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Intégration des moyens d'adaptation et d'atténuation des effets des changements climatiques
Intervention d'Abdellatif Ouammou devant le Cercle Parlementaire
Publié dans Albayane le 07 - 12 - 2015

Sur invitation du président du Cercle Parlementaire Méditerranéen pour le Développement Durable (COMPSUD), Abdellatif OUAMMOU, parlementaire à la chambre des conseillers, a été convié à participer à la session annuelle du dit cercle parlementaire organisée du 5 au 6 novembre 2015 axée sur les problématiques liées au Littoral et au milieu marin méditerranéen.
Près de 85 parlementaires de divers pays méditerranéens, ainsi que des représentants d'organisations non-gouvernementales, d'organismes internationaux et de divers départements ministériels, à côté des journalistes, universitaires et spécialistes de 16 pays se sont réunis à Athènes, en Grèce pour assister aux 7 ateliers thématiques et évoquer ensembles les moyens d'adaptation et d'atténuation des effets des changements climatiques dans le bassin méditerranéen.
Au cours de l'atelier consacré au rôle des parlementaires méditerranéens dans le domaine de l'adaptation aux changements climatiques, Abdellatif OUAMMOU a présenté un exposé sur : «les politiques publiques au Maroc: Intégration des moyens d'adaptation et d'atténuation des effets des changements climatiques».
Cet exercice de présentation de l'effort du Maroc en faveur de l'adaptation et de l'atténuation des effets des changements climatiques vise à contribuer au débat et permettre aux parlementaires méditerranéens de mieux comprendre les enjeux liés à l'environnement au Maroc et mieux apprécier l'effort national fourni.
Mais, aussi intégrer le rôle à jouer par les parlementaires dans l'intégration des enjeux environnementaux et les exigences du développement socio-économique à travers la législation, les politiques publiques ...
En s'imprégnant des expériences des autres à travers l'échange, l'écoute et en comblant les écarts existants dans la mise en œuvre du Cadre institutionnel et réglementaire, nous reconnaissons également qu'investir dans l'adaptation et l'atténuation des effets du réchauffement climatique est essentiel pour un avenir sain et pour un développement durable.
Les responsables gouvernementaux, locaux et associatifs, mais aussi les entreprises privées et les citoyens sont aujourd'hui conscients des enjeux liés aux changements climatiques et de leurs effets sur pleins de domaines.
Des dispositions, des programmes ont été lancés au Maroc et qui s'adressent à tous les niveaux de décision : aux institutions nationales, régionales, locales, mais aussi aux milieux socio-économiques (entreprises et autres décideurs)...
Mais, nous constatons un manque de coordination et de capitalisation optimale des différentes actions menées.
Aussi, pour une meilleure cohésion de l'action publique en faveur de l'adaptation aux changements climatiques, les actions suivantes devront être mises en œuvre :
1. 1. Amélioration de l'information du public et des décideurs sur l'adaptation ;
2. 2. Développement de l'implication des décideurs ;
3. 3. Mettre les outils nécessaires à la disposition des collectivités et des autres acteurs ;
4. Développer la recherche relative aux impacts, à l'adaptation et à la vulnérabilité, surtout que cette adaptation apporte de nouvelles opportunités de développement de compétences et de technologies dans de nouveaux domaines créateurs de l'emploi et de la plus value;
5. Mettre en place un système de suivi et d'évaluation.
I- Le Maroc fait office de bon élève sur le plan continental :
v Depuis les années 70, le Maroc a entériné une batterie de conventions et a voté des lois contre les pollutions en général ;
v Pour son engagement international, il a adhéré au protocole de Kyoto en 2002,
v Son dernier engagement en date est celui de Juin 2015 en faveur de la conférence internationale COP 21 prévue à Paris en décembre 2015 ;
v Le Maroc s'est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 13 % à l'horizon 2030 avec une contribution particulière des secteurs tels l'énergie, transport, l'industrie et mines,
v Le Maroc s'est notamment engagé à réduire de 15 % sa consommation d'énergie d'ici 2025. Dans 10 ans, le Royaume compte produire 50 % de son électricité à partir de l'énergie renouvelable.
v Le Maroc est le second pays africain à déposer son projet de contribution sur les changements climatiques.
