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Le Maroc quitte la CAN par la «petite porte» : Victoire sans éclat…
Publié dans Albayane le 02 - 02 - 2012

La première et dernière victoire du Maroc face au Niger (1-0) en CAN 2012 n'a eu aucun effet. Le mal est déjà fait. Le football national n'a fait que comme lors des précédentes éditions avec cette sortie prématurée. Le Gabon qui a terminé en tête du groupe C en battant la Tunisie (1-0), également qualifiée pour les quarts de final, a fait le plein après avoir battu le Maroc éliminé, tête basse, tout comme le Niger mais avec les honneurs.
Après le fiasco des deux premiers matches perdus contre la Tunisie (2-1) et le Gabon (3-2), ce qui a précipité l'élimination la plus précoce et la plus humiliante de toute l'histoire de la participation marocaine en Coupe d'Afrique, l'équipe nationale a quitté la CAN 2012 sur une petite victoire de (1-0) au détriment du Niger, le petit poucet du Groupe, voire de toute la compétition qui regroupe seize sélections.
Youness Belhanda qui a marqué le seul but victorieux du Onze national est un des rares joueurs ayant convaincu et disputé les trois matches de l'équipe nationale. Eric Gerets a été contraint de faire de profonds changements dans sa formation d'un match à l'autre.
Environ la moitié de l'effectif a été changé lors de ce dernier match, ce qui prouve que Gerets n'a pas confiance en lui-même ni envers ses joueurs.
Pour lui, qui n'a pu préparer le Onze type bien qu'il soit à la tête du staff technique national depuis 15 mois, le match contre le Niger, sans importance, constitue une occasion de retrouver sa fierté et préparer l'avenir, comme il l'a indiqué lors de sa récente sortie médiatique d'avant match, lundi dernier.
“Nous allons jouer pour la fierté d'abord. Il ne faut pas rentrer sans aucun résultat positif. Nous allons également jouer pour l'avenir. Nous allons, ainsi, faire le point de cette époque qui se termine et tirer les leçons de notre échec…”, a affirmé Gerets qui, lors de la conférence de presse d'après match, s'est rattrapé pour avouer qu'il n'a pas d'expérience africaine et qu'il vient de découvrir et les sélections et le niveau du football dans le Continent.
Pourquoi donc, il nous a minés par ses déclarations fracassantes bien avant la qualification en CAN, lors des éliminatoires alors qu'il n'a pu se qualifier que difficilement dans un groupe facile avec des sélections modestes comme la Centrafrique et la Tanzanie sans oublier l'Algérie qui nous a battu chez elle à Annaba avant de s'incliner à Marrakech par (4-0). Ce fut peut-être le match qui a tout chamboulé et sur lequel Gerets avait cru qu'il est capable de tout…
Mais une fois la qualification assurée, Gerets et ses joueurs n'ont remporté aucun match africain, aussi bien amical comme ceux contre l'Ouganda et le Cameroun perdus à Marrakech lors du tournoi LG Cup, que lors des choses sérieuses en CAN à Libreville.
La seule consolation à retenir, maigre soit-elle, reste cette petite victoire, sans éclat et sans goût contre une sélection du Niger, un pays pauvre qui vient d'accéder aux phases finales de la CAN pour la première fois de son histoire. Une victoire dans la douleur contre des Nigériens qui n'avaient rien à perdre, qui n'ont pas démérité et qui ont failli, voire même, manger du lion à maintes reprises.
Après cette nouvelle débâcle que l'équipe du Maroc a enchainée sur les traces des différentes déceptions, aussi bien en CAN (sorties prématurées en 2006, 2008 et absence en 2010) qu'au Mondial (absence pendant trois éditions depuis 1998), Eric Gerets compte reprendre ses responsabilités dès demain pour une nouvelle expérience, cette fois en Coupe du Monde 2014 dont les éliminatoires sont pour bientôt avec un match à suivre contre… la Côte d'Ivoire.
Qu'en pense Gerets qui nous a déjà promis une place en demi-finales, après ladite promesse du sacre final en CAN… ?
Encore du travail sur la planche…
Si l'équipe du Maroc a toujours besoin d'être préparée pour l'avenir comme Gerets le pense, lui, il devra encore bosser et se lever tôt le matin pour connaitre et l'Afrique et le Maroc.
Le Maroc a son passé glorieux, sa place et son cachet footballistique africain et international.
Leurs déclarations
Eric Gerets, entraîneur de la sélection marocaine :
«On a eu six ou sept occasions de but, mais on les a ratés. On pouvait sortir au moins 3-0. Ça me fait mal au coeur de voir ce nombre d'opportunités ratées.
