 150 000 euros en 3 mois et des bijoux. Le cas de Ruby R. rappelle l'affaire de Noemi Letizia, du nom de la jeune fille qui aurait reçu un collier en or de Berlusconi le jour de ses 18 ans, en avril 2009, et celle des escort-girls en juin de la même année. L'épisode de Noemi Letizia avait poussé la femme du Cavaliere, Miriam Raffaella Bartolini, plus connue sous le pseudonyme de Veronica Lario, a demander le divorce. La semaine dernière, elle a réclamé à nouveau 3,5 millions d'euros par mois à son époux pour le divorce. Les anciens époux semblaient parvenir à un accord à l'amiable, mais Berlusconi avait proposé une somme de 1,8 millions d'euros par mois, montant jugé «insuffisant» par Veronica Lario.