1- Atouts sur le plan législatif :
Pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable et en particulier au sujet de l'adaptation et de l'atténuation des effets du changement climatique, le Maroc doit compter sur les effets induits de la promulgation d'une charte nationale de développement durable qui repose sur 3 piliers :
1. Développement durable
2. Créer de la valeur ajoutée (économie verte)
3. Protéger la ressource
Avec deux impératifs :
Le premier au niveau de la politique de croissance nationale : prise en compte de la dimension croissance verte, et le second est un impératif transversal à toutes les politiques publiques qui consiste en l'intégration des changements climatiques comme un facteur structurel des politiques publiques.
Nous avons une référence juridique assise au niveau national sur un arsenal contraignant et qui a force de loi.
Cet arsenal juridique doit être mis en œuvre par tout les départements ministériels d'içi 2017.
Il y'a d'autre part prise de conscience de l'état qui doit faire l'effort de réglementer. Et aux entreprises d'aider à la mise en place et à l'application du cadre juridique.
Les défis en matière de développement liés aux changements climatiques sont tributaires des effets de la croissance démographique et économique auxquels le pays est confronté :
1- DEFIS DEMOGRAPHIQUES :
Le Maroc compte actuellement 33.8 millions d'habitants. Le taux d'urbanisation est de 60.3 % (ce taux a pratiquement doublé entre 1960 et 2014). En rapport avec les défis démographiques liées à l'environnement, on estime la quantité de déchets jetés à 5.3 millions de tonnes/ an, soit un volume par habitant de 160 kg par an.
2- DEFIS INDUSTRIELS :
Pour les rejets des déchets émanant essentiellement des industries de transformation qui comptent près de 8000 entreprises (rejets liquides, solides et gazeux) : les filières industrielles les plus polluantes sont : les industries de transformation – mines et carrières (phosphates) – Artisanat – bâtiments et travaux publics – énergie et hydrocarbures.
a- Les défis territoriaux liés à la Gestion des déchets ménagers
En général, nous constatons malheureusement que les déchets posent un réel problème à l'échelle planétaire,car, en suivant le modèle de développement économique calqué sur celui des Etats Unis, on aura besoin – en considérant l'impact écologique – de 3 à 4 planètes pour répondre aux besoins divers de l'humanité.
Malheureusement, la Chine ; qui a tendance à prendre le leadership mondial en matière de production industrielle, est en train de suivre le même modèle de voracité. On tend ainsi vers un modèle de production maximalisée pour nos besoins qui sont soit vitaux, complémentaires ou souvent pour des choses inutiles.
Cette tendance engendre la production de déchets avec excès. Il n'y a pas de réelle politique qualitative qui fait l'impasse sur la sacro sainte « compétitivité ».
Sur le plan national,
Un Programme national pour la réalisation de décharges contrôlées est mis en place et la collecte et le nettoiement des déchets ménagers vise une efficacité à hauteur de 90 % à l'horizon 2020.
Les centres de tri sont mis en place. Mais, il faudra en plus une mobilisation nationale pour que le tri sélectif se fasse en amont (à la maison).
Un projet pilote de CO-PRODUCTION DE LA PROPRETE fait l'objet de convention Etat- société civile et collectivités locale : Six villes ont été choisies. Au quartier CHOUHADA (Ain Sbaa- Casablanca) ou à Tétouan, cette expérience prend forme avec toute la chaîne de valorisation. Et ; c'est encourageant !
Actuellement, le tri sélectif et systématisé n'est pas encore généralisé au Maroc. Loin de là, on ne prévoit que 2 poubelles pour le tri : Une pour la matière organique, une autre pour la matière non organique.
Sur le plan social :
Le tri est une tradition au Maroc. Le métier de « Chiffonnier » existe. Il faudra le formaliser et assurer à ces « métiers marginaux » utiles à la société des conditions sanitaires de travail dignes et Humaines.
A Casablanca, la grande métropole économique du royaume, on arrive à peine à recycler 27 % des déchets ménagers : sur 3500 tonnes produits par jour, entre 1000 et 1600 tonnes sont recyclés par les chiffonniers.
Casablanca compte près de 3400 chiffonniers qui vivent directement du recyclage des déchets dans l'espace urbain et près de 800 personnes qui travaillent au niveau de la décharge.
Pour le traitement des déchets, Le Maroc est à moins de 8% de recyclage de ses déchets.
A titre d'exemple, la France est à 68 % et l'Allemagne à 64 % du total des déchets traités.