Cette inefficacité offensive s'est installée dans notre jeu. On a, comme même, parlé aux vestiaires.
Dans une compétition comme la CAN, c'est négatif d'avoir à se créer trois ou quatre occasions pour pouvoir marquer un but. Car ça paie cache. En plus, on a encaissé cinq buts en deux matches, sur des erreurs individuelles.
Je pense que pour jouer un rôle dans la Coupe d'Afrique, il ne faut pas donner des cadeaux comme ça. Depuis mes débuts avec l'équipe marocaine il y a 15 mois et le match amical contre l'Irlande. J'ai essayé d'inculquer aux joueurs ma philosophie de jeu basée sur la circulation de balle.
On a gagné beaucoup de confiance depuis, grâce à un bon niveau dont l'équipe a fait montre. On a cru que nous pouvions faire quelque chose dans la CAN, à condition d'imposer notre football et de ne pas faire le jeu des adversaires, comptant pour la plupart sur le physique. Mais, visiblement, nous n'étions pas aussi prêts à jouer cette CAN comme on le pensait. En plus, il y a plusieurs joueurs qui font leur première CAN.
Ça sera pour eux une occasion d'analyser leur expérience. Je commencerais dès demain à parler aux joueurs, car je veux prendre mes responsabilités».
Abdelfettah Boukhriss, défenseur de la sélection marocaine :
«C'est une victoire importante car nous terminons cette CAN sur une bonne note.
On aurait pu marquer plus, mais nous n'avions pas de chance. Le groupe est composé en majorité de jeunes joueurs. Il faut qu'on tire les leçons de cette expérience, afin de repartir sur de nouvelles bases, surtout qu'il y a des échéances qui pressent, notamment la CAN-2013».
Roland Courbis, co-sélectionneur du Niger :
«C'est un match très difficile à analyser. Le Maroc dispose d'un groupe de qualité et sa victoire était méritée. On a fait le maximum avec nos moyens pour leur poser problème. Notre objectif pour cette CAN a été atteint, à savoir faire une honorable participation.
Nous disposons d'un bon groupe et d'une ossature capable de mettre en difficulté de grandes équipes africaines. Il reste des progrès à faire. Pour cela, nous allons nous servir de l'analyse de cette expérience pour essayer d'aller de l'avant. Sur les trois matches, c'est sur celui du Gabon qu'on peut avoir des regrets, car il nous a compliqué la vie, avec notamment trois blessures, dont une grave et une expulsion».
Kassaly Daouda, gardien de but du Niger :
«J'ai déjà eu affaire aux attaquants marocains, lors d'un précédent match amical. Alors je connais leur manière de jouer. Je savais qu'il fallait être très attentif avec eux. C'est pour ça que j'ai réussi à repousser plusieurs de leurs balles».
Badou Zaki sur la ligne
Gerets premier responsable de l'élimination du Maroc
L'ancien capitaine et entraîneur des Lions de l'Atlas, Badou Zaki, a indiqué que le sélectionneur national, le Belge Eric Gerets, “assume toute la responsabilité de l'élimination précoce de l'équipe du Maroc dès le premier tour de la Coupe d'Afrique des nations de football” (CAN 2012), faisant part de sa disposition à entrainer les Lions de l'Atlas si on le lui demande.
“Gerets nous a vendus l'illusion”, en référence à ses déclarations d'avant la CAN, quand il se disait convaincu que “l'équipe nationale ira au Gabon pour remporter le titre”.
Avant le début de la CAN, Zaki, qui affirmait que le onze national n'avait pas l'étoffe d'un champion d'Afrique, s'est dit “choqué par la manière humiliante dont les Lions de l'Atlas ont été éliminés dès le premier tour”, ajoutant que cette élimination altère grandement l'image du football marocain.
Pour Zaki, l'entraineur qui avait conduit le Maroc à la finale de l'édition de 2004 en Tunisie, perdue face au pays hôte (1-2), “le technicien belge a complètement raté le coche, à tous les niveaux: choix des joueurs, la préparation de cette CAN, sa vision des matches, l'emplacement des joueurs” sans oublier le fait de n'avoir pas convoqué des joueurs mieux préparés physiquement qui auraient pu donner un plus à l'équipe nationale.
“Gerets demeure le seul responsable de cette déroute, car les responsables de la FRMF lui ont offert toutes les conditions de réussite et un climat sain de travail dont peut rêver n'importe quel autre entraîneur mais en vain”, a-t-il noté.


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