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«Les Sept vagues de l'amour» de Noureddine Mhakkak
Ecriture poétique et amour
Publié dans Albayane le 13 - 05 - 2013


Ecriture poétique et amour
Si la vie humaine était éternelle, la poésie n'aurait pas de raison d'être. C ‘est parce qu'elle ne l'est pas que le poète parle (Avant propos du Recueil de poésie : Cendres des années de mutisme de Habiba Zougui).
Pourquoi écrire ? Souvent on se pose cette question combien laconique mais profonde. Une question qui, peu ou prou, condense la vie de l'écrivain, décompose sa vision du monde, sonde sa profondeur et interroge son horizon .Certes tout discourt est suspect.
Passons maintenant au recueil des poèmes «Les Sep vagues de l'amour» de l'écrivain/poète Noureddine Mhakkak.
Une lecture immanente de la couverture nous donne ce qui suit : la couverture du recueil est verte. En effet, le vert est symbole de vie,de fertilité et d'amour. Une mer verte est une mer de l'amour. Le titre écrit en rouge se veut comme un cœur prêt à enseigner l'amour aux gens, prêt à conjuguer la vie au mode de l'amour. Le titre est une vague qui mène le lecteur à l'Eden de l'amour.
En lisant «Les sept vagues de l'amour» de Noureddine Mhakkak, je fus envahie par une vague d'écriture, de poésie. En effet les sept vagues réfèrent à la mer de l'amour.
C'est quoi écrire et c'est quoi aimer ? A mon humble avis, écrire c'est reclasser les mots et les choses, c'est inventer de nouvelles choses, de nouveaux mots pour redire le monde, pour chanter l'amour et pour dire - et c'est l'important - on est là, on vit, on aime et on mène une belle vie. On écrit encore pour dire aux autres que la vie est belle pour les inciter à profiter de leurs jours et à jouir de la vie, à sonder les vagues de l'amour. A demander à la lune : «ô lune pourquoi tu es si belle ?» Par le biais de la poésie Noureddine Mhakkak nous invite à voyager, à vivre de beaux moments d'amour, de belles expériences de vie. Il nous étale généreusement un fragment de sa vie; il nous invite à partager sa vie, sa vision du monde qui se peint par le bleu maritime et le vert printanier et son rêve féérique .En fait la vie sans poésie se veut fade et sans aucun goût ni devenir. La poésie, la vraie n réveille en nous la sève printanière qui nous incite à aimer.
L'écriture poétique et l'amour chez Noureddine Mhakkah se tissent en recourant à plusieurs fleurs : un bouquet multicolore. Aimer la femme, aimer l'écriture, aimer la vie, aimer le cinéma et aimer le couscous de sa mère, etc.
Quand le poète chante l'amour, il nous conduit à une mer dont les vagues nous envoûtent, nous engloutissent et coupent notre souffle. Quant au style de Noureddine Mhakkak, il s'avère simple mais profond, chaque mot est utilisé au bon endroit, chaque sens épouse une signification adéquate. La langue est pertinente et rêveuse. On rêve avec Noureddine Mhakkak. Effectivement «l'Homme est son style».
En se faufilant entres les lignes du recueil : les Sept vagues de l'amour on rêve d'une vie rose, on rêve de l'amour sensuel, l'amour qui rend la vie un vrai Eden.
Quelles sont les caractéristiques de la femme aimée chez Noureddine Mhakkak, son être ? Son paraitre ? Son portrait ? Tantôt la femme aimée est une jeune femme qui rêve d'un demain ensoleillé, tantôt c'est la femme magique qui aime danser et parfois c'est la parisienne avec qui le poète se sent libre et plein d'aimance envers elle. Sa bien-aimée est une bohème, une gitane puisque, lui, est un nomade qui voyage de vague d'amour en vague. Le poète est un Ulysse qui se balade dans les rues de Casablanca, qui aime déguster les cafés noirs de Paris, et sonder l'âme des femmes du monde entier puisqu' il est :
«Un grand séducteur
Un homme à femmes » (« Les Sept vagues de l'amour ».)
Au commencent y a l'amour. Pour clore la vie aussi on a toujours besoin de l'amour qu'on tisse pendant les jours ensoleillés et lors des nuits argentées par la lune. Sans amour la vie n'aura plus de sens.
En voyageant avec les mots du présent recueil, et sans se référer au nom du poète on ressent l'encrage socio-culturel des mots, le sens des mots, les lieux et leurs saveurs. On se rend compte qu'on a affaire à un poète marocain. Chaque mot porte l'empreinte des origines, chaque sens revêt la couleur des endroits des lieux. Je cite quelques bribes :
«Chez ma mère
Du thé à la menthe
Du couscous
Et des récits de notre quartier » (« Les Sept vagues de l'amour ».)
.........
«Au quartier :
L'œil des loups
Avec la bien-aimée ....
C'est une habitude »(3)
Par le biais des poèmes de ce recueil on peut sonder l'âme du poète se familiariser avec ses habitudes; ses loisirs. Le poète traite ses bien-aimées qui ont plusieurs visages et mille portraits avec poésie. Il rachète leurs âmes par l'amour, voire il les libère par l'amour.
Merci Noureddine Mhakkak pour ce plaisir offert à travers tes mots. Franchement parlant, ces sept vagues peuvent initier le lecteur à l'amour, aux vrais caprices de l'amour, non pas l'amour hédoniste mais celui de consommation. Tes mots, poète, sont un élixir pour les maux. La poésie est une fleur qui ne doit pas faner ni rester sans eau. On doit tous arroser cette fleur qu'est l'amour. Par ses sept vagues, Noureddine Mhakkak nous dit : «O Hommes du monde aimez-vous les uns les autres».
Si l'amour règne en maître sur terre, on va abolir les guerres, les haines et toute la pourriture humaine. Je joins ma voix à celle du Poète pour inviter les gens à s'aimer, à abolir la haine, à chanter pour l'amour et par l'amour, à vivre pour l'amour et par l'amour.


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