Le Maroc a pour ambition d'augmenter le taux de recyclage actuel qui était prévu à 20 % à l'horizon 2020 avec un taux de valorisation évoluant vers 50 %.
A ce titre, plusieurs filières ont été crées au niveau du secteur des déchets.
Les industriels opérateurs et les parties prenantes ont signé des conventions : Des écotaxes et subventions sont prévues dans ce sens.
A titre d'exemple, la signature d'une convention avec la CGEM et les fabricants de plastique en mettant en place une écotaxe qui a permis de financer la construction de 18 centres de valorisation. La construction sera lancée l'année prochaine etpermettra de sauvegarder près de 10.000emplois.
b- Les défis territoriaux liés à la gestion de la pollution de l'air
La contribution à la pollution internationale du Maroc est seulement située à moins de 1 %,et le continent Africain entier contribue à 4 % seulement.
A titre de comparaison, Les Etats Unis avec la chine contribuent à eux deux à 40 % de la pollution par les Gaz à effet de serre. L'Union Européenne est à 22 %. Aussi, les pays industrialisés réunis sont à 78 % de l'émission des gaz à effet de serre de la planète.
Sur le plan planétaire, il y'a un énorme déséquilibre entre les pays industrialisés et le reste du monde.
Les multinationales qui ont toujours avancé la recherche du développement du bien être, les Etats aussi peu regardant sur le modèle de développement adopté, ont largement contribué à l'usure du potentiel de l'humanité en matière de budget carbone.
Le total du budget Carbonne nécessaire pour rester au dessous du réchauffement planétaire à plus de 2 °c est de 2900 gégas tonnes. Mais, on a déjà consommé 1900 gégas tonnes carbone. Et, Il nous reste plus que seulement 1000 géga tonnes de potentiel carbone d'içi 2100.
Pour seulement l'année 2011, on a déjà utilisé 311 géga tonnes du total du budget carbone disponible, et principalement dans les pays industrialisés.
La tendance générale est à la consommation rapide de ce capital réserve.Il faudra parler d'une responsabilité communeet différenciée. Ce qui exige un modèle de développement en phase avec les exigences du développement durable.
Pour le Maroc, bien que l'émission nationale est négligeable pour le Gaz à Effet de Serre (G.E.S), le Royaume s'engage à réduire ses émissions de 13 % d'içi 2030.
Dans 10 ans, le Royaume compte produire 50 % de son électricité à partir de l'énergie renouvelable.
c- Les défis territoriaux liés à la pollution sur le littoral
Avec ses 3500 km de cotes, le littoral marocain subit énormément de pression depuis près de 50 ans.
* Activité humaine:Les communes littorales connaissent les plus forts taux de croissance. Entre 1971 et 2010, la population a été multipliée par 2,3 dans les provinces et les préfectures du littoral, contre 1,8 dans les provinces de l'intérieur du pays. Aujourd'hui, plus de 35 % de la population totale vie à proximité du littoral, dont plus de 85 % en milieu urbain.
* Activité touristique : Les zones côtières atlantiques et méditerranéennes concentrent près de 70 % de la capacité en lits classés du pays, 67 % des nuitées hôtelières et plus de 60 % des séjours touristiques. Les quatre grands pôles touristiques qui se sont imposés au fil du temps sont situés sur le littoral : Agadir et sa région, le pôle El Jadida-Casablanca-Mohammedia, le pôle Rabat-Témara-Skhirat Bouznika et le pôle Tanger-Tétouan.
En raison de la vocation touristique du littoral, la population côtière croît ponctuellement de manière considérableet particulièrement en période estivale.
* Activité industrielle : Le littoral concentre aussi l'essentiel des activités industrielles du pays. Sur le littoral Atlantique, l'axe Kénitra-Safi regroupe, par exemple, plus des trois quarts des activités industrielles et 80 % des investissements du secteur.
La tendance est appelée à se poursuivre, en particulier avec le renforcement du réseau des trente ports répartis le long du littoral, entre l'Atlantique et la Méditerranée, qui offre aux exportateurs de nouvelles perspectives. La mise en œuvre du port «Tanger- Méditerranée» (le plus grand du bassin méditerranéen), et de son extension actuellement en cours, ainsi que le lancement des travaux du port «Nador West Med » (NWM) font partie des projets les plus ambitieux.
