Les positions du Parti de la Justice et du Développement (PJD) marocain ne constituent plus un simple choix politique interne, mais se posent désormais dans un contexte sécuritaire et politique crucial affectant l'unité et la stabilité du pays. Alors que le Maroc condamne le soutien de l'Iran au mouvement séparatiste du Polisario, qui menace la souveraineté du Sahara marocain, le PJD adopte parfois des positions contradictoires, révélant une proximité injustifiée avec les politiques de Téhéran, ce qui soulève plusieurs interrogations quant à sa réelle loyauté envers la patrie. Il est devenu évident que le PJD ne préserve pas les intérêts supérieurs du Maroc comme il le prétend, mais s'aligne plutôt avec des alliances régionales hostiles au Maroc, en particulier une relation non officielle avec l'Iran, qui soutient le Polisario, en défi clair aux positions officielles du Maroc et aux orientations nationales fermes en faveur de la protection de l'intégrité territoriale. Cette dualité politique adoptée par le parti reflète une confusion manifeste entre un discours interne qui se vante de religion et de patriotisme, et des pratiques qui servent des agendas étrangers contraires aux intérêts du peuple marocain. Cela place le parti sous le doute quant à son sérieux et sa capacité à assumer ses responsabilités en tant que parti marocain. Les déclarations d'Abdelilah Benkirane, dans lesquelles il qualifiait certains Marocains de "microbes", ne sont qu'une expression d'une crise profonde au sein même du parti. Ce discours hautain et humiliant ne reflète que la profondeur des divisions internes et des tensions que traverse le parti, ce qui affecte négativement son attractivité auprès des citoyens marocains et accroît les soupçons quant à ses véritables intentions. Par ailleurs, le parti n'a pas réussi à présenter une vision nationale unifiée face aux défis de l'unité territoriale. Au contraire, il semble répéter les erreurs du passé en s'impliquant dans le soutien de causes qui ne servent pas les intérêts du Maroc, mais alimentent les crises régionales dont profitent les adversaires du pays. À l'approche des prochaines élections, les interrogations augmentent quant à la capacité du PJD à regagner la confiance du peuple, surtout après que les dernières années aient démontré que ses positions ne dépassent pas des intérêts étroits et des alliances douteuses. Le Maroc a besoin d'une direction claire, nationale et unifiée, pas de partis qui distribuent leurs allégeances entre l'intérieur et l'extérieur et mènent des luttes qui nuisent aux intérêts du pays. Face au soutien iranien continu au Polisario et à la proximité du PJD avec cet axe régional hostile, il est impératif de réévaluer le rôle du parti dans la scène politique marocaine. La poursuite de ces politiques ne fera qu'approfondir les divisions et faire perdre au Maroc des opportunités de renforcer son unité et sa stabilité, ce qui exige une position ferme de tous pour mettre fin à toute dualité dans les loyautés et les orientations.