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Gouvernement : Face au malaise des militants plusieurs leaders du PJD appellent à l'unité
Publié dans Yabiladi le 27 - 03 - 2017

Au lendemain de l'annonce de la participation de l'USFP au prochain gouvernement dirigé par Saâdeddine El Othmani, la formation politique d'Abdelilah Benkirane reste secouée entre les voix de ceux qui désapprouvent et ceux qui tentent de justifier une telle mesure. Au point que plusieurs leaders du parti de la Lampe se sont transformés en sapeurs-pompiers dans l'optique de calmer les esprits et appeler à l'unité. Détails.
Contrairement aux attentes, l'annonce de la composition de la nouvelle coalition gouvernementale samedi soir n'a pas été un soulagement pour tout le monde. Alors que les Marocains se sont élancés vers les réseaux sociaux, tantôt pour ironiser sur les différentes informations relatives au prochain gouvernement, tantôt pour les dénoncer, les leaders du Parti de la justice et du développement (PJD) vivaient, eux, des moments difficiles. Face à la position délicate, se résumant en la participation de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) au prochain exécutif, au lendemain du limogeage d'Abdelilah Benkirane, plusieurs PJDistes ont eu recours à Facebook pour dénoncer cette volte-face.
Yatim et l'alliance Annahda-Nidaa Tounes pour justifier la coalition PJD-USFP
Face à ceux qui ont publiquement annoncé leur désaccord et leur intention de démissionner, à l'instar de Driss Benrahhou de la province d'El Haouz, plusieurs ténors du parti de la Lampe ont tenté de jouer les pompiers, préférant mettre en avant l'unité de la formation politique d'obédience islamiste. Parmi eux, Mohamed Yatim, député parlementaire et membre du secrétariat général. Dans une tentative innovante pour justifier les choix de Saâdeddine El Othmani, l'ancien secrétaire général de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a préféré comparer ce qui se passe actuellement au Maroc aux événements survenus en Tunisie au lendemain de la deuxième élection post-printemps arabe. L'occasion pour lui de faire le rapprochement entre l'alliance entre les islamistes du parti tunisien Ennahdha et les modernistes de Nidaa Tounes et la coalition composée outre les composantes de l'ancien gouvernement, par le PJD et l'USFP. Mohamed Yatim a même publié un article de Rached Ghannouchi, leader d'Ennahdha, dans lequel il justifie cette alliance en évoquant les «intérêts suprêmes de l'Etat». Dans un autre statut, il détaille un peu plus son idée.
«Rappelons-nous d'une expérience proche du Maroc. Celle de la Tunisie où le Mouvement Ennahdha avait librement et consciemment décidé de quitter le gouvernement pour s'allier avec Nidaa Tounes. Ennahdha est sorti vainqueur et uni puisqu'il deviendra la première force du Parlement tunisien et le premier parti organisé et actif au moment où les autres formations sont déchirées. La Tunisie est comme le Maroc, pays du penseur Ibn Khaldoun.»
«Concessions» dans un moment moins difficile, selon Maelainine et Balaji
De son côté, Amina Maelainine a estimé que sa formation politique a présenté «toutes les concessions». «Disons que le PJD a présenté toutes les concessions et continuent avec l'accueil de l'USFP et l'annonce de la composition du gouvernement». Qualifiant le limogeage d'Abdelilah Benkirane de «la plus grande et plus difficile concession», elle rectifie ensuite le tir, préférant poser plusieurs questions sur «ce que les autres ont présenté comme concessions pour ce pays» avant de passer à l'unité du parti.
«Il faut souligner que l'unité du parti est une vraie ligne rouge et ceux qui connaissent le parti savent très bien que tout le débat en interne est un exercice bénéfique et sain. Il est naturel de donner aux gens le droit de s'exprimer sur la douleur et les maux de ce tremblement et qu'ils rassemblent leur force pour continuer la lutte.»
Le troisième PJDiste à s'exprimer sur la participation de l'USFP au prochain exécutif est Abdeslam Balaji, qui a adressé aux membres de son parti un message appelant à «s'unir, supporter et soutenir les décisions du Conseil national et du secrétariat général». Abdeslam Balaji de rappeler d'autres «moments difficiles» du PJD :
«Il y a eu des moments encore plus difficiles que celui que nous vivons aujourd'hui. Vous vous rappelez de la crise de 2003 où nous n'avions pas pu compléter les listes de plusieurs circonscriptions à cause du flou autour de l'avenir du parti. Vous vous rappelez des procès et des arrestations de 2009 et 2011.»
Le président de l'Association marocaine de la finance islamique a aussi fait savoir qu'«à chaque fois, le parti sort gagnant et triomphant». «La situation récente semble moins difficile, à condition que nous maintenions notre unité et notre cohésion. Nos ennemis veulent nous diviser et nous devons les décevoir», conclut-il.
Article modifié le 27/03/2017 à 21h40


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