* Activité logistique : Le transport maritime occupe le premier rang en termes de transport de marchandises, passant de 31,12 millions tonnes en 1980, à 92,32 millions tonnes en 2012. La côte atlantique marocaine enregistre à elle seule quotidiennement le transit de 265 navires, générant des effets sur la pollution des eaux et des côtes maritimes.
* Activité pêche : Avec son littoral étendu, le Maroc figure, parmi les plus grands producteurs de poissons au monde. A travers ce secteur, les écosystèmes marins ont permis la production de 2,3 % du PIB en moyenne durant les dix dernières années, un apport annuel moyen en devises d'un milliard de dollars et l'emploi direct ou indirect de 400 000 personnes. Avec une hausse constante de la flotte dédiée à la pêche, l'activité a tendance à croitre depuis dix ans. Outre la pêche en mer, les lagunes et autres espaces humides littoraux revêtent une importance clef pour les activités de pêche.
D'autre part ; l'élévation des températures influence l'élévation du niveau de la mer. Le Maroc avec un littoral long de près de 3500 km et qui représente un potentiel énorme et une opportunité pour le développement du pays. Mais aussi un risque et une menace compte tenu des effets du réchauffement climatique à prévoir dans le futur.
d- Les défis liés à la planification de l'eau :
Le Maroc souffre d'un problème de mobilisation de l'eau : Plus difficile, plus couteuse et moins accessible.
Les nappes phréatiques sont de plus en plus polluées par les eaux superficielles (pollution par l'azote, salinité,...)
Etat des lieux
La dotation en eau par habitant était à 2000 m3 /an. Elle a diminué à 1000 m3/an puis elle est maintenant au niveau de 700 m3/habitant/ an... et selon les prévisions, elle est appelée à diminuer pour atteindre 500 m3/habitant/an.
Ce qui annonce une tendance vers la pénurie d'eau dans le futur. Et on se positionne actuellement à 80 % du Stress Hydrique.
Le Maroc, c'est aussi 67 % de zones désertiques, 90 % de zones arides et semi-arides.
Les études prouvent que les zones les moins arides ont basculé vers l'aridité totale.
D'autre part, On prévoit à l'horizon 2020 une réduction des précipitations de 4 %.
La réduction des ressources en eau sera de 10 à 15 %.
La baisse des rendements céréaliers sont estimés de 10 à 50 %.
Le Maroc a adopté dans le domaine de l'eau une politique de maîtrise pour sécuriser l'approvisionnement de l'eau dans le cadre de l'adaptation aux changements climatiques.
Pour renouveler sa stratégie, le Maroc a adopté une feuille de route qui permet d'anticiper et de fournir une visibilité au secteur de l'eau pour les années à venir , en essayant d'intégrer la composante changement climatique dans ses actions, à travers 3 axes :
1. Poursuite et consolidation de la mobilisation des ressources en eau,
2. Priorité de la gestion donnée au secteur de l'eau potable, de l'industrie, tourisme. Mais surtout à l'agriculture (grand consommateur de l'eau)
3. Préservation des ressources en eau contre la pollution et préservation de la qualité comme mesure structurelle d'adaptation.
Le secteur agricole subit de plein fouet les changements climatiques.
Pour faire face, le secteur doit faire face à plusieurs défis de taille :
- Développer des techniques pour optimiser l'irrigation ;
- Stopper l'érosion hydrique (en réduisant la surface céréalière au profit des arbres fruitiers) ;
4- LES DEFIS FINANCIERS :
On s'attend à des financiers énormes
Il faut noter que les coûts financiers de l'adaptation et de l'atténuation des effets du changement climatiquesont énormes. Ils sont estimés à 45 milliards de Dollars étalés sur 15 ans.
1- en faveur du BILAN HYDRIQUE :
La partie amont qui est décisive dans le processus est prise en compte dans l'aménagement des bassins versants qui prennent en compte l'ensemble des risques liés à ces conditions extrêmes dues aux changements climatiques ; à savoir, les fortes précipitations dans un lapse de temps court, les inondations, le risque des crues, l'aspect infiltration des eaux,...
2- en faveur de la BIODIVERSITE (faune et flore)
La biodiversité est aussi influencée par les changements climatiques.
L'intervention de l'administration des eaux et forets s'opère dans le cadre de l'habitat et de la consistance moyenne des espèces, mais aussi au niveau de la prise en charge des facteurs endogènes qui impactent la dynamique du milieu forestier et sa population. Mais également les facteurs exogènes qui sont dus aux changements climatiques.
