Maroc émergent : les défis de l'exercice 2026    Nidal Lahlou : "La vigilance reste de mise"    MAS : un nouveau président et un nouvel élan    Edito. Parce qu'il le vaut bien    NEET : Le poids persistant des jeunes interroge les politiques publiques    Revue de presse de ce mardi 12 août 2025    Marché boursier : TGCC, valeur la plus plébiscitée    Droits de douane: Trump prolonge de 90 jours la trêve commerciale avec la Chine    Aphrodisiaques vendus sur internet : les consuméristes montent au créneau    Enqûete : des taux "incommensurables" de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar    Le Festival Voix de Femmes revient à Tétouan pour sa 13e édition    Suspension temporaire du tronçon reliant Sidi Kacem et Meknès    La 16ème édition du Salon du Cheval d'El Jadida accueille le prestigieux "Title Show" des chevaux Pur-Sang Arabes    Le Maroc mène une médiation discrète pour la libération de l'ancien président nigérien Mohamed Bazoum... Les efforts vont-ils aboutir ?    Mali... Des signes de coup d'Etat révèlent le visage caché des manigances du régime algérien au Sahel    Liberté d'expression et sacralités : l'arrestation d'Ibtissam Lachgar relance le débat au Maroc    Arrivée à Casablanca d'enfants maqdessis pour participer à la 16e édition des colonies de vacances    L'été dans le Nord. Maroc Telecom électrise les plages    "Dbibina" : Jerando, c'est fini, à qui le tour ?    Le Maroc honore de sa présence le salon international du livre de Panama du 11 au 17 août    CHAN 2024 : victoire de l'Afrique du Sud face à la Guinée    Sahara marocain : Scénarii pour le dénouement du conflit    Ibtissame Lachgar placée en garde à vue suite à un poste blasphématoire    Données génétiques : Le Maroc est-il prêt à reprendre le contrôle ? [INTEGRAL]    Les taux d'intérêt enregistrent de nouvelles baisses au deuxième trimestre    Migration : Le Maroc, eldorado des retraités en Afrique    Interview avec Diallo Mamadou Bhoye : Tous, ensemble pour la nouvelle Constitution    Moussem Moulay Abdallah Amghar : Quand l'art de la photo et la scène électrisent 130 000 spectateurs    Fauconnerie / Reportage : La fauconnerie Lekouassem écrit l'histoire    Le festival «Iminig» Migration et Valeurs célèbre l'âme nomade entre racines et horizons    Nouveau corridor d'Amgala : un pas de géant dans le transport régional    Pollution marine : la méthode gagnante de Surfrider Maroc à Agadir    Maroc : Les détenus du Hirak du Rif en grève de la faim en solidarité avec Gaza et le Soudan    Palestine: entre victoires diplomatiques et guerre génocidaire    Ceuta : Des Palestiniens traversent à la nage pour demander l'asile    Tennis : Qualitifation inédite de l'équipe féminine du Maroc au Groupe II Europe/Afrique    Cinéma: Une partie du film bollywoodien « Captain India » tournée au Maroc en 2026    Gaza: Cinq journalistes d'Al Jazeera tués lors d'une frappe israélienne    Le temps qu'il fera ce lundi 11 août 2025    Les températures attendues ce lundi 11 août 2025    Ballon d'Or 2025 : le PSG dément toute pression ou restriction visant Achraf Hakimi    Royal Air Maroc renforce la connectivité « point-à-point » au départ de Marrakech vers la France et la Belgique    Settat : arrestation d'un élément imprégné de l'idéologie extrémiste de Daech    Vague de chaleur extrême: 12 départements français placés en vigilance rouge    Revue de presse de ce lundi 11 août 2025    Le journal chinois "Global Times" : Le Maroc sous la conduite du Roi Mohammed VI, un modèle africain exemplaire en développement et innovation    MAS de Fès : Mohamed Bouzoubaâ élu nouveau président du club    Cinéma, artisanat et terroir    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Polémique: La nomination des ambassadeurs par le Roi est-elle anticonstitutionnelle ?
