L'Angola et la Côte d'Ivoire élargissent les champs de coopération    Le Kenya s'attaque aux accidents de la route    Migration: la conférence régionale de l'Afrique du Nord salue l'engagement fort de Sa Majesté le Roi dans la mise en œuvre de l'Agenda Africain*    Diplomatie : ouverture de la conférence ministérielle régionale    Aviation civile : l'industrie des aéronefs se structure    Sahara marocain: les positions constantes et positives du Libéria consolident les relations bilatérales    Données personnelles : la CMR adhère au programme « Data Tika » de la CNDP    Royal Air Maroc et Safran inaugurent l'extension du site de maintenance de Nouaceur (VIDEO)    Sécurité alimentaire : Le Maroc partage son expérience à l'ARC33    A Washington, Nadia Fettah met en avant les réformes engagées au Maroc sous le leadership de SM le Roi    Cours des devises du vendredi 19 avril 2024    Ethiopie. Quand l'agriculture va, tout va    Nigeria. Lancement du guichet unique    Revue de presse de ce vendredi 19 avril 2024    Burundi. Les inondations déplacement 100.000 personnes    Marché britannique/ Conseilsau voyage : plus de peur que de mal    Un missile israélien frappe l'Iran, selon des responsables américains (Médias)    Tunisie: Deux terroristes arrêtés à la frontière avec l'Algérie    OM : Azzedine Ounahi se rapproche de l'Arabie Saoudite    Coupe du Trône / Mise à jour des 16es de la Coupe du Trône: La date du choc RSB-FAR dévoilée    Lancement du Centre Targant, nouvelle vitrine de l'écosystème de l'arganier à Taghazout Bay (VIDEO)    Le Salon Maghrébin du Livre : Un rendez-vous culturel et temporel (Vidéo)    La Croisée des Chemins et l'héritage d'Abdelkader Retnani    Réguler la distribution pour surmonter la crise de l'édition    Météo: les températures en baisse ce vendredi 19 avril    Les intempéries et les défis logistiques mettent Tanger Med à l'épreuve    Istiqlal : Omar Hjira remplace Noureddine Modiane comme président du groupe parlementaire    Harit et Ounahi rejoignent Adli en demi-finales de ligue Europa    Europa League/Quarts de finale : Trois Lions de l'Atlas demi-finalistes    Hémophilie au Maroc : 3000 cas, 17 centres spécialisés, nouveaux partenariats...Zoom sur la riposte marocaine    UIR : un bilan d'excellence en recherche et innovation    Europa Conférence League / Quarts de finale : El Kaâbi et El Arabi également en demi-finale !    UNAF. Le Maroc affronte l'Algérie    Le Sommet Corée-Afrique au cœur d'une réunion entre Nasser Bourita et la vice-ministre coréenne des AE    La SNRT forme des étudiants aux métiers de la réalisation et la scénographie    Breaking: Le Battle de l'amitié France-Maroc à 100 jours des JO    Le film marocain "55" sera présenté au Festival du film arabe de San Diego    Le baron de la drogue, Taghi, fait fuir la princesse héritière néerlandaise    Kenya: le chef des armées tué dans un crash d'hélicoptère    Vidéo. La Fondation BMCI et la Galerie 38 célèbrent l'art africain contemporain    L'Argentine veut accéder au rang de « partenaire mondial » de l'OTAN    Ouverture à Oujda du 4ème Salon maghrébin du livre "Lettres du Maghreb"    Le match face face à la Libye a été préparé avec « rigueur et discipline » (Hicham Dguig)    Rabat : Ouverture de la Conférence ministérielle régionale de l'Afrique du Nord sous le thème "Panafricanisme et Migration"    Morocco rescues 131 migrants in distress off Laayoune coast    UN Security Council meeting sees heated exchange between Morocco, Algeria    Nador : mise en échec d'une tentative de trafic de 116.605 comprimés psychotropes    Météo: le temps qu'il fera ce jeudi 18 avril au Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sauvegarde de l'écologie : Eradiquer les manies néfastes
Publié dans Albayane le 03 - 09 - 2010

La sauvegarde de l'environnement est devenue incontestablement l'une des préoccupations nationales d'extrême acuité. Depuis déjà quelques temps, le Maroc met les bouchées doubles pour être au diapason des nations protectrices de l'écologie, sous ses diverses formes et dimensions. D'autant plus que les changements climatiques et les pollutions multidimensionnels défraient continuellement la chronique, à travers tous les coins du globe. La charte nationale de l'environnement qui rallie cette dynamique universelle dans cette optique vitale retient en haleine toutes les constituantes de la société marocaine, à la lumière des premiers jalons jetés à la concertation et l'action citoyenne, consciencieuse et responsable. La promulgation récente de la loi de préservation de l'environnement en est pareillement une illustration claire et forte de ce volontarisme