Le Haut commissariat HCEFLD a élaboré différentes stratégies :
5- Stratégie pour la biodiversité, les parcs nationaux, la grande faune, ...
Avec la pertinence d'opter pour l'intervention territorialisée, compte tenu de la possibilité pour le territoire de présider à la mise en place du plan national de lutte contre la désertification en lien avec les changements climatiques en recherche de synergie entre ces deux contraintes.
Le commissariat a mis en place les outils pour se préparer convenablement aux aléas climatiques liés à la gestion forestière dans une logique anticipative du phénomène.
3- en faveur de l'EAU & ASSAINISSEMENT
Conscients de l'impact du changement climatique sur le développement urbain, le ministère de l'intérieur participe activement à la mise en œuvre des politiques nationales à travers les aspects liés à l'aménagement du territoire, la mise en place des plans communaux de développement (PCD) à travers :
6- Intervention pour l'amélioration des services et le développement des infrastructures en accompagnant les collectivités locales dans le domaine de l'assainissement liquide, amélioration de la gestion des déchets ménagers , l'amélioration des transports urbains ;
7- Mise en place d'une commission nationale pour la mise en place de la COP 22 prévue à Marrakech ;
a- Implication de l'Office Nationale de L'Eau et de l'Electricité (branche eau)
Constat :
Le Maroc souffre de 45 % de la dégradation des eaux superficielles.
L'essentiel de nos besoins en eau potable est recherché dans les eaux profondes
Par conséquent, le cout de production est de plus en plus élevé.
L'effet marqué du changement climatique est observé dans les branches eau potable dans un pays caractérisé par une inégale répartition des ressources à travers tout le territoire avec des bassins excédentaires au Nord et des bassins déficitaires au Sud.
Ce phénomène s'intensifie de plus en plus avec des étés de plus en plus caniculaires avec des phénomènes d'inondations qui présentent des contraintes sur l'appareil industriel de l'office.
L'ONEE est le planificateur national de la production et de la distribution de ses ressources ainsi que du service d'assainissement liquide.
Le programme d'investissement et de développement intègre le facteur adaptation et atténuation des effets du réchauffement climatique en :
8- Privilégiant le recours aux eaux superficielles (barrages) et aux techniques d'utilisation de plus en plus d'eaux non conventionnelles (dessalement, déminéralisation, ...) pour sauvegarder les eaux souterraines qui constituent une réserve stratégique pour le pays
9- Investissant massivement dans l'assainissement liquide porteur d'une valeur ajoutée très importante pour la préservation des ressources en eau et donc de l'environnement.
b- Effets d'atténuation (secteur de l'eau potable et assainissement)
Un effort louable est réalisé sur l'appareil industriel de l'office ONEE par :
10- La gestion de milliers de Kilomètres de réseau à travers le pays
11- La gestion de stations de traitement et d'épuration de l'eau
Cet effort repose sur 2 aspects majeurs :
1. 1) Accroitre l'efficacité et la performance de l'appareil industriel (réhabiliter les conduites, compteurs,...) cet effort permet un gain non négligeable en matière de gestion de l'appareil industriel qui est équivalent annuellement au gain de consommation d'une ville de 1.2 millions d'habitants.
2. 2) Potentiel de réutilisation des eaux usées à travers les stations de réutilisation des eaux usées. Ces gains permettent de satisfaire les besoins d'irrigation des espaces verts, agriculture, sites touristiques,...
3. 3) Complémentarité dans le sens de l'intégration totale de tous les aspects liés à la lutte contre le réchauffement climatique et la protection des ressources avec la stratégie Nationale de l'eau portée par le département de l'eau.
c- EFFETS D'ATTENUATION (secteur de l'électricité)
Ces actions liées au secteur de l'électricité se basent sur :
12- Les énergies renouvelables ;
13- L'amélioration des performances ;
Ces actions s'articulent autour de la mise en place des infrastructures de base qui peuvent soutenir la mise en place des énergies renouvelables (intermittents avec le gaz naturel, charbon,...)
Plusieurs fonds soutiennent la mise en place des programmes des énergies renouvelables.
Il est nécessaire que ces fonds puissent être plus accessibles et plus allégés, avec une expertise nationale et internationale qui apporte le soutien nécessaire.
4- En faveur de l' Agriculture et du développement durable
On commence à prendre réellement conscience qu'une augmentation de 2 à 6 ° C de température à la fin du siècle avec un déficit pluviométrique de près de 20 % est fortement préjudiciable pour l'agriculture nationale.
