Princesse Stella Aïcha Sagnon, Porte-parole des « Messagers des messages » Le Mouvement panafricain culturel et artistique de divertissement éducatif (Messagers des messages) vient d'annoncer la sortie imminente du clip officiel de sa nouvelle création musicale « Sahra Maghribia ». Cette initiative est un hommage au Maroc et aux grands projets de développement menés sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI dans les Provinces du Sud. Dans un entretien accordé à la MAP, la porte-parole des « Messagers des messages », Princesse Stella Aïcha Sagnon, revient sur cette nouvelle création inspirée par le Sahara, une région qui représente « l'espoir économique de l'Afrique ». Après le succès de votre reprise de la chanson emblématique « Nidae Sawt Al Hassan », vous avez annoncé la prochaine sortie du clip officiel de la chanson « Sahra Maghribia ». Pourriez-vous parler de votre dernière création? La nouvelle chanson « Sahra maghribia » a été composée par le fondateur de notre mouvement Prince H. Malatsi Siwa de l'Afrique du Sud. Dans ladite chanson, nous magnifions la région Sud du Maroc qui se présente aujourd'hui comme la passerelle économique entre l'Afrique, l'Europe et le monde au regard des nombreuses transactions commerciales qui s'y déroulent, des consulats qui s'y installent, mais aussi des grands projets instaurés et en cours de réalisation grâce à la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI (pêche, tourisme, économie bleue, énergies renouvelables …). Ce sont des projets exemplaires qui desserviront l'ensemble du Continent et pourront, par ricochet, favoriser l'emploi et freiner l'immigration clandestine des jeunes Africains. En bref, la chanson « Sahra maghribia » présente le Maroc comme une terre d'hospitalité et décrit le Sahara en tant que souffle des Marocains et espoir économique de l'Afrique. Qu'est-ce qui vous a inspiré l'interprétation de ces deux chansons ? L'interprétation de ces deux chansons a été motivée par le fondateur de notre Mouvement en guise de reconnaissance et dans le but d'honorer le devoir de mémoire envers le rôle joué par le Maroc pour la libération de l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid. Au sujet de Nidae Sawt Al Hassan, nous étions heureux de savoir que les Marocains se sont battus pour leur territoire sans verser une goutte de sang, mais plutôt en ayant recours à la parole divine (le Saint Coran) et l'amour pour leur patrie (le drapeau). Un tel acte est conforme à notre mission et à notre vision en tant que messagers de paix. La Marche Verte nous a alors inspirés à aller plus loin sur la question du Sahara et à rester neutre sans prendre parti ni être influencés par quelconque propagande. Selon Prince H. Malatsi, le Sahara est une solution pour la promotion du développement de l'Afrique, de l'intégration économique, de la diversité culturelle et de la cohésion sociale. Ces deux chansons sont un cadeau à la nation Marocaine et à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste. Quels sont vos projets futurs en termes de création et de chansons ? Prince H. Malatsi Siwa est le protecteur des Royaumes Africains et a été nommé par l'Institut de Royauté Africain comme protecteur des valeurs culturelles et du patrimoine Africain. Notre mission est axée sur l'usage de l'art, la culture et la spiritualité comme outils de définition de solutions pacifiques et d'unité entre les peuples. A court terme, nous envisageons de mettre en œuvre un projet qui visera à récompenser les leaders ayant joué un rôle important dans la libération de l'Afrique. Ce sera un trophée étatique qui amènera les jeunes africains à connaître leurs héros oubliés. A travers un livre qui nous a été offert par l'Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), nous avons découvert que le Maroc est le père de la Révolution Panafricaine en ce sens que la première réunion Panafricaine s'est tenue à Casablanca sous la présidence de Feu SM le Roi Mohammed V en 1961, avant de donner naissance à l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) en 1963 à Addis Abeba. Nous voulons changer l'idée selon laquelle le Maroc est un pays arabe en Afrique. Il s'agit plutôt d'un pays Africain perçu comme le père et la mère de l'Union Africaine d'aujourd'hui.