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Zineb Slimani Drissi : de la poétique du floral...
Publié dans Albayane le 16 - 04 - 2023


Mohamed Nait Youssef
"Il y a un moment dans la peinture où le peintre sait que son tableau est fini. Pourquoi, il ne saurait le dire, simplement reconnaître son incapacité soudaine à y modifier quoi que ce soit.", Christian Bobin.
La peinture est un grain de beauté qui poétise la vie. Que vaut alors une existence humaine sans art ? Certainement, rien...
La peinture dans les gênes. Depuis son enfance à Errachidia, le dessin était un refuge pour l'artiste peintre autodidacte, Zineb Slimani Drissi.
«Quand j'étais enfant, je dessinais les personnages puisés dans les histoires ayant marqué notre imaginaire. J'ai grandi dans un univers peuplé de broderie, de couleurs, de formes, de lignes et de dessins. Il faut dire que l'art était omniprésent dans notre quotidien.», nous confie l'artiste.
À Meknès, à Rabat ou encore à Salé, le dessin l'a toujours accompagné dans son quotidien et les petits détails de sa vie. «Pour moi, le dessin était une échappatoire, un moyen pour me libérer, m'évader. C'était une grande passion ; la mienne.», a-t-elle révélé.
Après de longues années de rupture, notamment après le décès de son époux, l'artiste renoue les liens avec les couleurs. «C'était un tournant dans ma vie. J'ai eu un choc ! Mais, heureusement, il y avait la peinture qui était une véritable thérapie pansant mes plaies.», poursuit-elle.
L'artiste retrouve par la suite sa passion pour le dessin. En 2014, elle a commencé à dévoiler ses œuvres au grand public en participant à des expositions dans les différents espaces culturels. Au début, elle s'est aventurée dans le style abstrait avant d'explorer d'autres champs picturaux.
«Après, j'ai découvert l'histoire de l'art en lisant des livres et des ouvrages de grands auteurs. C'est ainsi ma culture picturale s'est enrichie. Chose qui m'a poussé par la suite à pratiquer la peinture dans les règles de l'art.», a-t-elle affirmé. Et d'ajouter : «Certes, à un moment donné, l'art était pour moi une thérapie, mais par la suite j'ai pris les choses au sérieux en maitrisant les bases (la perspective, les reliefs, les compositions, la dégradation des couleurs...), mais aussi en travaillant sur des thèmes différents : la femme, les bijoux berbères, les portraits, les objets du patrimoine...
Et pour maîtriser la peinture, l'artiste peintre a travaillé sur les différents courants picturaux, entre autres, l'orientalisme. Avec une touche impressionniste prometteuse, elle a abordé des sujets purement classiques par le bais des traits, des mouvements du pinceau, où l'artiste nous livre un univers floral poétique, mouvementé, rythmé et jovial.
«J'ai commencé par le floral parce j'y voyais quelque chose qui me donnait de la joie, de la vie après une période de choc.», a-t-elle souligné.
Telle une cheffe d'orchestre, l'artiste compose ses couleurs sur la toile en laissant le pinceau prendre son chemin. Tout y est alors dans le geste pictural, dans le mouvement et surtout la vitesse...
Autodidacte, l'artiste, en quête permanente de son style, a multiplié ses recherches, ses rencontres artistiques et ses sources d'inspiration en fouillant dans les détails de son vécu au cœur de la cité de Salé riche en couleurs et monuments patrimoniaux et historiques aux couleurs lumineuses.
«Je travaille actuellement sur les monuments, mais avec une penture semi-abstraite, tout en intégrant une touche florale.», a-t-elle dévoilé.
En peignant, les couleurs viennent en amont. En effet, c'est ce geste spontané qui guide l'artiste dans son aventure picturale. Pour ce faire, l'artiste opte pour une technique mixte en créant des mouvements sur la toile. À vrai dire, un premier coup de pinceau suffisait de briser cette blancheur de la toile. C'est ainsi l'œuvre naissait. Zineb Slimani Drissi vit et travaille à Salé.
Bibliographie
Zineb Slimani Drissi, également connue sous le nom de Zanoubia, est une artiste peintre autodidacte de Salé, comme le révèle sa bibliographie. Elle a découvert sa passion pour l'art dès son plus jeune âge et a commencé à créer des modèles uniques de Kaftan marocain après avoir obtenu son diplôme de styliste et modéliste. C'est en travaillant avec des artistes établis qu'elle a acquis les compétences nécessaires pour devenir peintre. Elle a cherché à approfondir ses connaissances en étudiant l'histoire de l'art. Elle a participé à plusieurs expositions individuelles et collectives, ainsi qu'à des congrès internationaux, démontrant ainsi son engagement dans le domaine culturel. Elle s'est également impliquée dans le milieu associatif en tant qu'enseignante d'art et en initiant une thérapie par l'art pour les prisonniers. Son premier thème de prédilection était la flore, ce qui lui a valu le surnom de « la princesse des fleurs » de la part de Daniel Couturier, critique d'art. Actuellement, elle explore le thème oriental avec une touche impressionniste, après avoir traversé un carrefour des écoles.


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