Par exemple, Le périmètre EL GHARB connait un déficit de 100 mm par rapport à la pluviométrie des années 70.
14- Prendre en compte l'aspect changement climatique dans l'agriculture
15- L'avènement du PLAN MAROC VERT (stratégie nationale adoptée depuis 2008) repose sur 3 leviers essentiels :
Economie d'eau d'irrigation
Programme ambitieux de reconversion de l'irrigation gravitaire au goutte à goutte sur 500.000 ha représentant une économie de 1.2 milliards m3 /an, avec un cout de 37 milliards de dirhams ;
Plantation de 1 million d'hectares d'arboriculture
Privilégier l'arboriculture au lieu de la céréaliculture extensive ;
Mise en place d'un fond de développement agricole
Ce fond permet de financer les reconversions
Ces différents leviers vont permettre d'atténuer ces «changement climatique sur l'agriculture
L'Agence de développement agricole accréditée auprès de bailleurs de fonds (FAO, banque mondiale, Banque africaine de développement, fond mondial de l'environnement..) financent des études au niveau des régions pour mieux appréhender ces changements climatiques sur le plan local.
Toutefois, il faudra une mobilisation plus ample et plus large des acteurs pour une meilleure prise en compte de l'impact des changements climatiques surtout dans le monde rural et dans les zones montagneuses.
5- En faveur de l'EFFICACITE ENERGETIQUE :
Le Maroc s'est engagé dans un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables avec l'objectif de réaliser 42 % de ses capacités à l'horizon 2020.
Différents programme sectoriels sont mis en place pour le solaire, l'éolien et les liaisons électriques.
L'objectif de réaliser 12 % d'efficacité énergétique à l'horizon 2020 et 15 % d'ici 2030.
L'élaboration d'une vision de l'efficacité énergétique à l'horizon 2030 est articulée autour de 122 mesures d'efficacité énergétique couvrant différents secteurs d'activité, comme : le bâtiment, l'industrie, l'agriculture, la pêche, le transport et surtout le secteur de l'éclairage public.
3 indicateurs importants sont à relever :
16- Objectif d'atteindre un cumul de près de 250 millions de tonnes équivalent CO2 évité à l'horizon 2030.
17- Création de plus de 500.000 emplois en matière d'efficacité énergétique
18- Mobilisation accrue des ressources énergétiques nationales avec une meilleure maitrise de l'efficacité énergétique dans ce secteur
19- Réalisation d'un Atlas des différentes ressources en énergies renouvelables du pays : Ce qui permet de connaitre nos ressources en terme de :
SOLAIRE : par mètre cube (m3) au sol ;
EOLIEN : vitesse et fréquence disponible ;
6- En faveur de la BIOMASSE et HYDROELECTRIQUE
20- Travail sur une approche territoriale d'intégration des énergies renouvelables et d'efficacité énergétique (commune pilotes : Oujda, Agadir, Chefchaouen)
Ce qui permet de réaliser les plans communaux de développement (PCD) ainsi que les plans de mobilité urbaine avec des supports et outils actualisés et crédibles.
21- Réviser l'energétisation au niveau des communes pilotes.
7- En faveur du PROGRAMME DES POMPES SOLAIRES :
100.000 agriculteurs utilisent des pompes de 10 KWH/ pompe : Ce qui permet de substituer une part importante du gaz butane (largement utilisé et fortement subventionné) et d'autre part remplacer les pompes Diesel qui ont un impact négatif sur l'environnement.
On parle ainsi de 1000 mégawatts de gagné (soit l'équivalent de 2 centrales de Ouarzazate de 500 mégawatts)
Il faut compter aussi l'impact positif de création d'emplois nouveaux qui accompagnent ces projets avec la création de nouveaux services de maintenance... en plus de aspects d'intégration industrielle qui peuvent être induits par ces activités.
8- En faveur de la LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION
Les changements climatiques impactent de façon évidente les écosystèmes forestiers dans leur globalité. Ils subissent ainsi les effets du changement climatique avec acuité.
Selon les projections de la météorologie nationale, il est à prévoir des diminutions des précipitations et une augmentation des températures.
L'Afrique ses terres agricoles fertiles sera demain ; et le Maroc avec, le continent le plus concerné par la désertification et par les effets du changement climatique.
