Centrafrique. Un citoyen, détenteur de passeports belge et portugais, arrêté pour "complot" présumé contre l'Etat    Football. Les Marocaines battent les congolaises    La Fondation Attijariwafa bank présente la nouvelle exposition de son programme Académie des arts    Young Moroccan killed in Italy gang clash    Sahara : Japan supports Morocco's «serious and credible efforts» for autonomy plan    Sahara-CIA files #12 : Les soldats algériens ont refusé un conflit qui ne les concerne pas    Belgique : Fatiha Saidi retenue parmi les 28 fellows de la Vrije Universiteit Brussel (VUB)    Sahara : Après la maladresse du Netanyahu, le gouvernement israélien met à jour toutes les cartes officielles avec le territoire entier du Maroc    Les relations de voisinage au cœur d'une réunion entre Mayara et l'ambassadeur espagnol    Botola Pro D1 « Inwi » (29e journée): Un derby crucial pour le Raja, l'AS FAR pour s'approcher du titre    Botola D2 / Le programme de ce vendredi    Gitex Africa : La BERD et l'ADD lancent un appel à candidatures pour l'initiative d'évaluation de la maturité digitale    La Bourse de Casablanca clôture sur une note indécise    Les produits à base de cannabis commercialisés en pharmacie dès le 1er juin (officiel)    Le Japon veut renforcer ses relations économiques avec le Maroc    New York: Guterres honore deux Casques bleus des FAR décédés au service de la paix    La coopération judiciaire Franco-Marocaine renforcée par une "étroite solidarité active"    Crise des étudiants en médecine : Les conseillers interpellent Akhannouch    Diplomatie : Nasser Bourita au Japon    Le Maroc et le Japon signent un Mémorandum de coopération pour un Partenariat renforcé    Sahara marocain : Le Japon exprime son "appréciation des efforts sérieux et crédibles du Maroc"    Paiement numérique au Maroc : Seulement 10 % adoptent le mobile    Laâyoune donne le coup d'envoi du 33e Tour du Maroc de cyclisme    Uruguay : Edinson Cavani met un terme à sa carrière internationale    Algérie : Ryad Mahrez exprime son incompréhension après sa non-convocation    Le Maroc prévoit 30 millions de passagers aériens en 2024    RSE : source d'innovations    Light in Action: L'ONMT met Agadir dans les radars des pays scandinaves    Le groupe Oncorad réalise les premières chirurgies robotiques au Maroc    Gitex Africa : l'UM6P signe avec inwi et l'ANP    Great Wall Arrive au Maroc grâce à Tractafric Motors    Egypte : La fédération de football suspend Mohamed Chibi pour 6 matchs    L'Espagne rejette toute « restriction » à l'activité de son consulat à Al-Qods    « African Lion 2024 »: remise de Wissams Royaux à des responsables militaires américains    Le président sénégalais à Ouagadougou. Le renforcement de la coopération au menu des entretiens    Etats-Unis : Une patrouille frontalière arrête 6 migrants marocains à Santa Teresa    Températures prévues pour le samedi 1er juin 2024    Incendies : Le Maroc déclenche le « code rouge »    La météo du vendredi 31 mars    USA: Trump reconnu coupable à l'issue d'un procès pénal à New York    El Kaabi entre dans l'histoire du foot marocain après sa victoire en finale de Ligue Europa    Benjamin Netanyahu holds a Morocco map that excludes the Sahara    Dar Bouazza : L'été sera chaud au Darb Art Festival    Casamémoire : succès pour les Journées du Patrimoine avec 11.000 participants    Rabat : La calligraphie sahraouie, des origines à nos jours    Casablanca : Quand le corps s'exprime en vers...    Artisanat : Cycle de formation au profit des fabricants de fusils et de selles traditionnels    «Les lettres marocaines» à l'honneur à la 30e édition du Maghreb des livres    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Chambre des représentants/PLF 2024: la majorité salue une mise en œuvre effective de l'Etat social, l'opposition pointe des hypothèses "non réalistes" et "inexactes"
Publié dans Aldar le 27 - 10 - 2023

div class="body single_act" data-actitle="Chambre des représentants/PLF 2024: la majorité salue une mise en œuvre effective de l'Etat social, l'opposition pointe des hypothèses "non réalistes" et "inexactes"" data-acdossier="Activités Parlementaires"
La première séance de débat général sur le Projet de loi de finances 2024 (PLF), jeudi à la Chambre des représentants, a été marquée par des divergences de positions et d'interprétations, les groupes de la majorité affirmant qu'il 2024 inaugure la mise en œuvre effective de l'Etat social, tandis que les députés de l'opposition ont critiqué l'"inexactitude" et le "manque de réalisme" de ses indicateurs.
Durant cette séance au niveau de la Commission des Finances et du développement économique, tenue en présence de la ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah, et du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, les interventions des différents groupes parlementaires ont focalisé sur une série de mesures contenues dans le PLF 2024 et leurs retombées socioéconomiques.
