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Hôpital Hassan II d'Agadir : Un département à assainir
Publié dans Albayane le 25 - 01 - 2011

On reviendra sur la situation qui prévaut dans l'hôpital Hassan II d'Agadir, l'un des centres hospitaliers les plus anciens de la région sud. Tout d'abord, on ne peut passer sous silence les réalisations qui y ont été effectuées en termes d'élargissement des espaces sanitaires, de dotation en services et spécialités supplémentaires, d'amélioration des conditions prestataires…
Au niveau de la gestion administrative, des efforts sensibles ont été déployés, avec l'avènement de nouveaux responsables au niveau de la direction de l'établissement hospitalier et de la délégation préfectorale.
Malgré toutes ces démarches, l'hôpital souffre cruellement du manque des ressources humaines, notamment du corps infirmier pour des raisons liées aux priorités et contraintes du département central et aux attitudes du personnel médical dont la région d'Agadir n'est pas toujours le lieu de prédilection. Cependant, bien d'autres handicaps entravent le bon déroulement de la mission assignée à ce secteur social névralgique. Hélas, on ne peut taire, encore une fois, les conduites corruptives et inhumaines dont fait preuve un certain nombre de médecins et infirmiers à l'égard des patients, en particulier les démunis. Chaque jour, des cas de malades sont aggravés jusqu'au périssement, à cause de l'indifférence, voire l'atrocité de ces acteurs «cyniques» sans scrupule ni conscience qui ne cherchent qu'à se remplir les poches aux dépens des souffrants déshérités. Si par malheur, ces malades n'ont pas de quoi «offrir» ou n'ont pas de «connaissance», ils finissent par moisir dans l'abandon et, dans bien des cas, par rendre l'âme, à petits feux. Les valeurs humaines de solidarité, de citoyenneté et d'entraide n'ont plus de place dans ce service public qui se transforme, malheureusement, en espace d'enrichissement et de promotion sociale par tous les moyens les plus ignobles. Bien entendu, on ne prétend guère généraliser cette attitude condamnable à tout le personnel en service, car nombre de consciencieux continuent à honorer ce noble métier qui a besoin de beaucoup de cœur et d'humanisme. Dans ce sens, on ne comprendra jamais pourquoi les scanners ne sont pas fonctionnels pendant les week-end, alors que la demande est insistante, d'autant plus que les cas de choc et d'urgence les plus fréquents surviennent pendant les week end. Il n'y a pas lieu de chercher longtemps les raisons de l'inopérationnalité de cet appareil si l'on sait que tout un réseau se forme à cet effet pour en tirer profit. Dès l'arrivée du patient nécessitant l'application urgente de cet outil indispensable, il est soumis à un traitement inhumain de la part de ce réseau infernal composé des services concernés à l'hôpital, au croissant rouge, aux cliniques privées… Le règlement de ce service devra se faire en espèce, à l'avance , en totalité et sans reçu en contrepartie, selon la tête du client( allant de 2000 à 3000dh), quoique, bien souvent, ce sacrifice ( vente de biens en catastrophe pour s'acquitter de ce « dû » insistant) soit vain, puisque, dans bien de cas, le malade déshérité trouve la mort, quelques heures plus tard, à cause de cet atermoiement assassin. Une mort dont les «auteurs» tentent d'occulter au moment opportun envers les proches du décédé. C'est ainsi que le réseau se répartit bassement le butin de cette opération, sans tenir compte des situations désespérées dans lesquelles se trouvent les malades démunis, au moment où ils se présentent esseulés au service en question qui leur recommande machinalement le fameux scanner. Tout le monde y trouve son compte au détriment des pauvres jetés à leur sort, sans pitié ni conscience. Du pain sur la planche donc pour les responsables administratifs de cet établissement qui devraient intervenir pour assainir les blocs en infraction. Devant cet état scandaleux et inadmissible, il est impératif également de dépêcher sur les lieux des commissions d'enquêtes préfectorales et centrales en vue de disloquer ce réseau abominable et mettre un terme à ces comportements odieux qui sévissent encore dans l'hôpital. Il faudrait, tout d'abord, faire fonctionner cet appareil indispensable durant les fins de semaine, afin d'éviter aux patients de tomber en proie entre les mains de ces sangsues impitoyables. La santé est un service public destiné à tous les citoyens, particulièrement les déshérités, sans exclusion ni favoritisme, et non pas un espace où les « prédateurs » s'adonnent, dans l'impunité, à l'arnaque et l'enrichissement iniques. Certes, la santé est elle-même malade de manques divers au niveau du matériel, de la logistique, des médicaments, des soins, du personnel… Toutefois, ce dont elle a besoin le plus c'est, avant tout, la conscience professionnelle, la droiture et le civisme du corps médical et infirmier. Cela n'est pas du tout coûteux mais n'a pas de prix non plus.


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