Selon les statistiques disponibles, L'Afrique compte actuellement 500 millions de terres déjà dégradées.
La dynamique des écosystèmes naturels dépend dans une large mesure des variations de température et des précipitations, et il faudra se prémunir contre ces risques en adoptant une gestion anticipative des risques.
Depuis 10 ans, un processus a été mis en place au Maroc pour s'adapter aux changements climatiques (eau, agriculture, énergie,...)
Les acquis de ce processus sont :
1- Le pays a pu capitaliser une évaluation rétrospective intégrant l'ensemble des risques liés aux changements climatiques
2- Intégrer la dimension « incendies des forets » en mettant en œuvre des cartes statiques et dynamiques qui renseignent mieux les acteurs et permettent au mieux de positionner les actions d'intervention et les rendre efficaces.
3- Mise en place d'un cadre générique global qui assure une bonne gestion anticipative et une bonne prise en charge de la problématique des incendies des forets.
4- Comprendre l'impact des changements climatiques comme amplificateur du phénomène
5- Développer un réseau à travers le pays pour la prise en charge anticipée.
La confédération Marocaine des entrepreneurs est une des rares organisations patronales qui compte dans son organigramme une commission chargée de l'énergie, climat et économie verte.
Ceci traduit une disposition favorable des acteurs socio économiques du pays associée à une volonté forte au plus haut niveau de l'Etat pour une approche du développement durable qui brasse tout les secteurs de la vie sociale et économique du pays.
Le secteur privé marocain est aussi engagé dans cette stratégie volontariste qui voit les changements climatiques non pas seulement comme une CONTRAINTE, mais comme une OPPORTUNITE pour accompagner les entreprises dans le sens d'une économie d'énergie et de l'eau, gestion des déchets, bilan carbone...
Mais aussi, comme de nouveaux métiers à encadrer, promouvoir, accompagner les métiers verts.
L'organisation des entreprises marocaine œuvre notamment avec le Centre Marocain de Production Propre CMPP qui est un outil d'accompagnement de tout les secteurs pour produire proprement en économisant de l'énergie et en réduisant l'émission du CO2 .
Mais, compte tenu des besoins financiers pour la mise en œuvre de stratégies sectorielles et globale de prise en compte des changements climatiques, il faudra instaurer des outils financiers d'accompagnement ^pour soutenir les entreprises les plus volontaristes et les plus engagées dans cette démarche d'économie propre.
Constat :
8000 unités industrielles ne sont pas encore couvertes par une réglementation au niveau des normes de rejet des eaux usées industrielles dans le réseau d'assainissement.
De ce fait, On est face à des problèmes ponctuels. Car, il y'a un souci de pollution liquide, solide et gazeuse. (Exemple de l'axe Kenitra- Casa- Mohammedia – Safi.)
2- IMPLICATION DU SECTEUR BANCAIRE
Le secteur bancaire développe pour sa part la responsabilité citoyenne à divers niveaux, et essentiellement au niveau environnemental, par :
- La contribution directe au financement d'actions civiques
- Contribution au financement de grands projets nationaux structurants ;
- Actions de responsabilité sociale ;
- Actions de communication ;
a- Législation sur le sol:
Les sols subissent des exploitations diverses et non durables, qui viennent amplifier les phénomènes naturels d'érosion, de salinisation et de désertification.
Ce qui a pour conséquence la perte de productivité et l'augmentation des coûts, en plus de l'envasement des barrages hydrauliques.
La législation marocaine souffre encore d'un manque en matière de prise en compte des sols. On n'a pas encore de loi sur le sol.
b- Législation sur le littoral et le milieu marin
L'espace maritime national, occupant 66 000 km2 pour les eaux territoriales et 1 170 000 km2 pour la Zone Economique Exclusive (ZEE) recèle un potentiel biologique important, une flore et une faune riches et variées, des sites naturels exceptionnels, des écosystèmes diversifiés, et des côtes qui différent profondément d'une région à l'autre suivant le substrat géologique, la tectonique et les facteurs dynamiques d'édification ou d'érosion des rivages.
De par sa situation entre terre et mer, le littoral marocain constitue un pôle d'attraction socio-économique d'intérêt national; il s'agit également d'un espace vers lequel convergent les pressions.
Il se caractérise par une forte urbanisation, par une attractivité pour les projets de tourisme et de résidences secondaires, par une concentration grandissante d'infrastructures (routes, ports, ponts, etc.) et enfin par de nombreuses installations industrielles.
