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Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 16 - 07 - 2002

Depuis la promulgation du dahir 1-83-226 fixant le statut général des coopératives, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de ces associations de logement. À tel point que bien des édifices ont coulé sous le poids des malversations financières perpétrées par les membres du conseil d'administration de ces coopératives.
Depuis la promulgation du dahir 1-83-226 fixant le statut général des coopératives, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de ces associations de logement. À tel point que bien des édifices ont coulé sous le poids des malversations financières perpétrées par les membres du conseil d'administration de ces coopératives. Du coup, des centaines d'adhérents ont perdu toute illusion d'avoir un logement, voire de récupérer l'argent qu'ils ont avancé. Il est vrai que face à la crise aiguë du logement qui bat son plein depuis le début des années 70, les pouvoirs publics ont entrepris une multitude d'actions pour résorber ce déficit. En plus des mesures incitatives, telle l'exonération des impôts, l'Etat a engagé un programme de construction de logements économiques.
Dans ce plan d'action figurait la promotion des coopératives de logement qui permettent à leurs adhérents de gérer eux-mêmes les travaux de construction. Une initiative pertinente qui visait de réduire le coût de revient du logement au bénéfice des coopérateurs. Mais, malheureusement, au fil des ans, cet esprit de solidarité a cédé la place à une gestion unilatérale souvent dirigée dans le sens du profit personnel des membres-dirigeants. Au vu du nombre important des scandales qui ont éclaté depuis plus de 16 ans, il s'est avéré que l'Etat n'a pas bien verrouillé juridiquement ce genre d'associations. Cette défaillance est due essentiellement à l'absence de tout contrôle de la gestion financière de ces coopératives.
Le fait que des sommes d'argent importantes soient confiées à une poignée d'adhérents n'est pas sans susciter des tentations morbides. D'autant plus que les membres du conseil d'administration sont élus dans une assemblée générale qui leur confère un caractère juridique loin de tout soupçon. Et comme la plupart des coopérateurs sont des fonctionnaires, des enseignants ou des RME loin du Maroc, ils ignorent tout de ce qui se trame au sein du conseil d'administration. Finalement, c'est le temps qui passe sans que le moindre logement ne fasse surface, ce qui leur met la puce à l'oreille. Non seulement ils découvrent que leur argent sert à d'autres fins loin d'être coopératifs, mais ils se heurtent souvent à des problèmes juridiques qui les dépassent.
Les dirigeants des coopératives sont devenus tellement experts dans la gestion qu'ils arrivent à changer le statut juridique de la coopérative pour la transformer en une société anonyme. Pour approuver cette transition dont ils ignorent le véritable objectif, les dirigeants les convainquent par la raison de la simplification des procédures d'enregistrement foncier.
Du coup, on leur fait miroiter leur nouveau statut d'actionnaires. Mais les adhérents découvrent par la suite que toutes les parts du capital sont détenues par les seuls membres du conseil d'administration.
L'équation est aussi simple que ça par le jeu d'un acte notarial qui transforme une coopérative de logement en une société anonyme. L'Etat, par manque d'arsenal juridique approprié, et le notaire, par inadvertance ou par malveillance, s'associent à une falsification en bonne et due forme.
La loi est ainsi contournée par ses propres failles à tel point que la justice est obligée de donner raison aux fraudeurs au détriment des victimes.


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