Des pierres précieuses et des diamants d'une valeur de 103millions d'euros appartenant au joaillier russo-israélien Leviev ont été dérobés le 28 juillet dans le palace de la Croisette par un malfaiteur solitaire, toujours en fuite. S W Associates précise dans son annonce qui sera publiée mercredi que cette offre est soumise à certaines conditions qu'il ne précise pas. L'annonce comporte un numéro d'appel libre disponible une heure par jour, ainsi qu'un mail, [email protected] et les photos de quatre des bijoux volés, deux colliers de diamants, une broche et un pendentif. Elle sera publiée mercredi dans Le Parisien, Nice Matin et The International Herald Tribune, a précisé à Reuters John Shaw, directeur général de SW Associates. L'assureur, qui pourrait devoir rembourser la maison russo-israélienne Leviev après ce spectaculaire vol à main armée, a tout intérêt à offrir une forte récompense. Des assureurs avaient déjà offert une somme élevée (un million de dollars, soit 700.000 euros) après l'attaque de la prestigieuse joaillerie Harry Winston, à Paris en 2008. A Cannes, le malfaiteur a réussi à s'introduire dans un salon du Carlton où un exposant de Dubaï présentait les "Extraordinary diamonds" du joaillier Leviev. L'homme est entré par une porte-fenêtre qui n'aurait pas due être ouverte, ont indiqué des syndicalistes du Carlton. Selon le Journal du dimanche du 4 aout, les enquêteurs se demandent si l'intrusion de ce braqueur rapide et efficace n'est pas le fait des Pink Panthers, d'audacieux voleurs venus de l'ex-Yougoslavie et connus de Scotland Yard. De Monaco à Dubaï, en passant par Genève ou Tokyo, ces derniers auraient opéré dans une trentaine de pays. (Natalie Huet, avec Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)