Après la proposition du projet d'autonomie, comme solution réaliste à la question du Sahara, garantissant la cohésion, l'instauration de la paix et la prospérité des populations des provinces du sud, Rabat a toujours montré sa bonne foi à la communauté internationale. La confirmation est venue le weekend dernier de la plus haute autorité des Nations Unies. Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon l'a souligné clairement dimanche à Rabat. Ban Ki-Moon, qui était l'invité de l'émission «Invité spécial» de la deuxième chaine de la télévision marocaine «2M», s'est félicité de la volonté du Maroc de reprendre le dialogue sur la question du Sahara. Il a exprimé son engagement personnel à œuvrer pour une résolution harmonieuse de ce différend, à travers, a-t-il fait savoir, «les bons offices de son envoyé personnel, Christopher Ross, qui effectue une tournée dans la région. Dans ce sens, le secrétaire général des Nations Unies a formé le vœu de voir la tournée de son envoyé spécial pour le Sahara dans la région aboutir à des discussions fructueuses avec les parties concernées. Ban Ki-Moon fait allusion à l'Algérie et son instrument, le «polisario», qu'elle instrumentalise pour compromettre le parachèvement de l'intégrité territoriale du Maroc. Réagissant à ces développements dans le dossier du Sahara, Driss Lachguer, ministre chargé des Relations avec le Parlement a souligné que la proposition réaliste du Maroc pour une solution d'autonomie devrait créer une réaction favorable de nos voisins algériens. Dans le même sens, Maâ Al Ainine Rabih Rabbou, membre du conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a indiqué que les autres parties doivent manifester leur volonté pour toute reprise fructueuse du dialogue pour le règlement définitif de ce différend régional. Et Maâ Al Ainine de soulever ce silence de la presse algérienne et certaines parties espagnoles à propos de l'affaire de l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, symbole de la résistance à l'arbitraire dans les camps de Tindouf. Il faut dire qu'aujourd'hui la conjoncture et la nécessité s'imposent de conjuguer les efforts de toutes les parties éprises des droits et de la légalité internationale pour trouver une solution définitive à cette question, au grand bénéfice de la stabilité de la région, du progrès de leurs populations et de l'intégration maghrébine. Rabat tend toujours la main à Alger pour transcender cette question du Sahara et édifier l'Union du Maghreb arabe (UMA). Mais, nos voisins de l'Est ne l'entendent pas de cette oreille même si la thèse des séparatistes est en train de s'effriter et l'illusion que faisait croire les dirigeants du «Polisario» aux séquestrés à Tindouf s'est évaporée.