affiché dans les sphères décisionnelles des institutions suprêmes de l'Etat. Un autre projet de loi relatif à la protection de l'espèce séculaire mythique qu'est l'arganier, débattu sous la voûte de l'hémicycle, depuis mardi dernier, constitue également une volonté avérée d'entourer ce spécimen fabuleux de toutes les conditions de subsistance et de régénération. Paradoxalement à toutes ces mesures de haut degré de maturité et de civisme, les atteintes infâmes à l'essence même de la flore nationale ne cessent malheureusement d'hypothéquer cet effort magistral et crucifier cette biodiversité environnementale de haute facture. Emportés par ces errements aveugles, des promoteurs immobiliers, dans un souci d'urbaniser à outrance, abattent sans relâche, des milliers d'arganiers pour ériger des séries de bâtiments, suscitant un tollé dans les milieux écologiques, notamment les adeptes de cet arbre emblématique qu'est l'arganier, classé, au côté du palmier-dattier comme une réserve de biosphère par la communauté planétaire. Des dizaines d'hectares d'arganiers sont impitoyablement arrachés pour monter la nouvelle fabrique des ciments du Maroc, à proximité de la commune rurale d'Imi M'korne, relevant de la province de Chtouka Ait Baha, sans qu'on ne s'y interpose, malgré les réactions énergétiques de la société civile qui s'était vainement époumonée à tue-tête pour circonscrire ce génocide macabre. De même, on déplorera le carnage qu'avaient subi les dunes de la baie d'Agadir dans le but de planter, en lieu et place, des complexes hôteliers haute de gamme, pieds dans l'eau, aux dépens de ces merveilles dunaires qui scellaient, à l'époque, une splendeur écologique hors pair. Actuellement, on s'apprête à s'attaquer, sans répit, à une multitude d'arganiers dans le couvert végétal jouxtant la commune urbaine de Koléa, liée à la province d'Inezgane Ait Melloul. Là encore, des structures associatives, par le truchement des communiqués et des pétitions de protestation, s'insurgent vivement, avec indignation et colère, contre ces massacres morbides qui anéantiraient des zones de grosse qualité environnementale, pour des voracités urbanistiques. Récemment aussi, la faune marine du large de la première station balnéaire du royaume vient d'être envahie par les carcasses éventrées et coulées de pas moins de cinq chalutiers, longtemps abandonnés dans l'un des bassins du port de pêche d'Agadir. Ce sordide sabordage des embarcations dont la flottaison des coques a été percée, après les ultimatums de l'ONP adressés aux propriétaires concernés, porterait, sans doute, préjudice aux équilibres marins par ces intrusions nocives. Certes, on n'est nullement pas sans convenir que, pour des fins à utilité générale, la voie express Agadir/Taroudant, via l'aéroport Al Massira, avait exterminé des superficies non négligeables d'arganiers du côté de la forêt d'Admim meublant la commune rurale d'Ouald Dahou. Dans ce sens similairement, on ne pourrait pas ne pas tolérer, non sans amertume d'ailleurs, pour les mêmes raisons utilitaires, l'extraction de milliers d'arganiers du côté de la commune rurale d'Ameskroud, relevant de la préfecture d'Agadir Ida Outanane, pour édifier, dans ce tronçon délicat, le premier bout de l'autoroute salvatrice Agadir/Marrakech dont les retombées bienfaitrices ne sont plus à démontrer. Nonobstant, il va sans dire non plus que l'anéantissement cynique de l'arganier est un phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur, malgré les avancées notoires qu'enregistre notre pays en terme de sauvegarde de cet arbre multifonctionnel, avec l'intervention louable des partenaires étrangers, en particulier l'organisme américain l'USAID et la fondation germanique la GTZ qui ont mis en place des mécanismes et des dispositifs performants, en compagnie des ONG locales, fédérées et agissantes. On se souviendrait comment ces associations, accompagnées d'une mobilisation médiatique revigorée, se sont parvenues à dissuader les responsables de l'ONE, lorsqu'ils avaient mis sur orbite la réserve de Cap Guir, relevant de la commune rurale de Tamri, où nichent des espèces rares telles l'ibis chauve et le flamant rose, pour y installer une station thermique qui aurait pu occasionner des dégâts écologiques alarmantes.
Cette synergie civique de tout acabit devrait, en fait, se relancer et motiver toutes les bonnes volontés en vue de mettre fin à tous ces agissements incontrôlés et irréfléchis de ces saccageurs qui enfreignent toutes les prouesses environnementales nationales légiférant les conduites humaines à cet égard.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.