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"En las grandes ciudades se sigue machacando al colectivo inmigrante"
Publié dans Yabiladi le 21 - 03 - 2011

Ahmed Khaldi (Casablanca, Marruecos, 1963) lleva 21 años en España, de los cuales, los últimos 20 los ha pasado en Jerez. Retrato.
Llegó a nuestro país como turista, a Almería, y sin hablar nada de español. Encontró trabajo en El Ejido. Allí afirma que lo pasó "muy mal", porque en aquellos tiempos a los marroquíes no les alquilaban una casa para poder dormir y al final tuvo que hacerlo debajo de un puente junto a otros compatriotas. Así y todo, se las arreglaron de tal manera que al final tenían agua potable y luz gracias, entre otras cosas, a la ayuda que recibieron de una cooperativa.
Posteriormente fue a Jaén, a recoger aceitunas, y luego vino a Jerez porque tenía familia y amigos aquí. Contactó con CEAIN y allí estuvo dando clases de español, colaborando con ellos como voluntario y llevando el tema de la inmigración. Hasta ahora.
Ahmed es mediador intercultural entre España y Marruecos, máster en inmigración por la universidad de Comillas de Madrid y realiza cursos sobre temas jurídicos, sociales, sobre el menor y sobre maltrato y también lleva adelante un programa de la Junta que trabaja entre el norte de Marruecos y el sur de España. Además, es presidente de Justicia pro Inmigrantes, con sede en calle Larga.
Ahmed, cuando se le pregunta sobre el racismo, distingue entre Jerez y España. Así, en nuestra ciudad dice que "no hay tanto racismo con respecto a otras ciudades de España. No digo que no haya, pero no como en otros sitios. Jerez es una ciudad integradora, muy abierta. Existe el racista, porque hay veces que hasta entre amigos, si hay una discusión, puede saltar alguno con que si el moro tal y cual, y aunque sea en broma lo sentimos". Además, alaba el trabajo que realiza el gobierno local con la comunidad marroquí. "Tenemos los mismos derechos que los demás a la hora por ejemplo de acceder una vivienda", afirma. Esta percepción cambia cuando se le comenta si pasa lo mismo a nivel nacional, sobre todo en las grandes capitales como Madrid o Barcelona, donde afirma que "se machaca al colectivo inmigrante. Los trabajadores que trabajan en servicio doméstico la mayoría son mujeres y muchos se aprovechan de ellas por la crisis y encima les pagan una porquería".
Ahmed está casado con una jerezana y tiene tres hijos y, además puede votar, un derecho que no disfrutan aquellos marroquíes que, a diferencia de él, no disfrutan de la nacionalidad española ya que entre España y Marruecos no existe un convenio que lo permita. "Eso es otra forma de racismo para un colectivo formado por 500.000 personas en este país".


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