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«Le patrimoine marocain n'est pas très présent dans le film d'animation marocain»
Publié dans Albayane le 28 - 03 - 2016

Le FICAM attire de plus en plus de professionnels, étudiants et amateurs de cinéma d'animation. Fidèle à sa ligne éditoriale, le festival est au rendez-vous pour monter le meilleur des films d'animation, avec un focus consacré cette année au documentaire animé. Entretien.
Al Bayane : 15 ans déjà depuis la création de ce festival. Où en est la ligne éditoriale du festival ?
Mohamed Beyoud : La ligne éditoriale est toujours la même. Cette ligne, depuis le départ, repose sur le principe de montrer le meilleur des films d'animation international, de monter des choses au-delà de tout ce qui est médiatisé, de tout ce qui estcommercial ; des films des quatre coins du monde, en l'occurrence de Roumanie que le public marocain, peut être, ne verra jamais. Le festival a pour objectif également : dévoiler le cœur du cinéma d'animation qui est le court métrage international du film d'animation. Donc nous jouons ce rôle de médiateur, de sensibilisateur envers le public soit le public familial, étudiant ou scolaire. Le but de ce festival demeure dans la contribution et initiation des jeunes à la formation afin de se lancer dans le métier du cinéma d'animation. Nous travaillons avec les étudiants. Dans ce cadre, nous travaillons avec les écoles du cinéma, et d'audiovisuel au Maroc. Au début nous étions à 20 étudiants en 2004, maintenant des centaines viennent pour participer aux formations. Effectivement, la ligne éditoriale est toujours la même, mais nous essayons de développer des ambitions à l'intérieur de cette ligne éditoriale.
Peut-on dire que ce festival est arrivé a créé son propre public, et contribué àla création d'un cinéma d'animation marocain ?
Il faut reconnaître qu'il y a encore un travail à faire au niveau du cinéma d'animation marocain, surtout au niveau de l'écriturescénaristique. Je pense aussi que le patrimoine marocain dans sa diversité et sa richesse n'est pas très présent dans le film d'animation marocain. Il y a un travail à faire là-dessus. En ce qui concerne le public, quand on compare le festival aux éditions précédentes, surtout les chiffres, et les projections familiales, nous avions des salles à moitié pleines, mais maintenant on a des salles pleines. Cela veut dire que le public de Meknès est habitué à venir au festival, à fréquenter les salles de cinéma, à venir en famille. A cela s'ajoute le nombre des étudiants et de professionnels qui viennent chaque année.
Cette édition, vous avez consacré un focus au documentaire animé. Pourquoi ce choix ?
Pacquequ'autrement dit, nous sommes dans cette perspective de médiateur envers le film d'animation dans sa diversité. L'idée, c'est d'attirer l'intention du public, notamment les étudiants et les professionnels,parce que dans le domaine du cinéma d'animation il y beaucoup de possibilités esthétiques et cinématographiques. A vrai dire, lecinéma d'animation peut s'ouvrir sur plusieurs disciplines comme le documentaire.
Cette année vous avez organisé la première résidence francophone d'écriture pour le film d'animation. Qu'elle est la portée de cette résidence pour les jeunes marocains et étrangers ?
C'est une première expérience que nous souhaitons développer les années à venir. La première chose est partie du constat : il faut accompagner les jeunes marocains dans l'écriture du film d'animation. Donc cette année nous avons une jeune marocaine quiparticipe à cette résidence. L'idée de cette résidence, c'est aussi l'objectif d'installer le festival dans le réseau professionnel puisque cette résidence est organisée par des institutions à l'échelle internationale. Nous essayons de travailler des avec des personnalités dumonde entier. L'objectifest de permettre aux jeunes marocains de faire d'autres expériences, de faire des rencontres humaines mais aussi professionnelles pour qu'ils puissent développer leurscompétences et expériences.
Vous n'envisagez pasdéplacer le festival vers une autre ville ?
Le festival est lié à la ville de Meknès. Premièrement, le festival et la ville de Meknès sont indissociables. Deuxièmement, on a une déclinaison de la programmation du festival dans d'autres villes marocaines, et ce dans le cadre du FICAM Maroc. Nous avons des films et des invités qui sont accueillis par les collègues dans l'ensemble des instituts français du Royaume.


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