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Pacte de Marrakech : Le Premier ministre belge perd le soutien de sa coalition minoritaire
Publié dans Yabiladi le 19 - 12 - 2018

Une semaine après le vote du Pacte de Marrakech, le 10 décembre au Maroc, le Premier ministre belge perd sa majorité. Mardi, Charles Michel a lancé un appel pour bénéficier du soutien de l'opposition, qui a décliné la proposition, poussant le chef de l'exécutif à la démission.
A six mois des élections générales prévues le 29 mai 2019, le gouvernement belge n'aura pas tenu plus de dix jours, sur fond de polémique concernant la signature du Pacte de Marrakech. Le Premier ministre Charles Michel a, en effet, annoncé sa démission de l'intérieur du Parlement. Une déclaration transmise mardi sur la chaîne RTBF, après que son appel au soutient temporaire de l'opposition a essuyé un échec.
Plus tôt dans la journée, il a exprimé sa détermination à assurer la continuité d'un gouvernement minoritaire constitué d'une «coalition des volontaires». Mais cette action a trouvé son écho dans une motion de censure décidée par les partis d'opposition, principalement les socialistes et les Verts.
«Je dois bien constater que cet appel n'a pas convaincu. J'ai compris durant cette suspension de séance que cet appel n'a pas été entendu (…) Je dois donc respecter et prendre note de cette situation. Je prends la décision de présenter ma démission et mon intention est de me rendre chez le roi immédiatement.»
Discours de démission de Charles Michel au Parlement belge
Le Mouvement réformateur abandonné par la N-VA
Quelques jours plus tôt, la N-VA (extrême droite), appui principal de la coalition gouvernementale, a annoncé son retrait de l'exécutif après l'adoption du Pacte de Marrakech. En effet, la décision de ce vote favorable a été prise en coup de force par Charles Michel, à rebours de Theo Francken, alors secrétaire d'Etat à l'Asile et la migration aux couleurs du parti conservateur. Au cœur d'une vive polémique à ce propos au sein du gouvernement, le Premier ministre a pris la décision, en novembre dernier, de se rendre lui-même au Maroc pour voter favorablement le texte onusien relatif aux migrations sûres, ordonnées et régulières.
Pour Charles Michel, il est impossible que «la parole de la Belgique soit reniée pour des raisons électoralistes», d'autant plus que le pays s'est engagé, en septembre dernier à l'ONU, à signer ce texte. Le Premier ministre a affirmé ainsi qu'il y avait «une ligne qui ne pourrait être franchie», car elle raviverait «la crainte de voir émerger l'image d'un pays influencé par l'extrême droite à l'étranger».
A son retour du sommet mondial organisé à Marrakech, il a été rattrapé par le départ de la N-VA du gouvernement, suivi d'une marche organisée dimanche contre le Pacte, comme l'épisode le plus récent d'une série de crises politiques liées à cet accord pourtant non contraignant.
Le 1er ministre belge Charles Michel a présenté sa démission lâché par les nationalistes flamands qui lui reprochent la signature du pacte de Marrakech sur la "submersion" migratoire.
Une fake news est donc capable de faire tomber un gouvernement.
Quelle époque magnifique. pic.twitter.com/p5J2HQKI8c
— Guillaume Blardone (@gblardone) December 19, 2018
Retour à la crise politique
Cette démission précipitée contredit les propos précédemment tenus par Charles Michel lui-même, soutenant que si la N-VA se retire du gouvernement, ce dernier pourrait compter sur ses autres partenaires. Ayant reçu la démission du membre du Mouvement réformateur (MR), le palais royal belge a annoncé avoir reçu Charles Michel en audience et que le roi tenait sa décision en suspens.
Le Premier Ministre @CharlesMichel a été reçu en audience au #ChateauLaeken pour présenter la démission du gouvernement. Le Roi tient sa décision en suspens. pic.twitter.com/MAaC0G3bfV
— Belgian Royal Palace (@MonarchieBe) December 18, 2018
Ce matin, Benoît Lutgen, président du Centre démocrate humaniste (CDH) et Gwendolyn Rutten, présidente de l'Open Vld ont également été reçu pour une audience. Le roi Philippe de Belgique peut en effet garder Charles Michel à son poste, au sein d'un gouvernement de transition qui durera le temps de trouver un accord pour la formation d'une nouvelle coalition ou la tenue de nouvelles élections.
Cette crise politique annoncée rappelle celle de 2010, après un scrutin non concluant qui a laissé le pays sans gouvernement pendant 589 jours, rappelle Le Monde. Dans le temps, les divisions entre partis nationalistes flamands et communauté francophone ont constitué une aubaine pour les formations de l'extrême droite, dont la N-VA. Mais au vu des résultats des récentes communales, l'influence des conservateurs semble avoir perdu du terrain.


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