découverte du cadavre d'une femme de nationalité marocaine, samedi 31 mars dans la commune de Roquetas de Mar (sud de l'Espagne), «préoccupe» les représentants de la communauté musulmane de la province d'Almería. Ces derniers réclament «aux autorités espagnoles qu'elles fassent tout leur possible» pour mener à bien «une enquête sur [sa] mort», d'après le journal Ideal. «Nous voulons savoir qui l'a tuée», disent-ils. La victime, âgée de 48 ans, était célibataire et sans enfant, a indiqué Abdellah Zaitoumy, président de l'association Almohamadia, en contact permanent avec le frère et la sœur de la quadragénaire. Celle-ci résidait en Espagne depuis «presque dix ans», a-t-il ajouté. Elle était installée dans un logement en colocation au moment de sa mort. C'est d'ailleurs son colocataire qui a retrouvé son corps inanimé, samedi dernier. Peu d'éléments ont filtré sur les circonstances de sa mort. La Garde civile a simplement précisé que son corps présentait des traces de violence. Pour l'heure, il est exclu qu'il s'agisse d'un cas de féminicide. Le tribunal de Roquetas de Mar a requis le secret de l'instruction et interdit le rapatriement de son corps dans son pays d'origine ou son incinération, permettant toutefois qu'il soit enterré en Espagne. La famille a quant à elle pris contact avec le consulat du Maroc pour pouvoir, à terme, rapatrier le corps de la victime dans son pays d'origine. Son corps a été transféré à l'Institut de médecine légale (IML) d'Almería pour effectuer une autopsie, dont les résultats permettront son rapatriement ou non au Maroc.