Publié dans Yabiladi le 12 - 12 - 2011

La nomination des 28 ambassadeurs, mardi 6 décembre, continue à faire des remous sur la toile. Décriée par Mahdi Zahraoui, dans une tribune publiée sur yabiladi, la nomination d'un tiers des ambassadeurs avant même qu'un nouveau gouvernement soit nommé, est jugée anticonstitutionnelle. D'autres bloggeurs ont fait leur recherche de leur côté sans pour autant réussir à se mettre d'accord. Une semaine après l'annonce officielle des nominations, la polémique ne fait-elle que commencer ?
La blogosphère marocaine est en pleine effervescence. Après l'annonce mardi 6 décembre de la nomination de 28 ambassadeurs sur 94 par le Roi, les messages d'indignation se sont accumulés sur les sites communautaires et la twittoma. Dans une tribune adressée à yabiladi, Mahdi Zahraoui parle d'une «violation inouïe» de la nouvelle constitution adoptée par référendum le 1er juillet dernier. «En effet, la loi suprême du pays et qui s'élève au degré de la sacralité dans les pays démocratiques a été simplement bafouée dans tous les sens.», insiste Zahraoui. Et il n'est pas le seul à s'insurger de la sorte. Nombre de bloggeurs ont fulminé la nomination royale des ambassadeurs, et chacun y va de sa propre analyse, extraits de la nouvelle constitution à l'appui, arguant que «c'est désormais le Chef du gouvernement qui nomme aux emplois civils de la fonction publique, et non plus le Roi.». Mahdi Zahraoui s'étonne devant la «drôlerie du système». «il se refait une constitution à sa mesure avec ses sbires et conseillers, il la soumet à une campagne référendaire des plus grotesques, il échafaude un référendum avec un taux de participation plus que gonflé, il s'attaque aux boycotteurs par tous les moyens… Et après toute cette mascarade, il viole sa propre constitution et les règles qu'il s'est imposé à lui même !». L'article 49 de la toute fraiche constitution attribue, en effet, cette prérogative au Chef du gouvernement, sur proposition du ministre des affaires étrangères, puis le tout est soumis au conseil des ministres. Le Roi n'intervient qu'à la fin du processus afin d'accréditer les ambassadeurs pour qu'ils puissent, à ce moment seulement, gagner leurs missions diplomatiques respectives.
«Mascarade», «gâchis», et «pitrerie»
Quant à Ibn Kafka, le fameux «juriste marocain en liberté surveillée», il se réfère au compte-rendu donné lors de la cérémonie royale qui évoque des «dahirs de nomination» : «Ceci conforte l'analyse selon laquelle ces nominations seraient anticonstitutionnelles.». Le bloggeur Big brother réfute cette thèse. Pour lui, la nomination des ambassadeurs n'est en aucun cas anticonstitutionnelle puisqu'en attendant la nomination d'un gouvernement «Benkirane» et son investiture, c'est le gouvernement Abbas El Fassi qui tient les rênes et est dans ce cas appelé «gouvernement de transition» (un bulletin officiel l'affirmant a été publié le 29 novembre dernier), et est chargé d'expédier les «affaires courantes». Pour ceux qui «prétendent, écrit Big Brother, que la nomination des ambassadeurs ne rentre pas dans le cadre de ces «affaires courantes»», il répond que c'est «totalement faux». «Personne ne sait ce que c'est que ces affaires courantes. Seul le parlement à travers une loi organique qui se devait d'être votée -et cela n'a pas été fait- peut décider de la définition de ces affaires courantes.». Pour Ibn Kafka, cela n'excuse rien. Ces «nominations pouvaient attendre le prochain Conseil des ministres, que le Roi peut par ailleurs convoquer quand il le souhaite».
Pour l'heure, aucune réaction officielle n'a été relayée par la MAP. Le juriste bloggeur ne tarit pas en qualificatifs pour ce «happening» des nominations : «mascarade», «gâchis», et «pitrerie».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.