Fragiles par nature, les zones littorales subissent ainsi l'essentiel des pressions que subit l'environnement marocain, et leur dégradation est susceptible d'avoir des impacts
majeurs sur les activités économiques qui s'y exercent.
Le littoral, pour sa part, n'est pas bien contrôlé et bien outillé juridiquement pour faire face aux énormes pressions qu'il subit.
c- Législation sur la pollution de l'air :
En milieu urbain, 130 000 voitures sont vendues chaque année. Le Maroc compte aussi un parc automobile avec 75 % des véhicules qui ont plus de 10 ans.
Un effort timide est fourni pour renouveler le parc des taxis collectifs. Un effort énorme est à fournir en matière de transport collectif et de renouvellement du parc automobile public, pour réduire la pollution par les particules de Diesel, qui risque de devenir un problème majeur de santé publique si des mesures d'atténuation ne sont pas prises à temps.
Quelques initiatives sont en préparation pour la cohabitation de la voiture écologique et électrique, et 16 mesures sont prévues dans le cadre du groupe de travail qui sera proposées au ministère du transport.
d- Législation en matière de santé publique en zones à forte densité
L'espace Urbain compte souvent des quartiers étroits et denses avec beaucoup de problèmes d'aération qui amplifient la pollution de l'air et qui empêchent une bonne évacuation des gaz et rejets.
D'autre part, des unités industrielles qui ont été construites en marge des villes se retrouvent aujourd'hui en plein centre urbain et dans des zones habitables.
Dans certaines zones urbaines, 33 % des enfants sont asthmatiques.
Des législations doivent être mises en place pour protéger les populations à risque.
Le Maroc a adopté une stratégie volontariste pour répondre aux enjeux environnementaux.
Pour faire face à ces multiples défis, le Maroc a réalisé un certain nombre d'avancées sur les plans réglementaires et législatives pour la préservation de l'environnement.
Des programmes et plans d'actions spécifiques, très souvent motivés par des engagements pris par le pays au niveau international, ont également été mis en œuvre dans de nombreux domaines.
La stratégie nationale de développement durable (SNDD) est un instrument d'aide à la prise de décision qui repose sur 4 principes fondamentaux de la gouvernance environnementale.
Mais, l'efficacité de ces politiques publiques énumérés brièvement dans ce texte est néanmoins limitée par un défi de mise en œuvre et par un manque de gestion intégrée.
Dans la plupart des secteurs, il apparait un réel besoin de renforcement des contrôles,
d'adoption des décrets d'applications des lois relatives à l'environnement etc.
Une plus grande coopération intersectorielle, est aussi nécessaire pour une meilleure cohésion des stratégies globales basées sur des approches systémiques, compte tenu de la transversalité des thématiques abordées autour des problématiques liées à l'environnement et au développement durable, mais aussi de la diversité des acteurs impliqués.
L'analyse des grandes évolutions possibles de l'état de l'environnement à horizon 2030 insiste sur les principales mesures à adopter ou à renforcer pour un développement plus respectueux des ressources naturelles du pays.
La question de la gestion durable de la ressource en eau, mais aussi celle des déchets solides et aussi celle des autres formes de pollution (émissions dans l'air et dans l'eau) sont des problématiques d'avenir importantes qui doivent être approfondies.
Une réflexion prospective future à ce sujet pourrait concerner non seulement les options de traitement de ces pollutions mais aussi leur valorisation potentielle tout en considérant les options en amont visant à limiter au maximum la pollution sous toutes ces formes (solide, liquide et gazeuse).
Faire évoluer le cadre législatif et réglementaire général pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux dans une perspective de durabilité est aussi un enjeu majeur.
Nous formulons le souhait ; à quelques semaines de l'ouverture de la conférence mondiale du climat COP 21 à Paris, et à quelques encablures de la COP 22 - que le Maroc accueillera à Marrakech- que l'ensemble des Etats des Nations Unis puissent parvenir à un accord global pour maintenir la hausse de température au niveau de – 2°c, et que les travaux de cette conférence mondiale puissent nous ouvrir des horizons pour une meilleure ouverture sur les Pays du Sud.
Le Maroc accueillera la Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques en 2016 en espérant que si la COP « Lima est la COP des négociations, Paris est celle des décisions », la COP22, prévue au Maroc, soit «la Conférence de l'action».


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