Le président du groupe du Rassemblement national des indépendants à la Chambre des représentants, Mohamed Ghayat, a indiqué que le PLF n'est pas un projet ordinaire et ne constitue pas un ensemble de mesures financières et de gestion de routine, mais l'expression d'une "grande volonté politique dans l'histoire de cette nation, car il applique à la lettre les Hautes orientations de Sa Majesté le Roi qui placent la famille au centre de toutes les politique publiques".
Il a souligné que les grands choix sociaux édictés dans le PLF annoncent en filigrane que tous les Marocains ont désormais le même droit de vivre dignement dans leur pays, que ce soit les droits à la santé, à un logement décent, au travail et à la dignité.
Dans une allocution au nom du groupe de l'Authenticité et de la modernité, le député Adib Benbrahim, a relevé que le PLF adhère au processus des réformes économiques, sociales et financières, soulignant qu'il donne la priorité absolue à la mise en œuvre du programme Royal de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d'Al Haouz, que ce soit au niveau du début de la distribution de l'aide financière au profit des familles, ou le soutien pour la reconstruction des logements effondrés ou partiellement endommagés, ou encore les mesures urgentes visant la mise à niveau des secteurs endommagés comme l'éducation, la santé, l'équipement et l'agriculture.
Il a salué les multiples mesures fiscales et douanières contenues dans le PLF 2024, notant qu'elles interviennent dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la loi-cadre de la réforme fiscale, en donnant la priorité à la réforme de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Le président du groupe Istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme, Nouredine Mediane, a, pour sa part, souligné que le PLF représente un "moment historique décisif et sans précédent sur la voie de la consolidation de l'Etat social, tel que voulu par Sa Majesté le Roi", estimant que les mesures que contient le PLF sont "exceptionnelles et courageuses" et permettront de passer de l'étape du diagnostic et de la définition des priorités à l'étape de l'audace, de l'exécution et de la réalisation des engagements.
Il a relevé que le PLF propose des mesures au niveau de la consolidation de la base du travail et la poursuite du programme "Awrach" et des différents autres chantiers et programmes comme Forsa et Intilaka.
Le président du groupe constitutionnel démocratique et social, Belassal Chaoui, a, quant à lui, estimé que le PLF 2024 exprime clairement l'engagement du gouvernement à réaliser un ensemble d'objectifs complémentaires, visant à se conformer à la volonté Royale d'une part, et à répondre aux priorités actuelles d'autre part, comme la mise en œuvre du programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme, la poursuite de l'instauration de l'Etat social et de la mise en œuvre des réformes structurelles, outre le renforcement de la soutenabilité et de l'équilibre des finances publiques.
Il a souligné, dans ce sens, que selon les objectifs du PLF 2024, ce dernier constitue une loi à caractère social et réformiste par excellence, exprimant toutefois des réserves quant à "la pérennité des hypothèses sur lesquelles le projet a été basé et à la capacité de contrôler cette pérennité".
En revanche, le président du groupe socialiste-opposition ittihadie, Abderrahim Chahid, a estimé que les hypothèses du PLF 2024 en matière des taux de croissance, de déficit budgétaire et d'inflation et de la moyenne du prix du gaz butane "ne sont pas réalistes" et "arrangent uniquement le gouvernement dans son objectif de présenter une loi de finance équilibrée", mais "ne reflètent pas la réalité économique et sociale du Royaume".
Il a relevé que le PLF 2024 est une loi de finance ordinaire pour une conjoncture extraordinaire, dominé par la dimension technique plutôt que par l'esprit politique, ajoutant que le projet confirme le rythme lent avec lequel le gouvernement gère les questions stratégiques et que ses dispositions manquent de l'audace et de la profondeur requises pour la mise en oeuvre des réformes structurantes dont le Maroc a besoin.
Pour sa part, le président du groupe haraki, Driss Sentissi, a jugé difficilement réalisable le fait de limiter le déficit budgétaire à 4% en 2024, en raison des disparités entre les dépenses et les recettes, estimant que les indicateurs que le PLF comporte interpellent sur leur crédibilité au vu de la conjoncture internationale difficile et incertaine sur fond de poursuite des pressions inflationnistes et des tensions géostratégiques.
Sentissi s'est interrogé sur la manière et les mécanismes que le gouvernement compte adopter pour ramener le taux d'inflation élevé au seuil de 2,5% en 2024, surtout avec la réduction des crédits de la Caisse de compensation à 16,4 milliards de DH, l'augmentation du prix de la bonbonne de gaz butane de 12 kg à compter d'avril 2024 et chaque année jusqu'à 2026, sans oublier les prix des carburants qui ont repris leur tendance haussière.
De son côté, le président du groupe du Progrès et du Socialisme, Rachid Hamouni, a affirmé que le PLF n'est pas un document comptable, ni de simples chiffres neutres, mais l'expression de choix politiques et d'une feuille de route censée refléter l'approche du gouvernement en matière des grandes réformes susceptibles de mettre le Maroc dans le peloton de tête des pays émergents.
Selon lui, les mesures fiscales relatives à la TVA apportées par le PLF 2024 traduisent une contradiction entre la déclaration du gouvernement en matière de consolidation des fondements de l'Etat social et son recours à l'augmentation de la TVA sur l'eau, l'électricité et l'assainissement liquide.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.