Un débouché professionnel aux enfants dans l'avenir était incertain Convaincu que la musique est un formidable ascenseur social, la Fondation Ténor pour la Culture a lancé le programme Mazaya en 2012, avec pour objectif d'offrir une insertion socioprofessionnelle par le biais de la musique à des jeunes enfants déscolarisés en situation de grande précarité. Aujourd'hui, Mazaya a fait ses preuves ! Après 10 années de pratique instrumentale intensive, les enfants du programme Mazaya ont pu bénéficier d'une formation musicale complète et approfondie pour entamer une carrière de musicien professionnel, souligne la Fondation Ténor pour la Culture dans un communiqué de presse. Les auditions publiques mensuelles, les concerts de musique de chambre et au sein d'orchestres philharmonique, les stages de perfectionnement à l'étranger, ont permis aux élèves de se familiariser avec la scène et d'acquérir un répertoire musical solide. « Ce que nous promettions à ces enfants, c'est un avenir professionnel, et plus généralement l'intégration dans une société, qui jusqu'à présent n'a pas réussi à les accueillir. Nous sommes en passe de tenir notre promesse. En effet, certains ont déjà intégré l'Orchestre Philharmonique du Maroc, d'autres sont devenus professeurs de musique, mais tous ont vu leur avenir se dessiner sous un nouveau jour grâce au programme Mazaya. », ajoute la même source. Les jeunes Mazaya sont aujourd'hui des exemples à suivre dans leurs quartiers, mais également des ambassadeurs de la musique classique. Aujourd'hui arrive le grand jour du récital de fin d'études pour nos élèves, au cours duquel le Prix Mazaya leur sera décerné. Tout au long de l'année, ils ont pensé et travaillé un programme musical qu'ils présenteront devant un jury international, réuni spécialement pour l'occasion. Les épreuves publiques auront lieu du 29 juin au 2 juillet, à l'Ecole Internationale de Musique et de Danse de Rabat. Le jury est composé de Farid Bensaid, Président fondateur et violon solo de l'Orchestre Philharmonique du Maroc, Alain Carbonare, maître luthier depuis 1987, Ahmed Essyad, compositeur, Morgan Gabin, violoncelle solo de l'Orchestre National de Lorraine et Christophe Quatremer, violoniste concertiste. Créé en janvier 2012, par la Fondation Ténor pour la Culture, le programme socioculturel Mazaya a pour but d'offrir à de jeunes enfants déscolarisés et issus de milieux défavorisés, une formation combinant éducation scolaire et cursus musical professionnel. À travers le métier de musicien, Mazaya entend offrir à ces enfants démunis, une opportunité d'insertion socioprofessionnelle, et fait ainsi de la musique, un moyen de lutte contre la précarité. En intégrant le cursus, ces jeunes, âgés entre 8 et 14 ans, font de la musique une arme contre la précarité et l'exclusion sociale. En plus de l'enseignement technique et artistique, les élèves de Mazaya suivent des cours d'arabe, de français, de mathématiques, d'éducation civique…. pour en faire des citoyens responsables. Dans un pays où le métier de musicien est en plein essor, Mazaya offre de réels débouchés professionnels à des enfants dans l'avenir était plus qu'incertain.